Le Plus Jeune Fils du Maître Épéiste | Swordmaster's Youngest Son | 검술명가 막내아들
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Chapitre 168 : Le fragmenteur du chaos (3)
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Emperor Penguin

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Bruissement, bruissement.

En même temps que le bruissement des feuilles, une femme émergea de l’ombre parmi les branches des arbres.

Des cheveux roux et un costume, la femme qui était assise à côté de Jin à la porte de transfert. La femme examina son environnement, puis descendit de l’arbre en sautillant.

« Oh, petit frère ! Jin ! Hehehe ! »

Une voix très excitée.

Elle suivait Jin depuis qu’elle l’avait trouvé au Royaume Kon. Il avait utilisé son Œil de l’Esprit pour la détecter.

Il n’avait jamais prévu cela, mais c’était parfait.

« J’étais tellement fatiguée de t’ignorer dans le train ! »

« Moi aussi. Comment vas-tu, ma sœur ? Et puis, c’est quoi ce déguisement ? Je croyais que tu t’étais teint les cheveux avec du sang. À la porte de transfert, en tout cas. »

« Owal m’a dit que si je te rencontrais à nouveau, Père te tuerait. Alors j’ai teint mes cheveux avec ma couleur préférée. J’ai aussi maquillé mon visage, héhé. »

« Hm… Je ne vois pas le rapport. »

Jin mit ses émotions de côté et se souvint d’un avertissement.

-Il m’a également prévenu par ton intermédiaire. De ne jamais penser à utiliser grande sœur Yona.

L’avertissement de Cyron qui accompagnait le Cuirasse de Lumière Noire – de ne pas utiliser Yona.

Cependant, Jin ferma les yeux et voulut utiliser le pouvoir de Yona. Il n’était pas en train de tuer Bouvard, juste une petite faveur pour écouter les conversations…

‘Même si Père l’apprend, ne sera-t-il pas d’accord avec ça…?’

Ce n’était pas illégal si personne ne le découvrait.

Et même s’il se faisait prendre, il pourrait annuler la punition en offrant un majestueux buste de Cyron.

‘Qu’est-ce que j’ai dans la tête ? Si Père était quelqu’un qui jetait un coup d’œil sur les crimes, notre clan ne serait jamais devenu si grand. Je ne me ferai pas prendre. Jamais.’

« Ne t’inquiète pas ! Owal a dit qu’il garderait le secret lui aussi. De plus, mes sens ont été renforcés et personne ne nous a poursuivis. »

« Dieu merci. Mais je me déplaçais tout en gardant l’œil ouvert. »

« Alors, pourquoi m’as-tu appelé ? »

« À moitié parce que je voulais revoir ton visage, et à moitié pour te demander une petite faveur. Quoi qu’il en soit, regarde ça. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

Jin sortit une mystérieuse fiole contenant un liquide noir. Il dévissa le bouchon et but la bouteille.

« Keugh, l’antidote des Mille Poisons. Je l’utilise bien. Je devrais montrer le cadeau que tu m’as offert, tu sais ? »

« Ahahahaha…. Jin, tu es trop drôle. C’est du poison de mousse noire. Il est très difficile de s’en procurer. Ce sont tes amis qui te l’ont offert ? »

« Oui. »

« Je vais les tuer. Comment ont-ils pu donner une telle chose à mon frère ? »

« Je leur ai demandé de me l’offrir. »

« Tais-toi. Je n’aime pas ça du tout. »

Les yeux de Yona devinrent vifs, et Jin secoua frénétiquement les mains pour la calmer. Si elle découvrait qu’il avait été empoisonné dès son réveil, Yona les tuerait.

« Heh. Tout de même, vu que l’antidote a bien fonctionné, ça fait du bien ! »

Après avoir retrouvé Yona après deux mois, elle était encore difficile à cerner. Cependant, Jin ne la détestait pas pour autant, et il n’éprouvait même pas de pitié.

Yona n’aimait pas la sympathie pour les actions bizarres qu’elle faisait.

« Alors, quelle est la faveur ? »

« À partir de maintenant, je vais rencontrer un fragmenteur nommé Bouvard Gaston. Si tu le peux, écoute-le. Qu’il marmonne pour lui-même ou qu’il discute avec quelqu’un d’autre. »

« Simple, d’accord. Par contre, quand j’aurai fini, tu devras jouer avec moi. »

« Tu vas devoir le surveiller pendant des jours. Si tu es d’accord. »

 

Les frères et sœurs bavardèrent et se promènèrent ensemble dans la forêt. Après environ deux heures de marche, ils aperçurent un panneau indiquant : “Explosion artistique”.

L’atelier de fragments de Bouvard Gaston.

L’atelier se trouvait au sommet d’une colline peu profonde, se teintant dans le soleil couchant.

Des tonnes de fragments, petits et grands, s’étalaient devant l’atelier. Ce qui était fascinant, c’est que chaque fragment dégageait une étrange aura, même à distance.

‘C’est choquant. Même pour quelqu’un qui n’est pas un expert, j’ai pu le sentir. Suffisamment pour que d’autres artistes se sentent désespérés.’

En se rapprochant et en jetant un coup d’œil, on pouvait constater que c’était vrai. Tout ce qui était fragmenté pour avoir l’air vivant semblait bouger lorsqu’on le touchait, et chaque objet inanimé semblait plus dimensionnel que l’objet original.

Yona fixa les fragments. Au lieu de tomber dans l’admiration, ses yeux semblaient mal à l’aise et en colère.

« Grande sœur ? »

« Ces fragments… »

« Tu vas bien ? »

« Ah, oui. Euh… C’est un peu embarrassant. C’est… Quelqu’un comme moi qui a fait ça. Je le sais, c’est tout. »

« Excusez-moi ? Quelqu’un comme toi ? »

‘Est-ce que c’est à cause de ses pouvoirs spéciaux ?’

Cette pensée lui traversa l’esprit, mais il ne demanda pas.

« Très intéressant. Peux-tu me dire maintenant comment tu as trouvé cet endroit ? »

Jin réfléchit une seconde, puis déversa les informations qu’il avait obtenues de Mato Baker. Yona était quelqu’un en qui il pouvait avoir autant confiance qu’en Luna.

« Hm, c’est donc ce qui s’est passé… Le Transformateur ? Ce fragmenteur ? Et tu l’as battu au banquet. »

« Je n’en suis pas encore très sûr. Je suis juste venu voir si je pouvais découvrir certaines choses. »

« D’abord, je vais effacer mes traces. Même si tu ne peux pas me détecter, ne pense pas que je t’ai abandonné. »

Juste après avoir fini sa phrase, elle disparut. Il avait beau ouvrir son Œil Mental, il ne parvenait pas à détecter la position ou l’existence de Yona.

‘C’est donc sa force totale. On dirait qu’elle s’est cachée entre les fragments. Avant cela… sa réaction était étrange. Grande sœur Yona et Bouvard sont des personnes similaires…?’

Clang, clang !

Il secoua d’abord la cloche de la porte. Les fragmenteurs de Curano opéraient souvent sous terre, ils ne pouvaient donc pas entendre les clients frapper à la porte.

Bruit sourd, bruit sourd !

Après avoir secoué la cloche pendant un certain temps, des bruits de pas résonnèrent. Bouvard monta l’escalier en traînant son lourd corps, comme s’il était énervé.

La porte s’ouvrit.

« Quel genre… »

d’avorton….

Ne parvenant pas à poursuivre ses paroles, Bouvard fixa Jin pendant un certain temps.

« Bouvard Gaston. Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus. »

« Eeeek ! Qu’est-ce que tu crois faire ici ?! »

Il sortit une poignée de sel de sa poche et la jeta sur Jin.

Pour lui, les personnes qui venaient dans son atelier étaient des clients de la “petite bourgeoisie”, c’est pourquoi il avait toujours du sel à disposition.

Et parmi les voyous, Jin était le pire.

Fwing !

Fwip !

Jin esquiva rapidement les projectiles et ne reçut pas un seul cristal de sel.

« C’est un peu dur. Je suis venu en tant que client aujourd’hui. »

« Client, mon cul. Je ne prends pas de clients comme toi ! »

« Oh, tu vas être comme ça ? Je ne suis pas différent de ton sauveur. »

« Saaaaaauveur ??? Saaauveeeeurrr ?!?! »

« Si mes frères et sœurs ou un chevalier gardien avaient entendu ce que tu as fait au banquet, on t’aurait arraché les membres. Tu n’aurais jamais rêvé de fabriquer de si beaux fragments. »

« Ferme-la et meurs ! »

 

Crack !

Le poing de Bouvard heurta le menton de Jin.

« Pfiou, arrête maintenant. Même si je suis un successeur potentiel, c’est… »

Craquement !

Frappé deux fois, Jin sentit quelque chose se briser.

Les cordes de sa patience se brisaient.

‘Ouais, peut-être que battre ce type n’est pas si mal. Non, mais est-ce qu’il n’a pas peur, ou est-ce qu’il est juste stupide ?’

Au moment où le troisième poing s’envolait…

Bruit sourd !

Jin abattit son poing sur la tête de Bouvard.

« Kugh ! »

Ce court combat était différent de celui du banquet. Jin avait subi une transformation étonnante tandis que Bouvard était resté un pitoyable 5 étoiles.

Bouvard perdit l’équilibre et tomba en arrière, mais Jin attrapa son poignet et le maintint debout.

Une autre personne émergea alors de l’intérieur de l’atelier.

« Bouvard, qu’y a-t-il… Jeune Maître… Jin ? »

« Seigneur Vishukel… ? »

Il ne s’attendait pas à ce que Vishukel soit présent à Explosion Artistique ce jour-là.

« Jeune maître Jin, pourquoi êtes-vous ici ? N’êtes-vous pas en train de passer vos épreuves de porte-drapeau provisoire ? »

« À ce propos… »

« Seigneur Vishukel ! Ce type m’a mis dans l’embarras lors du banquet et m’a encore cherché pour me perturber… ! Aaahhh ! S’il vous plaît, tuez-le ! »

À ce moment, les yeux de Vishukel rencontrèrent le sel sur le sol. Il jeta également un coup d’œil au menton et au front légèrement enflés de Jin.

‘Ce gros dégueulasse. Ce qu’il a fait de mal est évident.’

Après avoir avalé ces mots, Vishukel prit une grande inspiration.

« …Rentre à l’intérieur, Bouvard. Excuse-toi auprès de lui. Qui me dis-tu de tuer ? »

« Pourquoi devrais-je le faire ?! »

« C’est toi qui as donné le premier coup de poing et incité à la violence. Et tu lui dis de s’excuser ? Tu n’as rien à dire pour ta défense ? »

Vishukel gronda Bouvard, dont le visage se fronça. Vishukel était très stressé à cause de lui ces derniers temps.

« Eeeerk… Pourtant, je ne peux pas m’excuser ! »

« Euh, oui, alors je vais le faire pour toi. Je suis désolé de t’avoir frappé, Bouvard. »

Jin accepta et poussa Bouvard dans l’atelier avant de serrer la main de Vishukel.

‘Cet homme calme et froid fait donc aussi partie du groupe Kinzelo… ? Sir Kashimir m’a dit que Bouvard était au-dessus de Vishukel, mais il n’en a pas l’air.’

Et Vishukel ne savait pas que Yona était dans les parages.

‘Même si Vishukel est un 8 étoiles, il doit avoir un Œil de l’esprit plus raffiné. Je suis sûr que grande sœur Yona s’adaptera en conséquence.’

Lâchant la main de Jin, Vishukel haussa les épaules.

« Je m’excuse, jeune maître Jin. »

« Ne vous inquiétez pas. Je suis venu en sachant que cela arriverait. J’aurais dû être plus patient. Je m’excuse de vous avoir causé du stress. »

« Ce n’est pas la peine. Quoi qu’il en soit, qu’est-ce qui vous amène ici… ? »

« Je voulais faire créer un buste à l’effigie de mon père, et tous les fragmenteurs de la rue de l’atelier m’ont recommandé cet endroit. C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. »

« Hm, je vois. »

« J’ai un passé difficile avec lui, mais c’est quand même le buste à l’effigie de mon père. En voyant les fragments à l’avant, il semble que je sois venu au bon endroit. Je n’ai pas pu cacher mon étonnement devant les pièces de Bouvard. »

Les yeux de Vishukel se rétrécirent.

« Jeune maître Jin. »

« Oui ? »

« Tout le monde sait que les fragments de Bouvard sont extraordinaires. Cependant, je ne comprends pas votre comportement en tant que cadet du clan Runcandel. »

« Ah, ai-je manqué de respect d’une manière ou d’une autre ? »

« C’est exact. Le jeune maître que j’ai vu au banquet n’était pas quelqu’un qui agirait en fonction d’une telle situation. En fait, si vous aviez besoin d’un buste à l’effigie de Lord Cyron, n’importe qui dans cette région aurait fait l’affaire. »

Comme s’il admettait sa défaite, Jin secoua la tête.

« Vous avez vu clair dans mon jeu. En effet, il y avait une arrière-pensée. Ce n’est pas Bouvard que je voulais rencontrer, mais vous, Seigneur Vishukel. »

Jin lança un regard brûlant à Vishukel.

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