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Chapitre 481 : Pourquoi est-ce toi ?
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Regarde sur la gauche. En ce moment, le Jeune Maréchal Mu s’est déjà approché par ce côté. »

Avec le tempérament de Mu Feichi, comment pouvait-il rester indifférent après avoir vu son bébé bien-aimé être menacé ?

Dans la nuit, une ombre noire sauta rapidement hors des buissons. Mu Feichi serra les poings et neutralisa les six hommes masqués restants des deux côtés à la vitesse la plus rapide imaginable.

Aucun d’entre eux n’eut le temps de réagir et, le temps qu’ils réagissent, ils avaient déjà été battus à terre.

Lin Sen commença à essayer de comprendre sa nouvelle position. Il ne savait pas combien de personnes se trouvaient de l’autre côté, mais ses subordonnés avaient tous été neutralisés, et il ne restait que lui.

À ce moment-là, il n’avait pas le temps d’évaluer ses options. Tout ce qu’il pouvait faire était de traîner Yun Xi avec lui et de retourner vers la voiture de Han Yaotian, pas à pas.

Yun Xi craignait que Mu Feichi ne fasse un geste imprudent, aussi baissa-t-elle la main pour lui faire signe.

Les yeux sombres de Mu Feichi la regardaient d’un air maussade, et il se sentait extrêmement furieux à l’intérieur.

« Jeune Maréchal Mu, laissez-moi partir. Donnez-moi le registre, sinon je tue cette fille sur-le-champ. »

« Je ne porte pas le registre sur moi. Laisse-la partir, et je te laisserai partir. »

S’avançant, Mu Feichi tira sur ses manches et regarda Lin Sen avec insistance. « Sinon, tu n’auras pas le registre ce soir, et tu ne pourras pas partir d’ici vivant. »

Lin Sen regarda le groupe de personnes qui s’approchait lentement de lui et aspira son souffle.

Tournant la tête et ouvrant la porte d’un coup de pied, il força le garde du corps sur le siège du conducteur à sortir de la voiture.

Juste à ce moment-là, Li Sinuo essaya d’ouvrir la porte et de sortir de la voiture également. Lin Sen repoussa Yun Xi, sauta rapidement dans la voiture, ferma la porte avec un claquement, et la verrouilla.

« Ouvrez la porte. Laisse-moi sortir ! Laisse-moi sortir ! »

Avant qu’elle ne puisse s’échapper, Li Sinuo s’était fait enfermer dans la voiture.

Li Sinuo s’était bien cachée, mais elle ne s’attendait pas à devenir un otage à l’improviste, alors que Yun Xi et Han Yaotian, qui étaient sortis de la voiture, avaient échappé au danger.

Elle se croyait saine et sauve quelques instants auparavant, mais la terreur la submergeait à nouveau. Elle était terrifiée.

« Yun Xi, Président Han, aidez-moi s’il vous plaît. Je ne veux pas mourir. Yun Xi… »

Tout à l’heure, elle avait égoïstement voulu pousser Yun Xi comme un bouclier. En ce moment, tout ce à quoi elle pensait était de laisser Yun Xi la remplacer.

« Tais-toi ! » Sur le siège du conducteur, Lin Sen démarra rapidement la voiture et cria à Yun Xi et Han Yaotian, qui se tenaient à l’extérieur : « Vous n’avez pas le droit d’essayer de me suivre, sinon je tuerai cette petite fille dans la voiture. »

Yun Xi se précipita en avant et tira sur la poignée de la portière de la voiture pour continuer à jouer la comédie. « Vous la laissez partir, et nous vous laissons partir. Ouvrez la porte. »

Sur le siège arrière, Li Sinuo tirait obstinément sur le bras de Lin Sen. « Ouvrez la porte et laissez-moi sortir. Vous, vous… faites d’elle l’otage. Elle connaît le Jeune Maréchal Mu, donc la garder en otage est un meilleur pari pour vous. S’il vous plaît, laissez-moi partir. »

Dès que Lin Sen vit les silhouettes se précipiter sur lui de toutes les directions, il sut qu’il avait été piégé par quelqu’un aujourd’hui, et il ne se préoccupa pas du reste. Il appuya sur l’accélérateur et la voiture s’élança.

« Laissez-moi sortir ! Laissez-moi sortir ! »

Li Sinuo regarda désespérément la voiture qui roulait à toute vitesse en tendant la main pour tirer sur le bras de Lin Sen.

« Tais-toi ! » Lin Sen tourna brusquement la tête et la regarda fixement. Ce n’est qu’après que la voiture ait parcouru un long chemin qu’il retira son masque.

En voyant qui était l’homme dans la voiture, Li Sinuo resta stupéfaite pendant un moment avant de finalement revenir à la réalité.

« Pourquoi est-ce toi ? »

En le voyant, Li Sinuo avait oublié qu’elle avait pleuré. Ne sachant pas quoi dire, elle le fixa d’un air hébété.

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