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Chapitre 234 : Snob
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Liang Xiuqin avait reçu un appel du poste de police lui disant que Liang Xinyi avait été arrêtée pour vol. On lui avait demandé de se rendre au poste de police pour s’en occuper.

Lorsqu’elle avait appris que Liang Xinyi lui avait encore causé des ennuis, Liang Xiuqin était tellement en colère qu’elle avait failli briser son téléphone en morceaux.

Après que Liang Xinyi soit venue chez la famille Yun, non seulement elle n’avait rien fait de bien pour elle, mais elle lui causait toujours des problèmes et lui faisait honte.

L’incident précédent à la conférence des parents lui avait déjà apporté beaucoup de honte. Maintenant, elle ne pouvait plus montrer son visage à aucune conférence de parents.

Liang Xinyi était vraiment une idiote qui lui causait des problèmes au lieu de lui apporter la bonne fortune.

Si Liang Xinyi n’avait pas été encore un peu utile, elle ne serait probablement pas allée au poste de police pour savoir ce qui se passait avec elle.

Si cela s’ébruitait, sa réputation serait encore plus ruinée.

Lorsque Liang Xiuqin était arrivé au poste de police, Liang Xinyi avait commencé à pleurer hystériquement. Elle semblait extrêmement pitoyable.

« Tatie, fais en sorte qu’ils me laissent sortir. Je ne veux pas rester ici ! »

Après avoir été engueulée par la police et avoir vu quelques gangsters enfermés à cause d’une bagarre, Liang Xinyi, qui avait toujours été choyée par ses parents, s’était sentie extrêmement craintive et rancunière.

Elle n’avait jamais été dans un tel endroit auparavant, et elle savait comment cela affecterait son avenir. Elle ne pouvait penser à rien d’autre maintenant.

« Comment oses-tu pleurer ? Liang Xinyi, tu as du culot ! On t’a appris une façon décente de vivre, mais maintenant tu voles des choses à la place ! »

« Tatie, je n’ai pas… C’est à cause de cette misérable fille Yun Xi. C’est elle qui m’a incriminé. »

« Elle t’a fait du mal, et tu as été si stupide que tu ne t’es pas défendu ? »

« Je voulais le faire, mais cette misérable fille est trop intelligente… »

« Tais-toi ! » Avant que Liang Xinyi ait pu finir de se plaindre, le policier Xiao Tang, qui ne supportait plus de les écouter, avait claqué la table et l’avait interrompue.

Liang Xiuqin lança un regard vicieux à Liang Xinyi, puis se retourna pour regarder les documents qu’elle était censée signer.

« Des documents ? Qu’est-ce qui se passe ? Y a-t-il une sorte de malentendu ici ? Mon enfant ne ferait certainement pas une telle chose. »

« La caméra de surveillance de l’école a filmé le crime. Elle a vraiment volé les objets. Nous, les policiers, faisons très attention aux preuves dans ce genre d’affaires. Nous n’accusons personne sans preuves tangibles. »

Xiao Tang avait passé une évaluation financière des objets volés à Liang Xiuqin. « C’est la valeur de ce qu’elle a volé. Bien que les circonstances ne soient pas graves, selon le droit pénal, le vol de biens d’une valeur inférieure à 10 000 yuans justifie une peine de deux à trois ans de prison. »

« Deux ans ? Vous plaisantez. Comment pouvez-vous la condamner juste à cause de si petites choses ? »

Lorsque Liang Xiuqin avait entendu que Liang Xinyi allait être condamnée, elle avait tapé des poings sur la table et s’était levée.

« Si vous ne comprenez pas la loi, vous pouvez prendre un avocat. » Xiao Tang avait levé la tête avec impatience et lui avait tendu un formulaire.

« Voici le dossier. Comme elle a commis le crime de vol, elle ne peut pas être libérée sous caution avant sept jours. Vous pouvez revenir et payer sa caution dans sept jours. »

« Qu’est-ce que vous voulez dire ? Vous avez l’intention de la détenir pendant sept jours ? Comment pouvez-vous être comme ça ? Elle ne peut pas être libérée sous caution même si nous payons ? »

« Elle doit être détenue pendant sept jours et peut être libérée sous caution après sept jours. Nous agissons selon le protocole, et c’est ainsi que cela doit être. »

Le visage de Liang Xiuqin s’était raidi en entendant que Liang Xinyi allait être emprisonnée pendant sept jours. Si l’histoire de Liang Xinyi se répandait, son avenir serait compromis. Elle ne serait jamais en mesure de se marier dans l’échelle sociale.

Qui épouserait quelqu’un ayant un casier judiciaire ?

À ce moment-là, à quoi servirait de dépenser autant d’argent pour l’élever ? S’il n’y avait plus aucun moyen pour elle de se marier dans l’échelle sociale, pourquoi Liang Xiuqin avait-elle besoin de faire quoi que ce soit pour elle ?

« Je ne suis pas d’accord. Savez-vous qui je suis ? Mon mari est un vice-président. »

« Même si votre mari vient, nous nous en occuperons de la même manière. Comment voyez-vous cet endroit ? Si vous avez des commentaires, vous pouvez déposer une plainte contre nous. »

« Ah, qu’est-ce qui se passe avec votre attitude ! Comment pouvez-vous être aussi snob ? C’est insupportable. Je vais déposer une plainte contre vous. »

« Faites ce que vous voulez. »

« Vous ne pensez pas que je vais le faire, n’est-ce pas ? Attendez un peu ! »

« Tatie, ne dis pas de bêtises avec eux. Nous devons trouver un moyen de me faire sortir ! Je ne veux pas rester ici ! »

« Tais-toi ! » Liang Xiuqin lui lança un regard vicieux, mais, ne supportant pas d’être banalisée, elle sortit son téléphone pour passer un appel.

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