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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Tôt le matin, alors que c’était l’heure du petit déjeuner à la maison de la famille Yun, Yun Xi mit une tenue décontractée pour faire croire qu’elle était partie faire un jogging matinal, puis elle descendit de la montagne.
Après être montée à l’étage pour se changer, elle entra dans la salle à manger, où, comme elle s’y attendait, l’atmosphère était assez tendue.
Le visage de Chen Lixue semblait caractéristique d’une maîtresse qui avait pris les devants. Elle semblait particulièrement satisfaite.
D’un autre côté, Liang Xiuqin avait l’air hagard et avait des cernes sous les yeux. Elle ressemblait à un panda. Depuis que Chen Lixue avait emménagé, Liang Xiuqin ne devait pas bien dormir la nuit.
En voyant Yun Xi revenir de son jogging matinal, Liang Xiuqin la regarda avec des poignards sortant de ses yeux. Ses yeux semblaient particulièrement venimeux alors qu’elle la fixait.
S’il n’y avait pas eu cette misérable fille qui avait décidé de laisser Chen Lixue rester, elle n’aurait pas eu à s’inquiéter autant.
Si Chen Lixue et Yun Yuanfeng ravivaient vraiment les flammes un jour, elle ne laisserait jamais ce fléau s’en tirer à bon compte.
« Maman, tu n’as pas bien dormi la nuit dernière ? » demanda Yun Xi en prenant une bouchée des boulettes de pâte à la vapeur.
Cela aurait été bien si elle n’avait rien dit, mais, après qu’elle ait demandé, tout le monde à table regarda Liang Xiuqin.
Le visage de Liang Xiuqin pâlit et, alors qu’elle était sur le point de gronder sa fille, Yun Xi parla la première : « Maman, tu n’as pas dormi toute la nuit parce que tatie a emménagé ? Tatie est ta sœur, alors pourquoi la détestes-tu autant ? »
Ses mots étaient manifestement destinés à mettre de l’huile sur le feu.
Peu importe que Liang Xiuqin ait eu cette pensée, maintenant, puisque Yun Xi l’avait dit si clairement, même si elle ne détestait pas sa sœur, tout le monde penserait que c’était le cas.
Bien sûr, dès que Yun Xi eut fini de parler, Liang Xiuqin fit claquer ses baguettes.
« Tais-toi ! Avec toi déblatérant autant de bêtises, comment puis-je manger correctement ? »
Puisque Liang Xiuqin s’était mise en colère, elle l’admettait fondamentalement.
Chen Lixue était secrètement gratifiée, mais son visage paraissait encore contrarié. « Depuis que Xiuqin vit en ville depuis si longtemps, elle regarde de haut ses parents pauvres de la campagne… »
Liang Xiuqin renifla froidement et regarda Chen Lixue d’un air moqueur. « Que je dorme bien ou pas n’a rien à voir avec toi. Je suis l’hôte, et tu es l’invité. Ne sois pas une telle reine du drame. »
Yun Xi gloussa. Aujourd’hui, sa mère avait appliqué ce qu’elle avait appris la veille, en utilisant les mêmes mots que Yun Xi avait utilisés pour donner une gifle à Chen Lixue hier.
Elle avait délibérément souligné la différence entre l’hôte et l’invité, juste pour que Chen Lixue sache clairement quelle était sa place, afin qu’elle n’essaie pas de la commander en tant que sa tante.
Maintenant, ses mots étaient utilisés par Liang Xiuqin pour donner une autre gifle à Chen Lixue, et il ne fait aucun doute que Chen Lixue en ressentirait du ressentiment.
C’était une bonne chose. Ça lui évitait d’avoir à ajouter de l’huile sur le feu.
« Grande sœur, comment peux-tu calomnier notre mère devant une étrangère ?! Même si elle est la tante qui t’a élevé, c’est notre mère. Tu ne défends pas notre mère, mais tu défends une étrangère à la place. Quel outrage ! »
« Je n’ai pas défendu ma tante. Maman n’a-t-elle pas dit que ça n’avait rien à voir avec ma tante ? Tu insinues que maman a délibérément ciblé notre tante. »
« Taisez-vous, vous tous ! » Liang Xiuqin jeta un regard furieux à Yun Xi, puis tourna la tête et donna un coup de pied à Yun Ziling pour l’empêcher de poursuivre la discussion.
Yun Xi leva les sourcils. Une coéquipière tête de mule comme Yun Ziling était née pour tirer sa mère vers le bas.
Après le petit-déjeuner, Yun Xi demanda à la gouvernante de l’aider à garder un œil sur les activités de la maison.
Avec sa deuxième tante à la maison, elle n’était pas trop inquiète.
Peu importe le bruit qu’ils faisaient, elle avait toujours les preuves dans ses mains, donc elle n’avait pas peur qu’ils ne puissent pas être traités.
…
Sur la montagne Tianyu, Yun Xi sortit de la voiture et vit Mu Feichi sortir du manoir Mu, avec Grand Blanc marchant à ses côtés.
Mu Feichi était vêtu d’un manteau de laine vert d’aspect militaire, d’un pull noir, d’un pantalon noir, de bottes Martin, et d’un sac à dos noir sur son épaule droite. Il avait l’air suave et beau.
Contrairement à ces hommes d’affaires qui traînent une valise encombrante derrière eux lorsqu’ils voyagent, son apparence avait le style d’un soldat en mission.
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