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Chapitre 497 – Un peu froid
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Chapitre 497 Un peu froid

Zhou Wen savait qu’il n’était qu’un chat et qu’il avait perdu sa force. Il ne pouvait définitivement pas gérer la situation actuelle. Heureusement, il avait toujours la possibilité d’envoyer des messages. Plus tôt, il avait contacté An Sheng en voyant le téléphone de Gu Dian où il nourrissait les chats avant qu’il ne parte. Il lui avait dit de se précipiter le plus vite possible.

Cette affaire ne pouvait pas être résolue par la force. Même tuer Lu Kaide était inutile. Autrement, Gu Dian aurait réglé ce problème lui-même et n’aurait pas été menacé par Lu Kaide.

Lorsque Lu Kaide vit An Sheng, il se retourna immédiatement et voulut courir. Il n’avait pas réussi à faire plus de quelques pas avant qu’An Sheng n’ait placé une dague près de son cou.

“Que faites-vous, je suis un étudiant de l’université”, demanda Lu Kaide.

An Sheng dit indifféremment, “Je n’ai pas besoin de savoir qui tu es, tu es fini.”

“Gu Dian, pourquoi ne me sauves-tu pas?” Lu Kaide cria en direction de Gu Dian.

An Sheng dit à Gu Dian sans se presser: “Zhou Wen m’a demandé de venir. Il m’a déjà parlé de ton histoire. Il veut que je transmette le message disant de le croire. Laisse moi gérer tout ça.”

“Gu Dian, tu sais ce qui se passera si je meurs.” Lu Kaide savait que Gu Dian était son pilier.

Il avait entendu parler du nom d’An Sheng auparavant. Étant venu à Luoyang pour accomplir une mission, comment pouvait-il ne pas connaître le célèbre An Sheng?

Gu Dian serra Zhou Wen dans ses bras et réfléchit un moment avant de hocher légèrement la tête.

Les coins de la bouche d’An Sheng se retroussèrent alors qu’il révélait un sourire. La dague dans sa main était déjà pressée contre la peau de Lu Kaide.

“Réponds à mes questions, je ne veux pas entendre quoi que ce soit d’inutile.”

Lu Kaide ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais An Sheng continua: “Si tu me fais perdre mon temps, je pourrai simplement utiliser le Sort de vol de mémoire pour obtenir directement les informations que je veux de votre cerveau.”

L’expression de Lu Kaide changea radicalement, comme s’il hésitait.

“N’essayez pas de te suicider. Si je ne veux pas que tu meurs, même le Roi des Enfers ne peut pas te tuer”, dit indifféremment An Sheng.

“Si je dis tout, peux-tu me donner un moyen de m’en sortir?” Lu Kaide dit les dents serrées.

“Oui,” répondit An Sheng.

“Jure le.” Lu Kaide n’avait pas d’autre choix. Il était déjà plus qu’un morceau de viande sur le bloc à découper. Il ne pouvait que prendre un pari. Il ne voulait pas mourir.

L’expression d’An Sheng ne changea pas. Il jura que s’il allait à l’encontre de sa parole, il mourrait d’une mort horrible. Puis, il demanda à Lu Kaide à propos de Gu Dian.

En raison de la présence de Gu Dian, Lu Kaide ne semblait pas mentir. Il expliqua tout clairement.

Il avait un enregistrement vocal de Gu Dian. C’était une conversation avec lui. À l’époque, Gu Dian l’avait traité comme son seul bon ami, alors il lui avait tout dit.

Lu Kaide n’avait donné cet enregistrement à personne. Il n’avait enregistré que quelques comptes en ligne et programmé une sortie automatique. Si personne ne changeait l’heure de sortie, l’enregistrement et l’article qu’il avait écrit seraient libérés.

An Sheng n’écouta pas l’enregistrement. Il effaça directement tout.

“Où sont les copies? Ne me dites pas qu’il n’y en a pas.” Après qu’An Sheng l’ait supprimée, il regarda Lu Kaide et lui demanda.

“Dans un ancien livre grec sur la bibliothèque de mon compagnon de dortoir, personne ne le lira”, répondit Lu Kaide.

Après ça, An Sheng posa des questions sur les origines de Lu Kaide. Il admit qu’il était un agent de terrain nourri par le Bureau des Enquêtes Spéciales. Il était entré a l’université du crépuscule pour surveiller la famille An, le chancelier et les tuteurs. Il avait récemment reçu une mission pour trouver un moyen de ramener Zhou Wen au quartier général, c’est pourquoi il avait essayé d’utiliser Gu Dian.

Après un long moment, Lu Kaide dit, “J’ai tout dit, peux-tu me laisser partir maintenant?”

“Tu as tout dit, mais comment savoir si c’est vrai?” An Sheng regarda calmement Lu Kaide.

“À ce stade, je n’ai pas besoin de mentir”, dit Lu Kaide.

“Ce n’est peut-être pas le cas. C’est une affaire très importante. Je dois vérifier moi-même”, dit An Sheng alors qu’une flamme noire s’élevait de son corps. Les flammes flottèrent vers Lu Kaide comme des fantômes et s’enfoncèrent dans son cerveau.

“Ah… Tu m’as juré de me laisser vivre… Sinon, tu mourras d’une mort horrible…” S’exclama Lu Kaide, horrifié. Il avait grossièrement deviné qu’An Sheng essayait de lui arracher ses souvenirs. Malgré ses efforts désespérés, il était incapable de bouger son corps.

“Avant de venir ici, tu as du apprendre que j’ai le surnom d’Adjutant du Diable, n’est-ce pas?” An Sheng dit à Lu Kaide avec un sourire.

“Tu… Tu ne peux pas me faire ça… Tu ne peux pas…” Lu Kaide était choqué et furieux, ses yeux remplis de désespoir, de colère et d’indignation.

La douleur qui allait directement dans son âme semblait trancher son cerveau petit à petit. Cela lui donnait envie de crier de douleur, mais il ne pouvait pas faire le moindre bruit.

An Sheng le regarda froidement alors que les flammes noires sur son corps s’infiltraient dans son cerveau. Les yeux de Lu Kaide perdirent progressivement leur concentration.

Lorsque les flammes démoniaques sortirent du cerveau de Lu Kaide et retournèrent à An Sheng, Lu Kaide était déjà devenu un cadavre froid. Même dans la mort, son visage était tordu par la douleur.

An Sheng ouvrit le sac en tissu qu’il avait apporté et rangea le cadavre de Lu Kaide. Après l’avoir passé par-dessus son épaule, il dit à Gu Dian: “À l’avenir, à part Zhou Wen et moi, personne ne sera au courant de tes affaires. Malheureusement, il n’y a aucun moyen de faire taire moi et Zhou Wen.”

“Merci… Merci à vous deux…” Gu Dian dit ces deux mots un peu maladroitement. Il ne l’avait jamais dit auparavant.

“Ne dis pas ça. Tu n’as pas besoin de remercier quelqu’un qui est ton ami.” Après qu’An Sheng eut dit cela, il partit avec le cadavre de Lu Kaide.

“Ami?” L’expression de Gu Dian devint étrange.

Dans le passé, il avait pu croire qu’il avait des amis. À ce moment-là, Lu Kaide l’avait ému et l’avait traité comme un véritable ami. En fin de compte, tout ce qu’il avait obtenu était une trahison. Depuis lors, il préférait être avec des chats plutôt que des humains. Il ne croyait plus ni aux humains ni aux amis.

Bien qu’il n’y croyait toujours pas, il y eut un léger changement dans son cœur.

Au moins, Gu Dian croyait qu’une fois que cette affaire serait résolue, il n’aurait plus besoin d’être menacé et de faire des choses qu’il ne souhaitait pas faire.

“Je… suis enfin libre…” Gu Dian reprit ses esprits et leva le chat dans ses bras. Il sourit.

À son avis, ce petit chat lui avait donné de la chance, lui permettant d’être enfin lui-même.

Gu Dian leva le chat dans les airs et révéla un sourire qui venait du fond de son cœur. Bien qu’il soit aussi féroce qu’auparavant, il était difficile pour les gens de ne pas sourire avec lui. Le chat tigré révéla également un sourire.

À ce moment, Gu Dian sentit soudainement le chat dans sa main devenir plus lourd. Son corps changea également. En un clin d’œil, le chat que Gu Dian élevait était redevenu un homme.

Leurs regards se croisèrent et l’air sembla se figer à cet instant. Le sourire sur les visages de Gu Dian et de Zhou Wen disparut progressivement.

Une douce brise souffla et Zhou Wen eu un peu froid.

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