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Chapitre 216 : Des preuves tangibles de culpabilité
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Assise dans la voiture, Yun Xi mangeait tranquillement son petit-déjeuner de Shengjing Garden.

Dans sa dernière vie, elle avait mangé les pâtisseries de Shengjing Garden pour la première fois lorsque Han Yaotian lui faisait la cour. Il s’était levé tôt le matin et avait fait la queue pour les acheter pour elle.

À cette époque, elle ne savait pas à quel point il était calculateur envers elle, ni à quel point il était faux.

Après tout, il l’avait tuée de ses propres mains.

En pensant à cela, elle ressentait de l’amertume à l’intérieur, et elle n’avait même pas envie de manger cette nourriture qui lui faisait penser à lui.

Seule une haine profonde soutenait sa résolution inébranlable.

La voiture s’était arrêtée aux portes de l’école plus tôt que d’habitude. Dès que Yun Xi était sortie de la voiture, elle avait vu Xiang Yuanjiu qui attendait aux portes de l’école.

En la voyant sortir de la voiture, Xiang Yuanjiu s’était précipité, l’air inquiet.

« Ma fille, ma mère s’est soudainement évanouie. Pourrais-tu venir la voir ? »

Yun Xi l’a regardé avec incrédulité. « Si ta mère s’est évanouie, pourquoi es-tu venue me voir au lieu de l’emmener à l’hôpital ? »

« Ma mère ne veut pas aller à l’hôpital. Elle s’est déjà évanouie plusieurs fois et n’écoute personne. Je pensais juste que tu… »

Yun Xi lui avait jeté un regard sans voix, mais, par bienveillance et par responsabilité en tant que médecin, elle l’avait suivi, portant ses livres dans ses bras.

Soudain, elle avait entendu quelqu’un l’appeler par-derrière. La raison pour laquelle elle pouvait entendre était que l’autre personne appelait son nom à voix haute, pour s’assurer que tout le monde pouvait entendre aussi.

En entendant la voix, Yun Xi avait froncé les sourcils et avait tourné la tête pour voir l’expression jubilatoire de Li Sinuo, comme prévu.

Elle avait l’air si triomphante comme si elle avait pris Yun Xi en flagrant délit.

En entendant Li Sinuo crier, tous les élèves l’avaient également regardée.

Yun Xi ne pouvait pas ne pas voir que Li Sinuo faisait cela exprès. Après qu’elle ait crié, tout le monde aurait su avec qui elle partait.

Li Sinuo voulait simplement que tout le monde voie la preuve irréfutable de sa culpabilité, à savoir qu’elle fréquentait des gangsters.

Mais sauver une vie était plus important que ce que ces idiots pensaient, alors Yun Xi n’y avait pas prêté trop d’attention et elle était montée dans la voiture de Xiang Yuanjiu.

La voiture avait roulé sur une route cahoteuse pendant près d’une heure avant d’atteindre la porte d’une maison délabrée en banlieue. Yun Xi jeta un coup d’œil autour d’elle. Il s’agissait probablement d’un quartier résidentiel en dehors de la ville centrale.

En bref, Jingdu était la ville, et ceci était la campagne.

La campagne de Jingdu.

En chemin, Yun Xi s’était renseignée sur les symptômes de sa mère, elle en avait donc déjà une certaine connaissance.

Cependant, en voyant une maison aussi délabrée, elle avait vraiment envie de frapper Xiang Yuanjiu pour être un gangster.

En entendant des bruits, ses deux sous-fifres étaient sortis de la maison et avaient ouvert la porte pour les laisser entrer.

La lumière dans la pièce délabrée était faible, et l’air était rempli de l’odeur des médicaments et de l’étouffement dû au manque de ventilation.

Lorsque Yun Xi était entrée, la mère de Xiang Yuanjiu était déjà réveillée. En voyant son fils conduire une petite fille, elle avait été surprise et alarmée.

« Maman, je t’ai amené une amie ici. Elle s’y connaît un peu en médecine, et c’est elle qui a soigné ma cheville. Comme tu ne veux pas aller à l’hôpital, laisse-la s’occuper de toi, d’accord ? »

Xiang Yuanjiu s’était avancé et avait parlé à sa mère, l’amadouant patiemment.

Yun Xi n’avait pas pu s’empêcher de le regarder à nouveau. Elle n’avait vraiment aucune idée que cet enfant était un tel fils filial.

« Bonjour, ma tante ! Je m’appelle Yun Xi, et je m’y connais un peu en médecine chinoise et occidentale. Je veux vérifier votre pouls. Ne soyez pas nerveuse. »

« Petite fille, as-tu vraiment des compétences médicales à un si jeune âge ? ».

« Oui ! J’ai quelques connaissances sur la médecine traditionnelle chinoise. »

Yun Xi avait pris le poignet de la mère de Xiang Yuanjiu et lui avait parlé de ses symptômes tout en prenant son pouls.

Son état n’était pas aussi bon qu’elle l’avait espéré. Après avoir fini de prendre son pouls, elle avait souri en discutant avec elle pendant un moment, et ce n’est qu’ensuite qu’elle avait suivi Xiang Yuanjiu, anxieux, hors de la maison.

« Comment va ma mère ? Est-ce grave ? »

« Mon estimation préliminaire est que son artère coronaire est bloquée et que son apport sanguin est insuffisant. Un pontage cardiaque pourrait être nécessaire. Pour les détails, vous devez aller à l’hôpital pour un examen. Ça ne peut pas être retardé. »

« Mais… ma mère… »

Yun Xi avait tourné la tête et l’avait regardé. « Peut-être qu’elle ne veut pas aller à l’hôpital parce qu’elle craint que le coût élevé de la facture de l’hôpital ne te pèse ? ».

Xiang Yuanjiu avait hoché maladroitement la tête.

« Quel type de pontage cardiaque, et combien ça coûte ? »

« De 5 000 à 60 000 yuans*. Les détails sont déterminés par le médecin. »

(NDT : 960$ à 11510$ ou 707 à 8488 euros)

« Un prix aussi élevé… » Xiang Yuanjiu était abasourdi quand il avait entendu combien d’argent l’opération coûterait.

Yun Xi lui avait lancé un regard, puis s’était retournée et s’était assise sur un mur de pierre dans la cour.

« La famille de Mlle Han ne t’a-t-elle pas payé pour me séduire ? Elle ne t’a pas donné d’argent ? »

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