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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Xiang Yuanjiu ne s’attendait pas à ce que Yun Xi soit au courant et, la regardant d’un air étonné, il ne savait pas quoi dire.
La tête penchée, Yun Xi s’appuyait contre le mur avec nonchalance tout en se baignant dans la chaleur du soleil.
Aujourd’hui, elle portait une longue jupe vert clair et un cardigan vert foncé. Ressemblant à une jeune vigne robuste poussant sur le mur, elle était assise devant la maison délabrée.
Cet endroit était loin de Jingdu, et il était possible de sentir le faible parfum des chrysanthèmes dans l’air.
Xiang Yuanjiu la fixait d’un air hébété. Ses yeux cristallins semblaient briller comme des étoiles scintillantes.
Il avait soudainement eu l’impression que ce qu’il faisait la souillait.
Cette fille en face de lui était innocente et belle, contrairement à la plupart de ces femmes calculatrices.
Elle était comme une rose blanche épineuse, fière et difficile à approcher.
« Comment as-tu su ? »
Maintenant qu’il avait été exposé, Xiang Yuanjiu avait baissé la tête avec embarras. Ayant l’impression qu’elle avait vu à travers son esprit, il ne pouvait se résoudre à relever la tête.
« Le moment de ton apparition était trop fortuit et inexplicable. Bien que tu ne me connaissais même pas, tu as dit que tu étais tombée amoureux de moi, c’était donc suspect. Et je n’ai offensé qu’une seule personne récemment : Han Wanling. Je suis une personne très vigilante. Je me méfie de toute personne qui m’approche. »
« Désolé… »
Yun Xi avait gloussé doucement. « Tu es un très bon fils, alors je ne te tiendrai pas rigueur de tes arrière-pensées pour m’approcher. Si tu es prêt à m’aider, je t’aiderai à persuader ta mère d’aller se faire opérer à l’hôpital, et je t’aiderai à payer les frais d’opération. »
« T’aider ? Comment penses-tu que je puisse t’aider ? »
« Quand Han Wanling te demandera de faire quelque chose, tu pourras me le dire à l’avance. Pour le reste, fais ce que tu veux. »
« D’accord ! Je vais t’aider. » Xiang Yuanjiu avait accepté sans hésiter.
Depuis la dernière fois qu’elle l’avait secouru, il avait eu le désir d’abandonner ce commerce.
S’il n’y avait pas eu les frais de chirurgie, il n’aurait pas fait des choses aussi immorales.
« Très bien alors, Han Wanling va probablement faire un gros coup bientôt. Tu dois me le dire à l’avance. Maintenant, je vais aller persuader ta mère. Demain, je demanderai à quelqu’un de contacter l’hôpital et le chirurgien, afin que vous n’ayez pas à vous soucier du coût de l’opération. Aussi… »
Elle s’était levée et l’avait regardé sévèrement. « Xiang Yuanjiu, si tu ne veux pas que ta mère soit déçue par toi, ne fais pas ce genre d’affaires à l’avenir. Être un gangster ne te donne aucun avenir. »
« Tu as vu comment ma famille est pauvre. Je ne sais pas comment faire autre chose. Qu’est-ce que je peux faire d’autre ? »
Yun Xi avait légèrement rétréci ses yeux et avait soupiré doucement. « Va chez la famille Mu et deviens le subordonné du Jeune Maréchal Mu. Es-tu prêt à le faire ? »
« Le Jeune Maréchal Mu ? Comment cela pourrait-il être possible ? Tous les gens qui travaillent sous ses ordres sont des élites. Je ne suis qu’un moins que rien en bas de la chaîne. Comment pourrait-il vouloir quelqu’un comme moi ? »
« Dis-moi simplement si tu es prêt ou non, et je m’occuperai du reste pour toi. Les hommes devraient être ambitieux, au lieu de se résigner à une vie d’échec. Tu n’es plus tout jeune, alors tu devrais penser à toi et à ta mère. Ta vie, ton choix… »
« … » Xiang Yuanjiu avait regardé la petite fille qui lui prêchait avec tant de sérieux.
Bien qu’elle soit évidemment plus jeune que lui, ses mots la faisaient paraître sage au-delà de son âge et résonnaient profondément en lui.
« Il est beaucoup plus difficile d’être un soldat que d’être un gangster. Tu devrais y réfléchir longuement, puis me donner ta réponse. »
Après avoir fini de parler, Yun Xi s’était retournée et était entrée dans la pièce.
Xiang Yuanjiu ne savait pas ce que Yun Xi avait dit à sa mère, mais quand il était entré, sa mère avait hoché la tête et avait accepté d’aller à l’hôpital pour se faire soigner.
Il n’osa pas poser d’autres questions, de peur que sa mère ne change d’avis.
De retour au lycée de Jing, alors que Yun Xi était sur le point de sortir de la voiture, Xiang Yuanjiu l’avait soudainement tirée en arrière.
« Cette Li Sinuo et ta cousine sont aussi des pions de Han Wanling, alors tu devrais faire attention. »
« Je sais. Je n’ai pas besoin de les convaincre. Tu es de mon côté, c’est suffisant. »
Ce qu’il allait faire ensuite était le facteur le plus critique.
Gagner son soutien et qu’il l’aide était sa meilleure monnaie d’échange dans ce jeu.
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