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Chapitre 352 : Que lui cache-t-on ?
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Dès qu’elle s’était endormie, Yun Xi avait commencé à rêver.

Exactement comme dans un film, tous les secrets cachés au fond d’elle étaient magnifiés et exposés sur l’écran de son esprit pendant qu’elle dormait.

Elle rêva du moment où, dans sa vie précédente, elle avait testé le médicament sur elle-même et était tombée au sol avec des convulsions.

La sensation de froid qu’elle avait alors ressentie était comme d’être immergée dans une sombre rivière glacée, et elle avait été accompagnée de la peur de suffoquer. Elle s’était sentie froide et sans espoir.

Les silhouettes floues de Han Yaotian et de Qiao Ximin, sa meilleure amie traîtresse, étaient également dans le bureau. Ils étaient également apparus dans ses rêves, et leurs voix rauques s’attardaient dans ses oreilles.

Dans son rêve, elle pouvait entendre le rire hautain et vaniteux de Han Yaotian et les commentaires suffisants de Qiao Ximin, et elle revoyait les ténèbres de la mort après avoir été poussée du balcon.

Elle pouvait également ressentir à nouveau la piqûre corrosive lorsque sa propre mère, Liang Xiuqin, avait versé de l’acide sulfurique sur son visage.

Mu Feichi venait de s’endormir. Lorsque Grand Blanc avait été réveillé par l’agitation de Yun Xi, ses mouvements avaient réveillé son maître.

Mu Feichi avait ouvert les yeux, s’était assis rapidement et avait regardé vers le lit. Il pouvait la voir transpirer un peu et divaguer dans son sommeil. Il avait allumé la lampe de chevet et s’était levé.

« Bébé, réveille-toi… »

Il avait tendu la main pour essuyer la sueur sur son front et, en la touchant, il s’était rendu compte que sa température était devenue extrêmement élevée.

Il lui avait tapoté la joue et avait répété « Bébé, réveille-toi… ».

Voyant qu’elle ne lui répondait pas, il l’avait soulevée du lit. Yun Xi, qui était toujours prisonnière de son cauchemar, avait des convulsions.

Comprenant que quelque chose n’allait pas du tout, il s’était empressé de composer le numéro de téléphone de Su Hang et avait froncé les sourcils en ordonnant directement : « La fille fait un cauchemar avec une fièvre brûlante, et je ne peux pas la réveiller ! Quelqu’un va venir te chercher en hélicoptère. S’il te plaît, dépêche-toi ! »

« J’arrive tout de suite ! » À l’autre bout du fil, Su Hang, qui avait été réveillée au milieu de la nuit, jeta le téléphone et se leva immédiatement.

Dans son sommeil, les yeux fermés, Yun Xi se couvrait le visage et secouait désespérément la tête.

Dans son délire, elle criait d’une voix rauque : « Ne… ne ruine pas mon visage… maman, ne… ».

Le cœur serré, Mu Feichi l’avait serrée dans ses bras. De peur qu’elle ne se gratte, il avait retenu ses mains agitées.

Il ne s’attendait pas à ce que ce qui s’était passé aujourd’hui la traumatise autant. Elle avait semblé aller bien pendant la soirée, mais elle avait probablement refoulé son anxiété.

Comme une personne qui avait trop souffert et qui perdait soudainement la tête après avoir vécu longtemps au bord du traumatisme, elle était si bouleversée qu’elle avait contracté une forte fièvre et faisait constamment des cauchemars.

« Bébé, de quoi as-tu souffert ? Il doit y avoir des choses sur toi que je ne connais pas, après tout. »

Elle n’avait pas l’air aussi fragile en apparence, et elle avait une forte capacité à résister aux épreuves. Ces cauchemars n’avaient probablement pas été causés par ce qui s’était passé aujourd’hui.

Pendant les deux jours qu’il avait vécu chez elle après avoir été blessé, il avait découvert qu’elle avait le sommeil très léger et était très agitée la nuit.

Ce n’était pas l’état mental dans lequel une fille de son âge devrait être.

Qu’avait-elle vécu pendant ces années à la campagne ?

Fixant silencieusement la personne tremblante dans ses bras, le cœur de Mu Feichi était angoissé.

Sous les lumières jaunes vives, son visage glacial, fier et beau prenait un air particulièrement froid.

La famille Han…

Et Crocodile…

Ces deux coupables et leurs cohortes l’avaient rendue ainsi, et chacun d’entre eux allait payer.

Su Hang arriva rapidement, et Mu Feichi le traîna jusqu’au côté du grand lit pour vérifier l’état de Yun Xi.

« Comment va-t-elle ? Elle allait bien ce soir… »

« Trop de traumatismes, en plus elle était probablement déjà assez stressée, donc tout cela s’est accumulé depuis longtemps. Ce qui s’est passé aujourd’hui, c’est comme si un fusible avait été allumé et que l’enfer s’était déchaîné. Je vais d’abord lui faire une injection pour faire baisser sa fièvre, et elle devrait aller mieux une fois la fièvre tombée. »

Su Hang regarde la jeune fille angoissée sur le lit. C’était la première qu’il voyait qui avait été traumatisée au point d’avoir de la fièvre et des convulsions.

Après l’injection, Su Hang ramasse sa boîte à pharmacie et se leva. « Je serai dans la chambre d’amis en bas. Appelle-moi si tu as besoin de moi pour quelque chose. »

En regardant la silhouette de la jeune fille qui s’était enfin calmée, Mu Feichi s’était assis sur le bord du lit avec un profond froncement de sourcils. Son humeur était de plus en plus déprimée.

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