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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Dès que l’homme qui marchait devant s’approcha, Yun Xi se leva d’un bond et se précipita vers lui.
L’homme fut pris au dépourvu. Avant qu’il ne puisse réagir, Yun Xi l’avait déjà jeté au sol, avait rapidement enroulé son bras autour de son cou et lui avait tranché la carotide.
Avec un bruit sec, du sang chaud et écarlate éclaboussa tout le monde, et une partie éclaboussa même son visage.
L’odeur du sang était forte. Alors que l’homme agonisait, la façon dont ses yeux s’écarquillaient lorsqu’il tentait de se couvrir le cou était hideuse et terrifiante.
Mais pour l’instant, elle ne pouvait pas y prêter attention.
L’autre homme réalisa rapidement qu’un ennemi était apparu et s’apprêtait à tirer sur Yun Xi. Yun Xi se retourna rapidement et donna un coup de pied dans le genou de l’homme.
Le réflexe du genou ralentit les mouvements de l’homme pendant un moment, et Yun Xi profita de l’occasion pour se retourner et le jeter dans le tas de bottes de foin.
Le doux rebondissement des bottes de foin déséquilibra l’homme pendant une minute. Il se défendit désespérément en frappant la clavicule de Yun Xi avec son arme.
Elle avait réagi un peu lentement, et le pistolet s’était écrasé sur sa clavicule. Yun Xi sursauta de douleur.
Pensant avoir le dessus, l’homme en profita pour se relever, mais il ne s’attendait pas à ce que Yun Xi en profite pour lui donner un coup de pied dans les parties intimes.
L’homme, en proie à la douleur, tendit par réflexe ses mains pour couvrir ses parties intimes. Yun Xi se leva, serra le couteau parapluie dans sa main, s’élança rapidement vers le corps de l’homme et lui trancha le cou avec la lame tranchante.
Après que sa carotide ait été tranchée, les yeux de l’homme s’écarquillèrent d’incrédulité.
Alors qu’il tendait la main pour se couvrir le cou, il tomba dans les bottes de foin.
Après s’être occupée de ces deux personnes, Yun Xi les traîna au milieu des bottes de foin avec beaucoup d’efforts et les recouvrit de foin en vrac.
L’odeur nauséabonde du sang crispa ses nerfs et lui fit serrer la mâchoire.
Ce n’était pas la première fois qu’elle blessait quelqu’un. La sensation était aussi dégoûtante que Mu Feichi l’avait dit.
Elle baissa les yeux sur ses mains tachées de sang. Le couteau parapluie qu’elle tenait était encore dégoulinant de sang.
N’osant pas attendre trop longtemps, elle ramassa rapidement leurs armes, remit le couteau parapluie dans son sac, et se précipita dans la pièce où ils détenaient Feng Yang.
En regardant dans la grande pièce, elle confirma rapidement qu’il n’y avait personne d’autre. Elle baissa la voix et chuchota : « Feng Yang ? Feng Yang ? »
Feng Yang, qui était emprisonné dans la pièce, trembla en entendant la voix de Yun Xi.
Il savait mieux que quiconque que cette maison était un énorme nid de poison.
Comment cette fille pouvait-elle être ici ?
Le ruban adhésif scellait sa bouche et l’empêchait de parler. Il ne pouvait qu’émettre des sons à partir de sa gorge et balancer la chaise à laquelle il était attaché pour faire du bruit.
Yun Xi chercha rapidement. Entendant un petit bruit, elle s’arrêta, puis distingua rapidement la direction d’où venait le son.
Elle l’avait trouvé !
Yun Xi regarda Feng Yang, qui était attaché à une chaise et couvert de sang.
En voyant le sang sur son visage, Feng Yang fut stupéfait, et son cœur tressaillit.
Il ressentait en lui une douleur irrépressible, et il ne pouvait décrire ce qu’il avait ressenti en voyant cette fille apparaître devant lui dans un tel endroit.
Ce n’est que bien des années plus tard, après l’avoir vue grandir, marcher vers un autre homme et se marier.
Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il comprit que ce jour-là, le sentiment qu’il ressentait était le regret de ne pas l’avoir rencontrée plus tôt.
Yun Xi coupa rapidement la corde qui le retenait à la chaise et lui tendit l’une des armes. « Je me suis occupé des deux personnes qui vous gardaient. Sortons d’ici rapidement ! »
Feng Yang n’eut pas le temps de lui demander ce qu’elle faisait ici. Il prit l’arme et marcha devant elle.
Il n’avait pas l’habitude de laisser les femmes se tenir devant lui pour le protéger, surtout cette femme qu’il chérissait. Il ne la laisserait pas risquer d’être en première ligne.
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