« Quel restaurant classe ! Mais il n’était pas là la dernière fois que je suis venu ici », dit Parmer surpris.
«Grande sœur ! Riz frit Arc-en-ciel», s’exclama Parbor. Il frappa dans ses mains, trotta vers la fenêtre de verre et rebondit dessus. Il recula de deux pas, l’air perplexe.
Gjergj se précipita vers son fils. «Oh, mon cœur, es-tu blessé ? » Une partie de lui était inquiète, tandis que l’autre voulait rire de l’adorable stupidité de son enfant.
Les clients près de la fenêtre furent d’abord surpris, mais ils ne purent s’empêcher de sourire en voyant le mignon petit garçon.
«Pourquoi ne puis-je pas entrer, Père ? », demanda Parbor.
«Parce que tu es devant une grande feuille de cristal», répondit Gjergj en souriant. Il prit sa petite main et la posa sur le verre cristal. «Tu peux la sentir, n’est-ce pas ? C’est transparent. On peut tout voir facilement au travers. »
Parbor toucha et tapota le verre froid, puis sourit. « Verre cristal ! Verre cristal ! Grande Sœur !
«On dirait qu’il a hâte d’entrer et de jouer avec la grande sœur,» dit Harrison en souriant. Puis il se tourna vers Parmer, et passa son bras autour de son épaule. «Et toi, Génie des Maths ? Et-tu excité ? »
«Pourquoi serais-je excité ? Mais ça me dérange pas de lui enseigner un peu de mathématiques si elle est mignonne», répondit Parmer les bras croisés.
Harrison hocha la tête et lui tapota l’épaule. «Oh, vous êtes si généreux ! Viens ! C’est le moment de dîner ! L’affaire de Mag est vraiment florissante ! »
«Avec ses compétences culinaires, je ne pense pas qu’il y ait encore de places disponibles pour le moment», dit Gjergj. Il prit la main de Parbor dans la sienne et entra.
Dès que Gjergj entra, il remarqua le nouveau plat devant presque tous les clients. Il était blanc et doux avec différentes garnitures, et il aimait la nouvelle odeur qui flottait dans l’air.
«Hey, mec, quel est ce plat que tu manges ? », demanda Harrison à un type assis à la porte.
« C’est du pudding au tofu. Une nourriture incroyable ! Tu devrais essayer le salé. C’est incroyable ! »dit le gars en levant son pouce.
«Non, essaye le sucré ! Fait moi confiance tu ne le regretteras pas »,dit un autre gars.
Harrison se tourna vers les enfants et sourit. «Vous avez beaucoup de chance, les enfants, vous aurez droit d’essayer un nouveau plat ce soir ! »Puis, Gjergj et lui emmenèrent les deux garçons jusqu’au bout de la file d’attente.
L’attention de Parmer était attirée par les peintures sur le mur. Merveilleuse Rodu, majestueuses Îles du Dragon, onirique Forêt des Vents, chevaliers à cheval, dragons volants, lanceurs de sorts… Chaque tableau était étrange mais aussi captivant.
«Riz frit Arc-en-ciel ! Grande Sœur ! », dit Parbor, regardant autour comme s’il cherchait quelque chose.
Les deux adorables enfants attirèrent de nombreux yeux, en particulier le plus petit avec sa coupe au bol. Une simple vue de lui suffisait à faire sourire les gens.
«Grande sœur ! Grande sœur ! », s’exclama Parbor joyeusement, les yeux brillants de joie.
Lorsque Parmer se tourna pour voir où son frère regardait, il vit Amy. Il se figea, les yeux écarquillés. Finalement, il dit: “Pourquoi es-tu là ?”
Amy était également un peu surprise, mais apparemment, elle était plus calme. «C’est le restaurant de mon père. »
«Pourquoi est-ce le restaurant de ton père ? »
«Parce qu’il est le propriétaire, je suppose. »
Parmer se sentit insulté. Il déglutit pour se calmer.
Il était très contrarié depuis le jour où ils avaient rivalisé en classe. L’équitation d’aujourd’hui avait beaucoup aidé, mais maintenant, il se sentait nerveux.
«Vous vous êtes donc rencontrés ? », demanda Gjergj, surpris. Il avait prévu de la présenter.
«C’est elle qui m’a battu en mathématiques l’autre jour», admit Parmer à contrecœur.
Gjergj et Harrison échangèrent un regard ironique.
Ils n’avaient certainement pas vu ça venir. C’était tout ce qu’ils pouvaient faire pour ne pas rire.
Mag les regarda. ‘’Donc c’est le fils de Gjergj. Pas étonnant que j’ai trouvé son visage familier. Heureusement, il n’est pas aussi gros que son vieil homme. Le plus petit doit être son second fils.’’
«Grande sœur, câlins ! », dit Parbor de sa voix enfantine en tendant les bras vers le comptoir.
«Désolé, mais tu es trop lourd», dit Amy en le regardant de haut depuis sa chaise.