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Chapitre 404 — Ye Qiu part
Chapitre 403 — Bonne année Menu Chapitre 405 – Un paisible évènement du festival du printemps

Quand Chen Guo arriva, elle vit Ye Qiu, lui aussi recouvert de papiers colorés. Ils se regardèrent, silencieux. Chen Guo eut mal au cœur en voyant les regrets dans le regard de Su Mucheng et s’approcha pour jeter un coup d’œil au lanceur de confettis dans ses mains :

« Tu ne peux pas le réutiliser ?

– Non. Une fois utilisé, il est cassé, dit Su Mucheng.

– Laisse-moi voir. » Ye Qiu tendit les mains. 

Su Mucheng lui donna et Ye Qiu l’étudia attentivement. Peu après, il poussa aussi un soupir :

« Oui. Il est cassé. On ne peut plus l’utiliser.

– Tu t’y connais ? s’empressa d’insister Chen Guo, mécontente du fait que Ye Qiu le condamne à mort si rapidement. 

– Regarde ici, à cet endroit… Ye Qiu pointa de son doigt le lanceur. Pour pouvoir lancer autant de confettis, il faut une puissance explosive importante, c’est pour cela qu’il s’est brisé après une utilisation. Même s’il n’était pas cassé, on ne peut pas le refermer, donc on ne peut plus l’utiliser. »

Chen Guo n’était clairement pas préparée à ce que Ye Qiu fournisse une explication logique. Et même après y avoir réfléchi quelques secondes, elle ne comprenait pas ce que l’endroit désigné sur le lanceur signifiait vraiment. Elle le regarda de nouveau :

« Comment on peut contourner ça ? On peut le faire sauter manuellement ? »

Ye Qiu secoua la tête. 

Pendant un moment, Chen Guo ne sut quoi dire. Elle se saisit du lanceur cassé, ne sachant pas si elle devait le rendre à Su Mucheng ou non. Heureusement, celle-ci se remit rapidement de ce moment de regret et le récupéra. Elle l’examina pendant quelques instants, puis le rangea dans sa poche. 

« Où est Ye Xiu ? demanda-t-elle alors.

– Il n’est pas encore réveillé, répondit Chen Guo.

– Est-ce qu’il vient de s’endormir ?

– Non, il a dormi la nuit dernière. Il a bu un peu d’alcool hier soir, dit Chen Guo.

– De l’alcool… Su Mucheng sourit : ce n’est pas vraiment un bon buveur.

– C’est certainement vrai. Chen Guo sourit également.

– Vraiment ? Vraiment ? Il s’est saoulé aussi ? demanda Ye Qiu, immédiatement intrigué après avoir entendu cela.

– Pas vraiment. Il savait quand s’arrêter de boire, contrairement à une certaine personne », le charia Chen Guo. 

Ye Qiu se souvenait encore de sa tentative héroïque de la nuit dernière pour faire comme si rien ne s’était passé. Il toussa de façon embarrassante, puis retourna à son ordinateur. Au même moment, on entendit des bruits de pas à l’étage et la silhouette de Ye Xiu apparut rapidement en haut des escaliers. Voyant Su Mucheng debout en bas, il la salua d’un signe de la main :

« Tu es venue ?

– Oui ! Su Mucheng hocha la tête, les mains derrière le dos.

– Ce type est déjà parti ? demanda Ye Xiu.

Chen Guo se déplaça sur le côté, pour qu’il puisse voir « ce type » qu’elle masquait.

« J’allais justement partir, intervint son frère en éteignant l’ordinateur avant de se lever.

– Tu rentres déjà ? Pourquoi ne pas rester et déjeuner avec nous ? dit Chen Guo. 

– Je dois y aller, répondit Ye Qiu, impuissant : si je ne pars pas maintenant, je ne pourrai pas arriver à temps pour le dîner. Je ne suis pas un fils indigne, comme une certaine personne.

– Hum, tu peux prendre ma part, et sois sage à la maison !

– Hmpff ! Mon rêve n’a pas encore été réalisé ! Dépêche-toi de rentrer. » dit Ye Qiu. 

Chen Guo était exaspérée. Son frère ne pensait-il vraiment qu’à s’enfuir ? Elle se demandait maintenant s’il avait été envoyé par sa famille pour retrouver Ye Xiu ou s’il était venu de lui-même afin qu’il garde la maison et qu’il puisse partir en toute sécurité.

« Je m’en vais maintenant. » Son départ n’était clairement pas une décision prise sur le vif. Il avait déjà descendu son pardessus et ses vêtements. Après les avoir récupérés, il salua poliment ces dames et refusa leur offre de l’accompagner. Arrivé à l’entrée, il se retourna pour faire signe à Ye Xiu :

« Je pars, idiot de frère !

– À quelle heure commence l’événement déjà ? » demanda Ye Xiu, déjà plongé dans son travail.

En voyant le visage identique au sien arborer une expression aussi sérieuse et concentrée, ce qu’il n’avait jamais vu auparavant, Ye Qiu voulut dire quelque chose. Mais, finalement, il s’abstint et sortit du cybercafé après avoir salué les deux filles, qui le regardaient, agitant simplement la main.

« Il est parti, dit Chen Guo à Ye Xiu.

– Je sais. J’ai entendu, dit Ye Xiu.

– Alors pourquoi tu n’as pas répondu.

– J’ai répondu à ma façon. Mon cœur est brisé.

– … Chen Guo resta sans voix. 

– L’événement ne commence qu’à midi ! Il est encore tôt. Emmène-moi voir où tu habites, dit Su Mucheng à côté.

– Oh bien sûr. Ye Xiu se leva. 

– Ah… » Chen Guo s’arrêta un instant, décontenancée. Il était évident que Ye Xiu et Su Mucheng étaient proches, et pourtant elle avait donné à Ye Xiu un tel espace de vie peu présentable. Et si Su Mucheng était mécontente en le voyant ? Elle ne voulait pas que son idole pense du mal d’elle ! Mais à ce stade, elle ne pouvait rien faire pour y remédier.

Ye Xiu conduit Su Mucheng à l’étage. Chen Guo ne savait pas si elle devait les suivre. 

Quand Ye Xiu ouvrit la porte de la petite salle de stockage et la présenta à Su Mucheng. Chen Guo ferma les yeux. 

« Ah, pas mal. Ça te correspond bien. » 

En entendant cela, Chen Guo sentit, d’après le ton de Su Mucheng, qu’elle n’avait pas l’air de se moquer de lui. Chen Guo jeta un coup d’œil à Su Mucheng et vit qu’elle n’était pas du tout mécontente. En ce moment, elle était en dessous de la petite fenêtre et testait sa hauteur pour voir si elle pouvait voir dehors. 

« Tu veux que je t’aide à voir ? Ye Xiu commenta ses mouvements.

– Que peux-tu voir de la fenêtre ? demanda Su Mucheng.

– Je ne vois rien non plus, dit Ye Xiu.

– Regarde !

– Qu’est-ce qu’il y a à voir ?

– J’essaie de voir si je peux voir ma fenêtre, dit Su Mucheng. 

– Oh, laisse-moi vérifier… » Ye Xiu ne le fit pas sans enthousiasme. De par son expérience et son habileté dans le jeu, il était plutôt doué pour les angles et pour juger de la distance. Il avait également vécu dans le bâtiment d’Excellent Era pendant plusieurs années, il était donc très familier avec celui-ci. Se rappelant où se trouvait la chambre de Su Mucheng, il hocha la tête :

« Je devrais être capable de la voir.

– Vraiment ? Laisse-moi voir, dit Su Mucheng. 

– Comment comptes-tu la voir ? Ye Xiu était impuissant. Su Mucheng n’était clairement pas assez grande. 

– Porte-moi et aide-moi à voir, dit Su Mucheng. 

– Tu ne dis rien, hein ? Patronne, il est temps pour toi de montrer ton enthousiasme en tant que fan ! » dit Ye Xiu. 

Des larmes coulèrent le long des joues de Chen Guo. Peu importait à quel point elle adorait son idole, elle ne l’était pas si folle que cela !

« Je vais chercher un tabouret. » Chen Guo pouvait le faire. 

Su Mucheng put finalement regarder dehors en utilisant le tabouret pour se tenir debout. 

« Je peux vraiment la voir. Su Mucheng était satisfaite. 

– Vraiment ? Vraiment ? Où ça ? Je veux voir. Chen Guo courut après son idole et monta sur le tabouret. 

– Patronne, tu n’exagères pas un peu ? dit Ye Xiu. 

– Quoi ? 

– Tu peux voir sa chambre de ta fenêtre. Pourquoi gaspiller tes efforts pour utiliser cette fenêtre ? 

– Vraiment ? Montre-la-moi. » Par conséquent, ils allèrent tous les trois dans sa chambre. Du côté de la fenêtre, Ye Xiu compta de haut en bas, de gauche à droite, indiquant la position à Chen Guo. 

« Ça semble si proche, dit Su Mucheng. 

– Ouais, ouais ! s’exclama Chen Guo. 

– On peut même se dire bonjour le matin, dit Su Mucheng. 

– Bien sûr ! Chen Guo continua à être excitée. 

– Essayons la prochaine fois, dit Su Mucheng. 

– D’accord ! D’accord ! 

– Enregistre mon numéro de téléphone, pour qu’on puisse se contacter plus facilement. » Su Mucheng sortit son téléphone portable. 

Chen Guo était déjà en train de s’effondrer de bonheur. Elle savait évidemment que Ye Xiu avait des moyens de contacter Su Mucheng, mais elle était trop gênée pour le lui demander. Maintenant que Su Mucheng lui donnait son numéro de son propre chef, elle n’allait évidemment pas refuser. 

« Ok, descendons maintenant ! Il n’y a personne en bas, rappela Ye Xiu. 

– Je suis un peu fatiguée. Laisse-moi aller dans ta chambre pour dormir un peu ! dit Su Mucheng après être sortie de la chambre de Chen Guo. 

– Pour dormir ? dit Ye Xiu avec confusion. 

« Bonne année ! » Su Mucheng applaudit soudainement et ses deux mains, cachées derrière son dos, s’étendirent soudain devant elle. Ye Xiu recula immédiatement pour l’esquiver. Chen Guo était également étonnée. Elle pensait que Su Mucheng était préparée, mais quand elle regarda à nouveau, celle-ci tenait toujours le lanceur de confettis cassé. Pourtant cette fois, aucun papier coloré ne s’envola. 

« Ha ha, c’est déjà cassé. » Su Mucheng donna le lanceur à Ye Xiu pour qu’il le voie. Même s’il était cassé, elle avait quand même réussi à le surprendre. Il n’y avait peut-être pas eu de confettis, mais elle était quand même satisfaite du résultat. 

« Oh ? Ye Xiu le prit et regarda : encore un que tu as fait toi-même ?

– Ouais ! 

– Tu as travaillé toute la nuit là-dessus, c’est pour ça que tu as sommeil ? 

– Je n’ai pas beaucoup dormi. 

– Alors, va dormir ! » Ye Xiu poussa Su Mucheng vers sa chambre dans la salle de stockage. 

– Tu veux dormir dans ma chambre ? » Chen Guo s’emporta. Elle regarda dans le vide d’un air absent peu après parce qu’elle avait réalisé qu’elle avait déjà dit ces mots trois fois depuis hier. Elle avait été poliment rejetée les deux premières fois et cette fois-ci, elle avait la même prémonition. 

« Pas besoin ! Je vais juste faire une petite sieste. Su Mucheng refusa poliment et bondit sur le lit de Ye Xiu. 

– Appelle-moi quand l’événement commence, dit Su Mucheng. 

– Tu peux dormir plus longtemps. Donne-moi ta carte de compte, dit Ye Xiu. 

– Tu vas jouer sur deux comptes ? demanda Su Mucheng. 

– Pas besoin. Laisse ma patronne t’aider à jouer ! dit Ye Xiu. 

– Oui, oui, oui ! Laisse-moi faire, laisse-moi faire. Je joue aussi artilleur. » dit Chen Guo. La suggestion de Ye Xiu avait fait d’une pierre deux coups. Su Mucheng pouvait dormir davantage et Chen Guo pouvait joyeusement jouer sur le compte secondaire de Su Mucheng. 

« Tu peux descendre quand tu auras assez dormi, dit Ye Xiu. 

– D’accord. » Su Mucheng hocha la tête. 

Ye Xiu et Chen Guo quittèrent la chambre et descendirent. Le cybercafé était décoré de la même façon qu’hier. Le vide ne pouvait pas être couvert cependant. Mais Chen Guo ne pouvait pas se soucier de ça pour le moment. Elle descendit et accrocha un panneau « FERMÉ » sur la porte. Puis, elle prit le compte « Cleansing Mist » de Su Mucheng et courut vers le jeu avec impatience. Elle était encore plus énergique que Ye Xiu. 

« Devine qui c’est ?! » Ye Xiu vit qu’à peine connectée Chen Guo avait immédiatement envoyé un message. 

« Guo Guo ? » répondit l’autre partie. Chen Guo avait envoyé son message à Soft Mist de Tang Rou. Même si cette fille n’était pas au cybercafé, il semblait qu’elle avait toujours Glory dans son cœur.

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