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Chapitre 485 : Sa protection était déraisonnable et sans limites
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Sachant qu’il était inquiet pour elle, Yun Xi lui caressa le visage, espérant le faire se sentir mieux.

Ses mains douces étaient chaudes et douces au contact de son visage. On aurait dit qu’elle essayait de lui faire plaisir.

Mu Feichi baissa les yeux pour la regarder. Même s’il était en colère contre elle, en voyant le regard suppliant sur son visage, sa colère serait étouffée, quelle que soit son ampleur.

Même un acier extrêmement fin pouvait être fondu par ses mains.

Il n’y avait jamais cru auparavant, mais maintenant qu’il était tombé éperdument amoureux d’elle, il était obligé de le croire.

« À l’avenir, tu n’as pas le droit d’agir en premier et de me faire un rapport plus tard, sinon… »

« Plus jamais ça ! » Yun Xi lui lança un regard et répondit rapidement.

Craignant qu’il ne la croie pas, elle tendit également la main pour faire un vœu. « Je vous promets. J’en discuterai avec vous si j’ai quelque chose à faire à l’avenir. C’est juste que… »

Mu Feichi rétrécit légèrement ses yeux. « Juste que quoi ? »

« J’ai peur qu’une fois que vous aurez appris les stratagèmes que je prépare contre ses morveuses, que je puisse vous paraître très vicieuse, haineuse et cruelle. »

Pour une raison quelconque, elle ne voulait pas qu’il voie son côté sans scrupules.

Les conspirations et les intrigues entre filles, lorsqu’elles allaient jusqu’à l’extrême, n’avaient aucune limite en termes de méchanceté et de vindicte. Elle ne voulait vraiment pas qu’il la voie comme ça.

Elle avait une ligne de fond, et si sa ligne de fond était piétinée, elle ne laisserait aucune échappatoire à ceux qui avaient franchi la ligne.

« Tu es différente d’elles. » Mu Feichi leva la main et lui caressa la tête. « Ta ligne de fond est plus élevée que leur morale. Quoi que tu fasses, je te soutiendrai. La chose la plus importante pour moi est que tu dois assurer ta propre sécurité. Sinon, je ne veux pas que tu penses même à faire quoi que ce soit. »

Il avait toujours été protecteur envers elle, et sa protection était déraisonnable et n’avait pas de limites.

Si quelqu’un osait porter la main sur sa femme, il se fichait de la cruauté de sa méthode de vengeance, car elle était ce à quoi il tenait.

Faisant une garantie solennelle, Yun Xi hocha la tête. « J’ai un fort sens de l’auto-préservation. Je ne me jetterai pas à l’eau sans une totale assurance. »

« C’est génial que tu aies un fort sens de l’auto-préservation. » Mu Feichi renifla doucement, jeta la serviette dans l’évier et la tira hors de la salle de bain.

Alors qu’elle était allongée sur le lit et que Mu Feichi était assis sur le bord du lit, il versa un peu d’alcool à friction et la frotta légèrement sur le gros bleu à sa taille.

Une si grosse ecchymose sur sa peau pâle était une terrible horreur.

« Ahhhhhhhhhh ! »

Yun Xi tourna brusquement la tête et lança un regard agacé à l’homme.

Son regard fit se lever les sourcils de Mu Feichi. Il commença à déverser sa colère. « Alors, tu ressens vraiment la douleur ? Supporte-la ! »

« Vous ne pouvez pas être plus doux ? Ne savez-vous pas comment être doux et tendre ? Jeune Maréchal Mu ! »

« Excusez-moi. Je ne suis doux et tendre qu’avec les femmes, pas avec les garçons manqués. »

Il lui reprochait encore de s’être précipitée en avant de façon imprudente, alors il n’avait pas été tendre avec elle. Il voulait clairement utiliser cette opportunité pour lui donner une leçon.

Yun Xi serra les dents à cause de la douleur. Elle continuait à haleter.

Elle tourna la tête et le regarda fixement en serrant les dents et en disant : « Vous vous comportez comme un enfant de trois ans, ne pouvez-vous pas être plus mature ? ».

Quand il se mettait en colère et qu’il était obstiné, il agissait de façon extrêmement immature.

Elle avait pensé que tant qu’elle lui céderait, l’affaire serait terminée, mais…

Cependant, la pire torture était encore à venir.

Le visage de Mu Feichi était calme et posé. Il la regardait avec une expression très sérieuse, comme si c’était elle qui était déraisonnable et immature.

« Allonge-toi ! » Mu Feichi la poussa en arrière.

Il continua à appliquer l’alcool à friction sur sa taille, mais ses mouvements étaient devenus plus doux.

Lorsque sa paume froide pressait et frottait contre sa taille blessée, elle dégageait faiblement une sensation de chaleur sèche.

« Les personnes que vous avez envoyées pour s’occuper de Lin Sen sont-elles revenues avec des nouvelles ? Où sont-ils maintenant ? Sont-ils retournés à l’appartement ? »

« Yep, mes hommes sont en surveillance là-bas. Ne t’inquiète pas. Ils ne les laisseront pas s’échapper ! »

Il la couvrit avec l’édredon. « Tu as beaucoup travaillé ce soir. Va dormir maintenant. Il y aura un bon spectacle demain. »

« Et vous ? »

« Pourquoi, tu m’invites à dormir avec toi ? »

« … » Yun Xi renifla doucement, puis ajusta la couette sur son corps et ferma les yeux.

Elle sombra rapidement dans un sommeil très très profond. Elle était vraiment fatiguée.

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