La force explosive de l’homme vêtu de noir était immensément puissante !
L’autre policier avait un temps de réaction plus rapide. Il avait reculé dès qu’il avait vu son adversaire le charger, se préparant à tirer à distance.
L’homme en noir ne laissa pas à l’officier l’occasion de tirer. Il se jeta sur lui comme un tigre, puis il balaya sa jambe et donna un coup de pied avec une force imparable. La couleur se ternit légèrement sur le visage du policier qui se précipita pour parer le coup.
«Bam !»
Le bras et la jambe entrèrent en collision avec un bruit sourd. Le policier ressentit toute la violence du coup de pied dans son corps. Il cracha une bouchée de sang frais et s’écroula au sol avec son arme. L’homme en noir ricana puis roulasur le sol vers le policier, l’attrapant pour s’en servir de bouclier humain.
Plusieurs autres policiers déboulèrent sur la scène avec leurs armes pointées sur l’homme en noir. Ils crièrent furieusement, «Posez votre arme !»
«Tirez sur moi. Si vous avez les couilles, alors tirez. Hehehe !» Rigola cruellement l’homme en noir. La soif de sang imprégnait son chinois rigide, et son visage se déformait en un sourire dément. Il croyait manifestement qu’ils n’oseraient pas tirer sur lui avec leur collègue policier en travers du chemin.
La situation se déroula conformément à ses prédictions. Les sept ou huit policiers arrivés en renfort voulaient sauver leur allié et tuer leur ennemi. Ils étaient en conflit et incapables d’agir. Ils se contentèrent de continuer nerveusement à viser l’homme en noir tout en maintenant leurs positions. Une couche de sueur froide recouvrait leurs paumes.
Saisissant l’occasion, l’homme en noir tira l’arme de poing d’un policier au sol vers lui avec son talon. Il fit deux tours complets avant de s’arrêter avec son canon noir pointé directement sur les policiers.
«Meurs !»
Avec un rictus hideux, l’homme en noir préssa impitoyablement la détente.
« Bang, bang, bang !»
Un jet de feu sortit de l’entrée du canon. Les policiers sentirent le danger mais furent trop lents pour riposter. Ils ne réussirent qu’à se mettre à terre ou à s’abriter derrière les véhicules les plus proches d’eux. Même dans ce cas, il était encore trop tard. Les balles fendirent l’air dans leur direction. En un clin d’œil, cinq hommes furent abattus et trois véhicules volèrent en éclats. Des éclats de verre et d’autres débris volèrent, et des nuages de poussière s’envolaient. C’était une attaque puissante.
Après avoir abattu presque la moitié des policiers, l’homme en noir se débarrassa de son bouclier humain et se précipita sur la Corolla blanche de Zhang Dashan.
Zhang Dashan jura dans son souffle et mit le pied sur l’accélérateur, prêt à s’enfuir. Cependant, la silhouette d’un petit enfant flasha devant la voiture, et il n’eut d’autre choix que de lever le pied de l’accélérateur.
Pendant ce court instant, l’homme en noir le rattrapa. Il ouvrit la porte et se glissa sur le siège arrière. Appuyant son arme sur la tête de Zhang Dashan, il cria durement dans un chinois rigide : «Conduis, ou je te tire dessus !».
Xiao Luo pensa à faire un geste. Cependant, il remarqua que, outre le pistolet que l’homme brandissait dans sa main droite, il était armé d’une grenade à main dans sa main gauche, et il abandonna donc cette idée.
Zhang Dashan, au cours de ses nombreuses années de vie, n’avait jamais eu d’arme à feu sur la tempe, et il faillit se mouiller de peur. Sa voix tremblait alors qu’il demandait : «Gr-Gr grand frère, où dois-je aller ?»
«Va tout droit ! Tout droit, vite !»
L’homme en noir surveillait de près les mouvements de la police, regardant à gauche et à droite. Il aboya un avertissement, «Si je me fais attraper par la police, alors je vous tuerai tous les deux en premier !»
Sa main gauche tenant fermement la grenade, il tira deux coups de feu avec le pistolet de sa main droite. Un policier qui le poursuivait à distance se retourna. La visée de l’homme était impeccable.
Les coups de feu firent que le reste des policiers se mirent instinctivement à terre, ralentissant leur progression. L’homme en noir se retourna vers Zhang Dashan et cria : «Pourquoi tu ne conduis pas ? Tu veux mourir ?».
«Grand frère, ne sois pas pressé. Je conduis. Je conduis.»
Zhang Dashan démarra la voiture en vitesse, appuya sur la pédale, et le véhicule partit en trombe.
«Plus vite ! Tu dois aller plus vite !» Avec le pistolet pointé sur la tête de Zhang Dashan, l’homme en noircontinua à lui crier dessus : «Va aussi vite que tu peux. Tu ne dois absolument pas laisser la police m’attraper, ou tu seras le premier que je tuerai.»
«Je comprends !»
Terrifié, Zhang Dashan était pâle comme un fantôme, mais il s’empressa de suivre les ordres de l’homme, conduisant de plus en plus vite. Il sentait une intense soif de sang émaner de l’homme. Puisqu’il ne semblait pas hésiter à tuer des policiers, l’homme n’aurait aucun scrupule à tuer un menu fretin comme Zhang Dashan.
À ce moment-là, l’esprit de Zhang Dashan s’emballait alors qu’il se demandait s’il allait vraiment perdre sa vie ici. Il y aurait des conséquences s’il le faisait, car il était le seul fils restant de la longue lignée de la famille Zhang. S’il expirait, il n’y aurait plus personne pour transmettre le nom de la famille. Cependant, Xiao Luo était à côté de lui sur le siège passager avant, alors sa nervosité commença à s’atténuer légèrement.
«Mon ami vient d’obtenir son permis de conduire», dit soudainement Xiao Luo. «C’est un débutant et il n’est pas psychologiquement préparé à conduire. Si vous pointez une arme sur sa tête, il aura encore plus peur, et il est fort probable que nous ayons un accident. Que pensez-vous de ça, laissez-moi prendre le volant. Je suis un pilote de course, et je vous garantis que nous nous débarrasserons de la police avec ma conduite.»
L’homme en noir loucha sur Xiao Luo. «Vous le garantissez ?»
Xiao Luo répondit avec confiance : «Bien sûr. Si je ne peux pas, vous pouvez me tuer en premier.»
«Ok, je vais te croire pour cette fois. Vous deux, changez de place maintenant, vite !»
L’homme en noir ne voulait pas de dérapages imprudents, et il avait effectivement remarqué que les compétences de conduite de Zhang Dashan n’étaient pas à la hauteur. La voiture était instable, et on avait l’impression qu’ils pouvaient se retourner à tout moment.
Xiao Luo stabilisa le volant. Il jeta un regard furtif à Zhang Dashan, qui quitta le siège du conducteur.
« Ding, félicitations ! Vous avez reçu ‘Compétences de conduite folle’ et utilisé cinq cents points ! »
Dans sa tête, le son de la notification du système retentit, mais Xiao Luo n’en fut pas gêné. Lorsque Xiao Luo mit la pédale au plancher, Zhang Dashan venait de s’asseoir sur le siège passager avant. La Corolla blanche se mit à rugir comme une bête sauvage, descendant à toute vitesse la route encombrée avec de petits virages serrés à gauche et à droite comme un fantôme blanc.
Zhang Dashan était sur le point de vomir. Il essayait de boucler sa ceinture de sécurité et s’apitoyait sur ce que sa voiture subissait.
Sur le siège arrière, l’homme en noir jubilait. «Pas mal. C’est comme ça qu’on fait, hahaha…»
Après quelques kilomètres, des sirènes de police retentirent derrière eux. Les renforts les avaient rattrapés.
Trois voitures de police avec leurs sirènes perçant les oreilles gagnaient sur eux à une vitesse folle.
L’homme en noir se retourna pour voir ce qui se passait, et un regard meurtrier envahissait ses yeux. «Merde. Ils nous poursuivent toujours !»
Se penchant par la fenêtre, il tira un coup de feu et fit éclater l’un des pneus de la camionnette. Avec une forte détonation, le véhicule entier se retourna sur le côté, bloquant la trajectoire d’une des voitures de police.
Puis il pointa son arme vers un camion-citerne transportant du pétrole et ricana férocement, «Vous pouvez tous aller en enfer».
Si son tir atterrissait, il provoquerait une explosion massive et détruirait probablement plus de la moitié de la route.
Xiao Luo réalisa ce qu’il essayait de faire, et accéléra brusquement. Ils firent une course de plus de 10 mètres. L’objectif de l’homme, qui avait auparavant suivi le réservoir d’huile, fut dévié en un instant. Il perdit de vue sa cible et toucha autre chose.
Regardant à nouveau les voitures de police qui les poursuivaient, l’homme en noir était furieux. “Pourquoi tu roules si vite, bordel ?»
«Tu ne m’as pas demandé de conduire vite ?» Xiao Luo fronça les sourcils, les sourcils noués. Il demanda, délibérément provocateur, «Alors, tu veux que je conduise plus vite ou plus lentement ?».
L’homme en noir était découragé et cria : «Bien sûr que je veux que tu conduises plus vite !».
Xiao Luo hocha la tête. Il libéra ses compétences de conduite et fonça immédiatement presque cinquante mètres devant les voitures de police traînantes.
«Hé, petit, tes talents de conducteur ne sont pas si mauvais. Tu veux venir travailler pour moi ?» Voyant qu’il y avait une certaine distance entre eux et la police, l’homme en noir laissa échapper un soupir de soulagement.
«Non, merci, j’ai un travail.»
«Un travail ?»
L’homme en noir ria d’un air moqueur puis dit : «Comment un homme peut-il vivre comme des vaches et des moutons ? Un homme devrait aller au combat et découvrir la joie de conquérir le monde, en marchant sur la fine ligne entre la vie et la mort. Va où tu veux aller et fais ce que tu veux faire.»
«Grand Frère, quel genre de travail faites-vous ?» Demanda Zhang Dashan avec curiosité.
«Contre une rémunération, je peux soit tuer quelqu’un, soit sauver quelqu’un. Je n’ai pas de religion, pas de nationalité…»
«Tu es un mercenaire ?»
Les yeux de Xiao Luo se rétrécirent alors qu’il coupa court au discours de l’homme.