Un niveau où l’on pourrait créer des explosions simplement en agitant les poings… Ce devait être bien plus haut que celui du cruel maître de l’île !
Les indigènes jugèrent qu’ils seraient capables de se rebeller et d’obtenir la liberté après avoir atteint l’étape où ils pourraient sentir le Qi dans leur corps et faire du bruit en frappant le vide avec leurs poings.
Après s’être rappelés à quel point le maître de l’île était cruel, les larmes leurs montèrent aux yeux.
S’ils écrivaient mal une lettre, il leur frappait les paumes jusqu’à les faire devenir complètement rouges.
S’ils faisaient des erreurs en récitant de mémoire, ils étaient privés de nourriture. Parfois, ils ne mangeaient rien de toute la journée.
S’ils commettaient trop d’erreurs en écrivant, ils étaient pendus à un grand arbre à l’extérieur de la tribu et fouettés impitoyablement. La douleur était insupportable.
Le pire était qu’après que les nouveaux instructeurs avaient commencé à les guider, les indigènes avaient découvert que ce que le violent maître leur avait enseigné pour écrire en chinois était complètement faux ! Ils avaient réalisé que ses lettres mal tracées et les normales étaient complètement différentes !
Tout ce qu’ils avaient appris… était… faux…
Ils ressentaient une amertume extrême. Cependant, ils n’osaient pas le dire à leur tortionnaire. Sinon, ils pourraient mourir de faim ou être battus à mort suspendus à un arbre !
Mais chaque fois qu’il y avait de l’oppression, la résistance s’organisait ! Par conséquent, ils avaient décidé d’apprendre cette technique martiale sans égale. Ils voulaient devenir forts, et se rebeller contre le cultivateur !
Alors, ils lui feraient écrire leurs propres lettres. S’il ne pouvait pas les apprendre correctement, ils le laisseraient mourir de faim. S’il faisait des fautes en écrivant, ils frapperaient ses paumes, et s’il faisait des erreurs en récitant de mémoire, ils le pendraient à un arbre et le battraient !
Après avoir imaginé cette scène de rêve, les indigènes se mirent à baver.
Là-dessus, ils se jetèrent corps et âme dans leur entraînement pour maîtriser cette technique martiale hors pair appelée “L’heure de l’appel !”
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Gao Moumou retint un sourire.
Le “Blabla no Jutsu” de Joseph avait atteint un niveau effrayant. Même dans cette situation où il n’avait aucun levier pour leur mettre la pression, il avait réussi à tromper tant d’hommes et de femmes pour leur faire pratiquer L’heure de l’appel ! avec lui.
Dans les temps anciens, peut-être aurait-il même réussi à fonder une nouvelle école d’arts martiaux… L’École de l’Heure du Poing ? Ou peut-être L’École de l’Appel du Poing ? Bref, Gao Moumou jugea que leur rêve de battre le maître de l’île n’avait pas beaucoup de chances de se réaliser…
Le jeune homme voyait déjà la scène. Des sauvages entouraient l’homme au coupe-vent noir après avoir maîtrisé la technique martiale sans égale et exécutaient une série de gymnastique pour enfant.
Terrible !
Il en conclut que le grand arbre à l’entrée du village serait chargé de fruits locaux impitoyablement fouettés à ce moment-là.
Mais bon, les gens doivent avoir des rêves pour se sentir vivants. Sans espérance, quelle est la différence entre un homme et un robot ? Alors, je vous souhaite à tous bonne chance, pensa-t-il.
Puis il repartit tranquillement, quitta les bois et retourna dans sa petite maison en terre pour dormir.
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Au final, Song Shuhang réussit à quitter le tracteur du Vénérable Blanc. Celui qui l’aida était le Jeune Maître Tueur de Phénix.
Qu’est-ce qu’ils vont faire de ces tracteurs trafiqués ? Est-ce qu’ils vont les mettre au garage et les ressortir lors de la prochaine course ?
Après tout, ils ne pouvaient pas les laisser là, comme ça… Ces engins modifiés n’étaient pas bien différents de puissants artefacts. En particulier, celui équipé d’une foreuse qui appartenait à l’Érudit Truc Grisé. Song Shuhang était sûr qu’il pouvait écraser un cultivateur de Deuxième Rang avec ce véhicule. Peut-être même qu’un cultivateur de Quatrième Rang pourrait être gravement blessé en cas de frappe directe !
Le Jeune Maître Tueur de Phénix utilisa son énergie spirituelle pour soutenir Song Shuhang, lui permettant de marcher à la surface de l’eau. Ensuite, le duo se dirigea vers l’île des indigènes et du Maître du Palais au Talisman des Sept Vies.
L’étudiant se souvint alors d’un certain point.
– « Aîné Tueur de Phénix, il y a quelque chose que je dois vous dire. » Après quoi, il sortit un gant d’argent et le lui remit.
– « Qu’est-ce que c’est ? »
– « L’Aîné Tornade vous l’a jeté en disant que c’était un cadeau pour vous. De plus, il vous a demandé si vous vouliez devenir son animal de compagnie… »
– « Ce bâtard ! J’espère qu’il mourra d’une mort douloureuse ! »
– « Ne vous inquiétez pas, j’ai refusé. »
Le Jeune Maître continua à beugler. « Vous auriez dû lui donner une bonne raclée ! Bim ! Bam ! Boum ! Sa mère ! »
– « Haha… » Il rit jaune. L’adversaire était un Vénérable… L’attaquer ? Il n’en avait pas marre de vivre ! Après quoi, Song Shuhang dit : « Peu importe, je vous laisse le gant d’argent, Aîné Tueur de Phénix ! »
– « Aidez-moi à le lui rendre ! » Il remit avec détermination l’objet dans la main du Vrai Maître.
– « Aîné, il vaut mieux que vous vous en occupiez vous-même. » Song Shuhang le lui rendit. Son sixième sens de cultivateur lui disait que le Vénérable Tornade était du genre à être extrêmement agaçant. Par conséquent, il valait mieux laisser le Jeune Maître s’occuper personnellement de son problème.
– « Arrêtez et gardez-le ! C’est vous qui l’avez accepté ! Un homme doit assumer la responsabilité de ses actes. C’est vous qui avez accepté le cadeau, alors prenez-le, même si vous devez en pleurer ! » Le monstre cultivateur le lui lança.
– « Aîné Tueur de Phénix, c’est avec votre corps que le présent a été accepté. Par conséquent, il vaut mieux que vous le rendiez vous-même. » Et Song Shuhang le lui relança.
– « Merde, c’est de votre faute, c’est vous qui avez accepté le cadeau en mon nom ! » Le Jeune Maître Tueur de Phénix le lui rendit.
– « J’ai refusé son cadeau ! Mais l’Aîné Tornade me l’a quand même lancé. J’ai fait de mon mieux ! » Le jeune homme le lui renvoya en ajoutant : « Aîné, arrêtez de me le mettre dans les mains ! Je ne l’attraperai plus ! »
Tueur de Phénix avait l’objet dans les siennes… Il voulait s’en débarrasser, mais ne savait pas comment faire.
Si le Roi des Mers avait vu cette scène, son gros œil aurait certainement commencé à pleurer.
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Après un long silence…
– « Très bien… J’accepte ce gant d’argent, » déclara le Jeune Maître Tueur de Phénix.
– « C’est mieux comme ça. C’est juste un gant. Au pire, jetez-le dans votre coffre au trésor. »
– « Hé hé ! » Il hocha la tête. « Bien… Jeune ami Song Shuhang, j’ai entendu les autres Daoïstes dire que vous avez surveillé Doudou. Est-ce vrai ? »
– « Hein ? Oui. »
– « Mon jeune ami, vous avez dû beaucoup souffrir. » Tueur de Phénix baissa les yeux et soupira, ému. « Doudou est vraiment un fauteur de troubles. »
Song Shuhang fut troublé par ce changement soudain d’attitude. Il se força à sourire et dit : « Aîné, vous exagérez. En fait, il m’a beaucoup aidé. »
– « Jeune ami Song Shuhang, ne vous forcez pas à prendre la défense de ce chien stupide. Je sais à quel point cela a dû être difficile. » Il fit un pas en avant pour se rapprocher de lui. Il attrapa sa main et dit : « J’ai un cadeau pour vous… Acceptez-le en guise de remerciement pour avoir pris soin de ce pékinois. »
– « … » Oui. Un gant d’argent était apparu dans sa main.
Le brusque changement d’attitude était dû au fait qu’il cherchait une excuse pour le lui refiler !