Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 309 : La plus grande humiliation de sa vie
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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À cet instant, Han Yaotian regrettait d’avoir emmené ces deux filles dans un si beau restaurant.

Ils auraient dû aller manger de la nourriture de rue bon marché quelque part.

Au moins, il n’aurait pas été si embarrassé. Au moins, dans ce genre d’endroit, personne ne l’aurait connu, donc ça n’aurait pas eu d’importance même s’il avait été gêné.

Au départ, il avait pensé qu’il pourrait patiemment leur apprendre à manger de la cuisine occidentale. Mais, après avoir vu leurs pitreries, il n’était plus d’humeur à le faire.

Maintenant, tout ce qu’il espérait, c’était que ces deux rustres finissent rapidement de manger pour pouvoir partir. Ce serait deux fois plus embarrassant s’ils tombaient sur certaines de ses connaissances.

Mais malheureusement, Dieu n’était pas à ses côtés, et ce qu’il ne souhaitait pas le plus se produisit.

Après avoir reçu un appel de Qi Yuan, Mu Feichi avait conduit Jiang Chenghuan au restaurant de style occidental et avait été amusé de pouvoir assister à un grand drame dès qu’il était entré.

Il avait regardé la fille rusée qui avait délibérément inversé l’ordre de son couteau et de sa fourchette, essayant de couper son steak en jouant son rôle de paysanne.

Il avait tout de suite su que son petit renard jouait son rôle impeccablement.

Il avait tout de suite compris que ces deux petites renardes se jouaient de Han Yaotian en prétendant qu’elles venaient d’arriver de la campagne.

Il était vraiment impressionné par la façon dont elles avaient réussi à embarrasser Han Yaotian et à le mettre mal à l’aise.

Jiang Chenghuan avait éclaté de rire en tapant sur l’épaule de Mu Feichi. « Troisième frère, ta chérie est si drôle ! J’ai vraiment envie de l’emprunter pour m’amuser un peu… »

Avant qu’il n’ait pu finir de parler, Mu Feichi lui avait tiré des poignards, alors Jiang Chenghuan s’était tu.

Il n’avait fait que plaisanter. Quel genre d’homme oserait convoiter la femme de Mu Feichi ?

Ne serait-il pas en train de creuser sa propre tombe ?

Mu Feichi renifla froidement. « Si tu veux jouer, l’autre est plus appropriée pour toi. »

« … » Dès que Jiang Chenghuan était entré, il avait remarqué la fille assise à côté de Yun Xi.

Elle semblait également être une championne pour jouer le rôle d’une paysanne.

Son jeu avait juste ce qu’il fallait de dramatique. Ça l’avait touché au cœur.

Il regardait comment elle restait dans son rôle sans jamais sortir de son personnage. Il semblait qu’elle avait été correctement formée. Peut-être avait-elle le potentiel pour surpasser son maître à l’avenir.

« Je n’ai même pas encore transmis mes gènes, alors je ne suis pas pressé de creuser ma propre tombe. Je n’oserais pas porter la main sur ta bien-aimée chérie. »

Mu Feichi avait reniflé froidement, avait tourné la tête et s’était dirigé vers leur table.

Dès que Yun Xi avait levé les yeux, elle avait vu la silhouette de Mu Feichi marcher vers eux. La fourchette qu’elle tenait à la main avait heurté l’assiette avec un bruit sec.

Zhao Yumo, qui se débattait avec son dessert, avait levé la tête en entendant ce bruit. À la première vue du visage étonnamment beau de Mu Feichi, elle avait perdu son sang-froid.

« Ah, ah… Mu, Jeune Maréchal Mu ! »

Yun Xi tourna brusquement la tête et tira sur son bras. « Calme-toi ! Calme-toi ! Tais-toi ! »

La mention du nom du jeune Maréchal Mu avait immédiatement fait revenir Han Yaotian à la réalité. Il tourna immédiatement la tête pour regarder la personne qui arrivait derrière lui.

En voyant qu’il s’agissait bien du Jeune Maréchal Mu, il se leva rapidement et afficha un sourire de flagornerie sur son visage. Au moment où il allait parler, Mu Feichi l’avait interrompu.

Mu Feichi se tenait à la table avec mépris, sans même un regard pour Han Yaotian, et fixait Yun Xi sans ciller.

Sa voix froide avait demandé : « As-tu fini de manger ? »

Yun Xi avait secoué la tête. « Non, ça n’a pas bon goût… »

Mu Feichi avait jeté un coup d’œil à son assiette, et Yun Xi avait rapidement expliqué : « La viande n’est pas cuite correctement. J’ai peur de la manger. »

Elle n’avait pas peur de s’embarrasser devant Mu Feichi. Après tout, il l’avait déjà vue manger de la cuisine occidentale, il savait donc qu’elle n’ignorait pas l’étiquette.

Oui, il savait qu’elle le faisait exprès.

« Puisque ça n’a pas bon goût, alors changeons de place et allons à Jinding. »

« Ok ! » Yun Xi hocha la tête, puis se leva et entraîna Zhao Yumo avec elle. Elle avait une expression d’étoile dans les yeux.

Han Yaotian avait peur de rater la moindre occasion de faire de l’ascension sociale, aussi saisit-il rapidement l’opportunité de parler : « Jeune Maréchal Mu, qu’est-ce qui vous amène ici… nous… »

« Allons-y ! » Ignorant Han Yaotian, Mu Feichi avait parlé froidement et s’était détourné.

Yun Xi avait rapidement entraîné Zhao Yumo pour suivre Mu Feichi. « M. Han, merci pour votre hospitalité, mais je ne peux vraiment pas manger cette cuisine de style occidental. »

Elle ne lui avait pas dit au revoir. Elle avait juste entraîné Zhao Yumo avec elle.

« Vous… » Quand Han Yaotian avait vu qu’elle l’avait abandonné comme ça, son visage était devenu boudeur et il avait du mal à réprimer l’estomac plein de colère qu’il ressentait à son égard.

Bon sang ! Sales frimeurs sans envergure !

Après que Mu Feichi ait mentionné Jinding, les deux filles s’étaient enfuies. C’était vraiment une insulte pour lui.

Jinding… Il devait prendre rendez-vous dix jours ou même deux semaines à l’avance pour entrer dans cet endroit. Une personne comme Mu Feichi pouvait y aller quand elle le voulait.

Le statut déterminait le traitement que l’on recevait.

En face de Mu Feichi, Han Yaotian avait subi la plus grande humiliation de sa vie.

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