Les autres restaurateurs regardaient tous le jeune homme. Il manipulait du porc tous les jours, alors ils attendaient tous d’entendre ce qu’il avait à dire.

Andrew mâcha lentement la nourriture. L’extérieur du pain était croquant, mais l’intérieur était doux et avait juste la bonne quantité de moelleux et de douceur.

De plus, la sauce qui s’imprégnait dans le pain enrichissait son goût.

« Cette sauce est faite de… porc ? », se demanda Andrew

Il ne comprenait pas. Il abattait des porcs depuis plus de 20 ans. Il connaissait la différence de goût entre les différentes parties du porc, mais il n’avait jamais goûté une sauce aussi différente.

Cette sauce avait un fort arôme de viande. Les épices avaient fait ressortir la saveur de la viande. Il pouvait sentir ses papilles crier de joie.

Après qu’il ait mordu dans la viande, celle ci était si douce qu’elle fondit dans sa bouche.

‘’Tout simplement incroyable !’’

Ses yeux s’écarquillèrent. Il avait pensé que la viande de porc entrelardée serait trop grasse, mais il avait clairement eu tort.

Un jus savoureux s’échappa. Il déglutit. Il se sentit chaud, puis brulant. Il pouvait sentir son sang se précipiter et son cœur battre la chamade.

“Ah…”

Il ne put s’empêcher de crier de plaisir. Sa graisse corporelle commença à trembler… pas aussi violemment que celle d’Harrison et de ses amis, cependant. Après tout, il avait plus de muscles que de graisse.

«Eh bien? », demandèrent les autres restaurateurs. La réaction d’Andrew était trop extrême. Ils auraient pensé qu’il était un faux client engagé par le propriétaire s’ils n’étaient pas venus ici ensemble.

«C’est bon.», dit simplement l’André, sans détourner son regard du roujiamo. Le goût persistait dans sa bouche. Il prit une autre bouchée, savourant la délicieuse nourriture. Son sang se précipitait comme des rapides de rivière.

‘’Ce n’est pas du porc ordinaire !’’. pensa Andrew avec une certitude de fer. ‘’Mais qu’importe ?’’

Une bouchée après l’autre, il dévorait son roujiamo rapidement.

Les autres restaurateurs étaient bouche bée. Ils pouvaient voir qu’il aimait tellement la nourriture qu’il ne prenait même pas le temps d’en parler avec eux.

«Est-ce vraiment si bon ? » marmonna l’évêque en portant le roujiamo à sa bouche.

Son bing à l’oignon vert était le pain plat le plus délicieux de la place Aden, ou du moins c’est ce qu’il pensait. C’était dommage que son bing ne soit pas dans le top 100 des plats les plus délicieux sur la place Aden lors de la dernière compétition, mais ses affaires étaient toujours bonnes. Il pouvait vendre plus de 1000 bing à l’oignons verts chaque jour.

L’évêque écarquilla les yeux après avoir mâché plusieurs fois.

‘’Comment du pain peut-il être aussi bon ?’’

Il pensait que le pain ne devait pas être mangé avec de la viande, mais le pain doux et sucré allait parfaitement avec la délicieuse viande. L’un complétait l’autre.

Son bing à l’oignon vert avait complètement perdu du côté du goût.

La pensée qu’il pourrait ne jamais être capable de faire quelque chose d’aussi délicieux le désespéra.

Il se sentait très frustré, mais il poussa malgré tout un cri de joie après avoir avalé.

Le sang acceleré lui donna l’impression d’être à nouveau jeune. Il ne savait pas ce qui, dans le roujiamo, lui faisait se sentir comme ça.

Il avait inventé ce bing à l’oignon vert en se basant sur le pancake.

Ses trois fils avaient appris de lui toutes ces années et avaient déjà maîtrisé le plat.

Cependant, chaque fois qu’ils voulaient essayer quelque chose de nouveau, il était toujours là pour les arrêter, avec des malédictions ou son poing. Faire des oignons verts était maintenant la seule chose que son premier et son second fils avaient en tête.

Peut-être qu’il est temps que je me recule et que je les laisse faire ce qu’ils veulent, pensa Bishop en regardant le roujiamo dans sa main. Il devait admettre que le client avait raison quand il disait que son bing n’avait aucune chance contre cette chose.

Son oignon vert était bien moins cher, par contre. C’était un bon argument de vente.

Mais, il ne trouvait pas ce roujiamo cher. S’il pouvait faire quelque chose d’aussi bon, avec un effet aussi magique, il le ferait au prix de 400 voire 600 pièces de cuivre.

«C’est très bon», dit Bishop, avant de reprendre son repas. Un sourire apparut sur son visage.

Voyant que Bishop était déjà complètement perdu dans la nourriture, les autres restaurateurs ne pouvaient plus attendre.

« Ah… »

Ils poussèrent un cri presque en même temps. Ils ne purent cacher leur surprise. Ils avaient pensé que Andrew et Bishop étaient trop facilement impressionnés, mais maintenant ils savaient que cela avait été une réaction spontanée de leur part.

«Je n’ai jamais rien mangé d’à moitié aussi bon que ça auparavant ! » s’exclama Bernice.

Miles hocha la tête «Le propriétaire doit être un génie. Je parierai qu’une des 10 nourritures les plus délicieuses devra être remplacé par ça d’ici le prochain demi-mois à la compétition.», dit-il, excité, en regardant Mag dans la cuisine.