Même si ce n’était pas pour elle, ces mots secouait Max qui était dans son dos, c’était effrayant. Après avoir fixé le visage d’Uslin pendant un certain temps, Riftan se débarrassa des mains des chevaliers qui le retenaient et attrapa à nouveau le bras de Max et se mit à marcher.
Max a jeté un regard embarrassé aux personnes laissées derrière et s’est empressé de monter les escaliers en le suivant. Riftan, qui marche si vite comparé à elle, a rapidement franchi la porte. Max a dû presque courir pour le poursuivre à travers le jardin.
“Ri-Riftan….”
Quand elle l’a appelé d’une voix tremblante, la respiration lourde jusqu’au menton, Riftan s’est à peine arrêté de marcher.
Max ne savait pas quoi dire, son cœur surpris s’est un peu calmé, elle s’est sentie honteuse et embarrassée. De toutes les choses, au moins pour Riftan… Max voulait lui montrer une apparence noble et digne d’elle.
Les larmes ont jailli tout à coup, et elle a baissé la tête précipitamment. Riftan regardait la scène de Max en train de fondre en larmes.
“Pourquoi as-tu dit et fait quelque chose d’inutile… !”
Max a haussé les épaules. Comme si elle avalait une boule de feu, alors que la gorge de Riftan résonnait bruyamment. Balayant rudement son visage avec sa paume, Riftan prononça d’une voix serrée.
“Je suis désolé… que tu aies dû entendre ça.”
Sur une excuse inattendue, Max leva les yeux vers lui avec des yeux humides. Riftan a murmuré un petit juron et a tenu sa joue.
“Je suis désolé. Alors, ne pleure pas.”
Puis Riftan a baissé la tête et a frotté son front contre le sien. Max ravale ses larmes et s’agrippe fermement à ses vêtements. Riftan a essuyé ses larmes, se demandant ce qu’il devait faire.
“Je ne les laisserai plus parler comme ça. Alors, ne pleure pas.”
Ce n’était pas la faute de Riftan si le chevalier parlait ainsi. C’était sa faute, Max se méprisait pour ce qu’elle était, toujours à hésiter, à bégayer, et sans capacité. ( TL – tu es plus que ce que tu penses max T.T )
Son cœur palpitait. Si elle était une dame respectable, il ne se serait pas battu avec son chevalier. Si Riftan avait seulement épousé la princesse Agnès, il aurait reçu plus de respect que maintenant. ( TL- Oh, Jésus maxi, ne dis pas ça. )
Max se sentait si embarrassée. Elle s’est toujours détestée, mais elle ne s’est jamais sentie aussi terrible que maintenant. Max a enterré son front dans sa poitrine et a fermé les yeux hermétiquement.
“Eh bien, je vais bien maintenant… Ri-Riftan, tu peux retourner au travail.”
“Tes yeux sont rouges et injectés de sang.”
“Je peux le débrouiller… Tu n’as pas à t’inquiéter, je vais bien…”
“Comment je ne pourrai paq m’inquiéter ?”
Max a jeté un regard perplexe à Riftan, incapable de s’éloigner de la porte. Bien après avoir regagné la chambre et s’être retrouvée dans ses bras, elle était gênée de lui faire face car Riftan doit la voir renifler comme une enfant. Elle a été soulagée par l’appel du majordome pour trouver Riftan.
“C’est juste… un peu embarrassant mais maintenant je vais vraiment bien.”
“Je ferai très attention à ne plus les laisser prendre cette attitude.” ( Pff, c’est pitoyable de reporter leur haine de ce bâtard de Croix sur Max, et ça se dit chevalier, surtout Rikaïdo )
Riftan a repris la parole sur un ton ferme. Max secoue la tête avec un regard perplexe.
“Eh bien, tu n’as pas à t’en o-occuper… P-parce que ça fait partie de mon travail.”
“Bien sûr que je le ferai.”
Il a parlé d’une voix plutôt nerveuse.
“Tu es la personne à laquelle je tiens le plus au monde. Je sais que tu te sens offensé, mais ne parle pas comme ça.”
Max a regardé son visage raide d’un air perplexe. Elle n’avait pas l’intention de se disputer avec ses chevaliers, mais Riftan semblait se sentir offensé et voulait qu’elle se repose malgré son travail.
En regardant dans ses yeux noirs, Max a souri intérieurement avec amertume. Il est clair que n’importe quelle noble fière femme aurait pu se plaindre et ferais n’importe quoi pour faire payer la personne qui a insulté une Dame. Mais Max savait bien qu’elle n’en valait pas la peine. Elle essaya de parler calmement avec un léger sourire.
“Je suis désolé… Je ne le ferai pas.”
“…Je reviens tout de suite, reposes-toi.”
“Oh, j’ai compris.”
Riftan a regardé son visage pâle pendant un long moment pour voir si elle était soulagée, puis il a à peine ouvert la porte et est sorti.
Max s’est assise devant la cheminée et a fixé d’un regard vide la scène des étincelles qui jaillissent. Les chats, qui jouaient avec la couture du tapis, se sont glissés sur ses genoux et ont pressé leur tête contre son ventre. Elle a poussé un profond soupir, caressant le dos du chat.
La honte lui collait au cœur comme des restes d’huile et rendait son cœur étouffant. Quitter le château de Croix et se faire passer pour une dame bien ne pouvait pas changer ce qu’elle était. Elle était toujours Maximilian la bègue. Embarrassée par son impuissance, elle s’accroupit sur le sol. Elle était déprimée et triste, l’instant d’après, elle était très anxieuse. Il y avait une forte impatience, comme si le château de sable qu’elle avait été empilé allait s’effondrer tout de suite.
Est-ce que Riftan ne se sent pas vraiment honteux ? Ne serait-il pas vraiment secoué par l’humiliation de ses subordonnés ? Ne va-t-il pas en avoir marre un jour ? pensait Max.
Elle avait profondément honte d’elle-même car elle se détestait d’avoir de tels doutes sur la personne qui avait tant donné pour elle. Le jugement en elle était plus embarrassant qu’autre chose.
Lorsqu’elle est sortie, les serviteurs qui éclairaient le couloir se sont rapidement inclinés devant elle. Max a descendu les deux étages d’escaliers en un clin d’œil, recevant leurs salutations. Ruth est dans la bibliothèque, elle qui pensait être encore sur le terrain d’entraînement. Elle a couru devant lui rapidement. Ruth a eu l’air surpris en la voyant.
“Aujourd’hui, je ne m’attendais pas à ce que vous reveniez. Il y a un problème ?”
Max a secoué la tête et a pris une inspiration. C’était bien d’avoir couru de bonne humeur, mais quand elle est devant lui, elle ne savait pas quoi dire. En voyant la silhouette négligée, Ruth a souri amèrement et a désigné le siège d’en face.
“Asseyez-vous pour l’instant. J’hésitais à venir vous voir. J’ai cru que le Seigneur Calypse serait comme un chien de garde devant votre porte, mais….”
Il lâcha la fin de son discours et poussa un long soupir.
“Dame Calypse, allez-vous mieux ?”
“Un peu…”
Ruth a souri amèrement à la réponse peu assurée de Max.
“C’est compréhensible.”
“Le chevalier est-il gravement blessé ?”
“Il va bien. Si c’était moi, ma mâchoire aurait été écrasée. Je pense qu’ils l’ont contrôlé à leur manière, considérant que ce n’était qu’une contusion sanglante.”
Un étrange silence s’installa à la fin de la remarque. Max tourna les yeux vers le ciel qui devenait rouge, puis déplaça ses yeux l’un après l’autre vers le visage fin du sorcier et le bureau où s’entassaient vertigineusement les livres.
Ce que Max voulait lui demander ne sortait pas de sa gorge comme une épine. Finalement, Ruth a ouvert la bouche la première.
“Tout d’abord, je suis désolée de vous avoir fait entendre quelque chose de mauvais. Il m’est venu à l’esprit que j’aurais dû m’expliquer à l’avance avec les Chevaliers et leur demander leur coopération, plutôt que d’emmener la Femme du Seigneur avec moi si impulsivement. Je pense qu’il était trop simple pour moi de penser que l’attitude des chevaliers envers la femme du seigneur s’est beaucoup adoucie récemment.”
“Oh, non. Ce n’est pas votre faute.”
Max était embarrassé et a salué les excuses inattendues.
“Eh bien, je vais bien. Je le savais depuis le début… que les chevaliers ne m’aiment pas… et je ne pense pas être digne de confiance…”
“Malgré cela, l’attitude du seigneur Rikaïdo était grossière. Il a été critiqué par les autres chevaliers pour avoir insulté publiquement l’épouse du seigneur. Le seigneur Rikaïdo regrettera d’être allé trop loin.”
Max sourit maladroitement. Les derniers mots de Ruth ne semblaient pas du tout crédibles, vu l’attitude des chevaliers, qui la fixaient avec un visage plein d’hostilité. Ruth avait un sourire amer à l’esprit, peut-être savait-il qu’elle n’y croyais pas.
“Vous ne le croirez peut-être pas, mais Uslin n’est pas un dur à cuire. C’est une personne difficile, mais c’est un chevalier constant et fidèle. Sa loyauté envers le Seigneur Calypse est si grande qu’il ne s’est jamais battu comme ça avant. Au contraire, il a suivi le Seigneur Calypse plus aveuglément que quiconque. Mais après ça, il a essayé de tout protester….”
“P-protester ?”
Quand elle a demandé en retour avec un visage curieux, le visage de Ruth lui a brièvement rappelé l’hésitation. Le sorcier a hésité pendant un long moment, puis a soupiré.
“Lorsque le seigneur Calypse a refusé d’épouser la princesse Agnès.”
Max a durci son échine après ce nom peu familier. Ruth a regardé son expression un moment et a continué à parler d’un ton grave.
“Sir Uslin Rikaïdo est un enfant d’une famille noble. Il est entré et sorti du Palais de Dracium de nombreuses fois depuis son enfance, nouant des amitiés avec la famille royale. Par conséquent, le seigneur Rikaïdo est le membre le plus loyal de la couronne parmi les chevaliers Remdragon. Le jour de la nomination du chevalier, il a immédiatement offert son Geth à la Princesse Agnès.”
Le geth était un signe de la meilleure révérence, du meilleur respect et de la meilleure admiration qu’un chevalier pouvait offrir une fois dans sa vie. Max avait un visage confus. ( Riftan voulais te le dédié… si cette encu** l’avait pas empêché )
“C’est pour ça qu’ils voulaient que la Princesse Agnès et R-Riftan se marient ?”
“Pour être honnête, oui. En fait, maintenant que je vous le dis, tous les chevaliers de Remdragon pensaient que cela arriverait. Ces deux-là avaient une grande alchimie au combat et ils étaient très beaux à l’extérieur. Mais le Seigneur Riftan s’en fiche… Tout le monde s’est demandé s’il y aurait de bonnes nouvelles après l’expédition. Tout le monde pensait que c’était presque acquis, alors ils ont été surpris quand le Seigneur Calypse a refusé à la princesse.”
Ruth a dit jusqu’ici, en la regardant.