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Chapitre 484 : Il n’existe rien de tel qu’un plan parfait
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Il n’y avait rien de tel qu’un plan parfait. Du moins à son âge, il serait difficile de trouver quelque chose de parfait.

Même lui avait grandi lentement après avoir connu de nombreux essais et échecs. Il se sentait profondément impressionné par le fait qu’elle avait osé mettre au point un plan aussi grandiose à son âge, et qu’elle avait même osé agir en premier et lui en parler plus tard.

Si ce plan n’avait pas réussi sans aucune faille, il l’aurait sévèrement punie.

« Il n’y aurait pas eu d’échappatoire. Vous avez amené tellement de gens. Si j’avais vraiment été retenue en otage, ce n’est pas comme si vous ne seriez pas venu à mon secours, n’est-ce pas ? »

Lorsqu’elle avait déployé ce stratagème, la première chose qu’elle avait considérée était ce dont Mu Feichi était capable.

Elle croyait en lui de tout cœur.

C’est précisément en raison de sa confiance absolue en lui qu’elle avait osé s’impliquer.

« Si tu avais vraiment été prise en otage, je ne serais certainement pas venu te sauver. »

Il lui lança un regard furieux. Pinçant son menton pour la faire tourner et la mettre face à lui, il lui rappela en parlant lentement, en soulignant mot à mot ce qu’il avait à dire : « Je ne plaisante pas avec toi. »

« … » Yun Xi déglutit et hocha légèrement la tête.

Elle savait qu’il ferait tout ce qu’il avait dit qu’il ferait. C’était un homme de parole.

Si elle le provoquait, c’était sa façon ou l’autoroute.

En voyant qu’elle se comportait si bien et qu’elle avait cédé, il se sentait un peu moins en colère. Il se redressa et lâcha sa main qui était sur son épaule.

Puis il toucha le bras de Yun Xi par inadvertance, et Yun Xi haleta soudainement de douleur.

Cherchant à examiner l’endroit qu’elle avait réflexe de couvrir de ses mains, Mu Feichi souleva son manteau.

« Jeune Maréchal Mu, ne faites pas l’idiot. Je vais bien. » En serrant les dents, Yun Xi esquiva sa grande main tout en se déplaçant sur le côté.

Cependant, la douleur dans sa taille et ses bras était devenue vraiment insupportable, et se déplacer était extrêmement difficile.

Avec une main sur sa clavicule et une main soulevant ses vêtements, Mu Feichi la tira facilement en arrière.

Dès qu’il avait enlevé ses vêtements, il vit que sa taille était d’un violet foncé et était même devenue noire à certains endroits.

Les yeux en amande de Mu Feichi avaient soudainement l’air différent.

« Comment cela est-il arrivé ? » Sa voix maussade était maintenant pleine d’une colère incontrôlable, et l’expression intimidante sur son beau visage effrayait presque Yun Xi.

« J’ai juste été un peu négligente. »

Plissant légèrement les yeux, Mu Feichi y réfléchit pendant un moment. Puis il se souvint soudainement que lorsqu’il était sur le flanc de la montagne, il avait vu les deux voitures de Lin Sen percuter les portes de la voiture de Han Yaotian.

Il ne savait pas qu’elle était assise sur le siège passager à ce moment-là, exactement à l’endroit où l’avant de la voiture avait été percuté. Il savait exactement à quel point la collision avait dû être forte. Il était impossible qu’elle ne soit pas blessée.

En pensant au fait que ce genre de collision équivalait à un accident de voiture, Mu Feichi s’était senti extrêmement en colère.

L’homme arrogant renifla froidement, puis se retourna et claqua la porte de la pièce.

Avec une expression hébétée, Yun Xi leva la tête, toucha sa taille qui lui picotait, et supporta la douleur en se levant pour aller chercher de l’eau chaude dans la salle de bain.

Cette blessure était une congestion due à l’impact. Ce n’est qu’après avoir utilisé une compresse chaude pour dilater ses pores, puis avoir ajouté doucement de l’alcool à friction que la congestion diminuerait.

La douleur était inévitable. Ce n’était pas comme si elle n’avait rien gagné des événements de cette soirée. Il y aurait un bon spectacle qui l’attendrait demain matin.

Soudain, la porte de la salle de bains s’ouvrit avec un énorme fracas. L’homme qui était parti en claquant la porte était revenu avec la trousse à pharmacie. Il regarda Yun Xi, debout sur le sol de la salle de bain, froidement sans dire un mot.

Yun Xi cligna des yeux, puis retourna dans la salle de bain pour continuer à soigner sa blessure. Elle tordit une serviette chaude et s’en couvrit la taille.

Mu Feichi ouvrit la porte et entra. En la regardant d’un air sombre, il la vit s’appuyer contre le mur et tenir la serviette autour de sa taille avec une expression pitoyable. D’une certaine manière, il s’était radouci intérieurement.

C’est bon ! Il l’avait lui-même gâtée en lui faisant croire qu’elle pouvait s’en tirer avec n’importe quoi. Alors maintenant, il devait continuer à la gâter quoi qu’il arrive.

Avec un soupir d’impuissance, il s’avança et essora sa serviette, qui était devenue froide. Il l’humidifia ensuite avec de l’eau chaude, l’essora et la remit autour de sa taille.

Ils restèrent tous les deux debout, face à face, comme ça. La salle de bain était bien éclairée, mais l’ambiance était gênante.

Yun Xi leva les yeux et regarda cet homme qui se tenait à côté d’elle, tout près d’elle. La lumière éclairait son visage ciselé, et ses lèvres fines étaient légèrement pincées.

Il portait des vêtements décontractés. Sa silhouette frappante dégageait un sentiment de domination et en même temps d’indulgence à son égard.

Ses yeux sombres la regardaient avec angoisse et détresse.

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