La nouvelle belle-fille d'une vilaine famille | The Villain Family's New Daughter-In-Law
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C’était une bonne idée de se cacher dans le chariot comme ça. La clé était de trouver le Duc Bellstein parmi tous ces gens.

Heureusement, il faisait assez sombre à l’intérieur de la salle des ventes, alors si vous vous faufilez bien sous la table, personne ne vous surprendrait.

Luciel se cacha précipitamment sous le siège de la table et réfléchit.

Le Marquis Cavill l’avait définitivement qualifié de “vieil homme”, il devait donc être un aîné. Le Duc de Bellstein, n’était pas très vieux, même lorsque Luciel était devenue adulte.

“Alors, est-il le père du Duc ?”

Quand elle était dans la Cité Impériale, le prince héritier avait un jour porté Luciel comme un ornement à cause de sa splendide beauté.

À cette époque, j’avais entendu ce que les nobles avaient dit. Contrairement au chef actuel qui sortait à peine du fief, l’ancien duc sortait fréquemment,

Peut-être que collectionner des œuvres d’art était un passe-temps.

Puis quelqu’un s’assit sur le siège de la table où Luciel se cachait. Ce devait-être un homme gros et joufflu, ses jambes épaisses et robustes comme celles d’un éléphant semblaient atteindre le nez de Luciel.

Elle retînt sa respiration et se recroquevilla. Elle devait en profiter pour bouger.

Ting.

Mais l’instant d’après, l’anneau que l’homme laissa tomber s’arrêta à côté du pied de Luciel.

“Merde !”

Tout en débitant des bêtises, la tête de l’homme passa sous la table et le chapeau de Luciel fût soulevé.

“Kya !”

Une main violente tira Luciel et l’attrapa par le col comme si elle était en train de se débattre.

“Je n’arrive pas à croire qu’une si petite voleuse se cache ici ! Quel genre de gestion est-ce là ? J’ai failli me faire voler ma bague !”

Luciel était sur le point d’être mise à la porte alors que l’homme tenait l’anneau tombé et criait.

Mais je ne voulais pas qu’on me fasse porter le chapeau pour des choses que je n’ai pas faites.

“Je ne l’ai pas volée. Tu l’as juste fait tomber.”

“C’est un mensonge !”

“Oh mon dieu. Que s’est-il passé ? D’où vient cet enfant ?”

Les gens bourdonnaient. Luciel regarda autour de lui. Y aurait-il un Ancien du Bellstein parmi ces gens ?

Et puis..

“Je ne suis pas une mendiante ! Je suis un serviteur de Bellstein !”

Le mot “Bellstein” attira davantage l’attention des gens.

“Comment oses-tu mentionner le nom de Bellstein ?”

Le directeur de la salle des ventes et les gardes du corps se précipitèrent et inclinèrent la tête devant le gros noble.

“Mon Seigneur, je suis désolé. Cela ne s’est jamais produit depuis l’ouverture de la maison…….tout le monde l’a traînée dehors !”

À ce moment-là, quelqu’un assis à côté du gros homme dit en enlevant son chapeau.

“Attendez. Je crois qu’il y a une erreur. Tu n’as pas honte, d’être un noble ?”

C’était un vieux monsieur impressionnant avec des yeux rouges inhabituellement aigus. Le gentleman, avec une grande pipe à la bouche, avait une apparence inhabituelle au premier coup d’œil.

Une impression ferme et belle qui ne s’effacerait jamais, même s’il était un vieil homme. Des vêtements luxueux et de l’élégance traversaient son corps.

Il y avait un sentiment d’intimidation qui faisait que tout le monde baissait la tête. Il devait être un grand noble.

L’homme sous pression demanda.

“De quoi parlez-vous ?”

“J’ai observé tout ça de mes propres yeux depuis tout à l’heure. Vous avez laissé tomber votre bague par erreur. J’ai tort ?”

“C’est… De toute façon, qu’est-ce que ce monsieur a à voir avec cet enfant ? Pourquoi prenez-vous son parti ?”

“Cette enfant, c’est moi qui l’ai amenée ici.”

Luciel leva les yeux au ciel en entendant ces paroles inattendues et établit un contact visuel avec le vieux monsieur qui se tenait debout avec une canne.

Lorsque le vieux monsieur envoya un signal avec ses yeux, Luciel comprit et parla fort.

“Maintenant, laissez-moi partir !”

Les yeux du vieux monsieur papillonnèrent un instant, puis il regarda le gros homme comme s’il voyait quelque chose de pathétique.

“Si vous ne posez pas l’enfant, vous allez vivre quelque chose de grave.”

“….Quoi ? Ce n’est pas votre affaire.”

Le vieux monsieur bougea immédiatement, peut-être parce qu’il sentait qu’il ne pouvait pas communiquer.

Crac, crac.

“Argh !”

Le vieux monsieur, cassa rapidement l’articulation de l’homme, et prit Luciel de la main du gros homme.

Après avoir relâché les hommes, le vieux monsieur étreint le petit corps de Luciel. Elle avait l’impression d’avoir grimpé à un arbre tellement il était grand.

‘Il est vraiment grand.’

Le vieux monsieur lança un regard furieux au noble.

“Si tu touches à un Bellstein, c’est notre façon et notre règle de ne pardonner à personne.”

Luciel et le gros homme étaient tous surpris par le mot “Bellstein”.

“D-D-Duc Be-Bellstein ? Hic ! Hic ! Vous parlez du Duc ?”

Le duc répondit par un léger hochement de tête.

“C’était comme ça dans le passé.”

Il était tellement surpris que le gros homme faillit tomber sur ses fesses. J’entendis les gens autour de moi chuchoter ici et là.

“C’est Bellstein.” 

“Tu es fini quand tu arrives dans les yeux de Bellstein….”

Cependant, le son des mots s’atténua en même temps que le regard du vieux maître faisait le tour. L’atmosphère s’était installée tranquillement, et le noble effrayant déplaça son siège vers un autre endroit.

L’ancien duc posa doucement Luciel à côté de lui. Elle était déconcertée par la gentillesse qu’elle recevait des autres pour la première fois de sa vie.

“Mon enfant, tu devrais dire merci.”

“M… Merci.”

Les yeux de Luciel devinrent plus ronds, puis il s’ inclina.

“Je suis désolée d’avoir menti en disant que j’étais un serviteur de Bellstein….”

“Si vous ne l’aviez pas fait, personne ne vous aurait écouté. Cependant, il aurait été dangereux que vous nommiez une autre famille. Ne faites plus ça à partir de maintenant.”

“……Oui.”

Finalement, je rencontrais l’ancien duc de Bellstein. Ne sachant que dire, je me contentai de lever les yeux vers lui.

“Si vous êtes ici seule, restez ici un moment et partez. Ce serait plus sûr. Maintenant, choisissez ce que vous voulez manger.”

Il tendit le menu devant elle. Luciel le regarda longuement, mais elle n’arrivait pas à choisir.

Tout était nouveau pour elle.

Luciel n’avait jamais mangé d’aliments variés. Non seulement chez le comte, mais aussi chez le marquis et l’impérial, elle n’avait pas le droit de manger des plats délicieux.

Pour faire des bijoux plus transparents, il fallait manger quelque chose de clair et de transparent !

Ceux qui connaissaient l’existence de la Fée du Cristal croyaient à ces fausses rumeurs.

Par conséquent, elle ne mangeait que du thé transparent, de la nourriture liquide ou de la bouillie avec peu de nourriture solide et ceux jusqu’à sa mort. Même une petite quantité de pain ou de viande était très rare.

Rien qu’en regardant les magnifiques desserts du banquet, les yeux des servantes qui la regardaient s’aiguisaient. Elle ne pouvait donc pas manger.

Les joues de Luciel devinrent rapidement rouges de honte car elle ne savait pas quoi choisir.

“……Quelque chose de chaud.”

“Alors un thé au lait chaud serait bien. J’ai aussi commandé une tarte à la crème fouettée et aux fraises.”

Peu après, les yeux cramoisis de Luciel devinrent encore plus grands lorsque deux tasses de thé au lait et des tartes à la crème fouettée et aux fraises arrivèrent.

“Le thé au lait chaud est le meilleur pour réchauffer votre corps.”

Le vieux duc posa une tasse de thé au lait devant Luciel.

“C’est chaud, alors fais attention.”

“Oui.”

Luciel enveloppa la tasse avec ses deux mains et regarda tranquillement ce qu’il y avait à l’intérieur. Des bulles blanches et duveteuses étaient sur le dessus.

C’était la première fois que je voyais ça dans ma vie. Lorsque le vieux duc souleva la tasse en premier et la bue, il y avait de la mousse de lait blanche autour de sa bouche.

Luciel souleva également la tasse et la goûta avec attention. Quand les bulles de lait touchèrent sa langue, elles fondirent doucement.

‘C’est doux et sucré.’

Lorsque Luciel inclina la tête avec étonnement, le monsieur lui fît savoir avec un sourire narquois.

“Le vrai truc est caché sous les bulles.”

Puis il lui tendit une petite cuillère.

Luciel, qui reçut la cuillère, retira délicatement et soigneusement la mousse blanche. Un liquide brun clair apparu.

Il avait une saveur riche et sucrée. Luciel, qui le mangea avec une cuillère à café, fût surprise.

‘C’est si doux et délicieux.’ pensa Luciel.

“C’est la première fois que je mange quelque chose d’aussi sucré. Ça a un goût aussi heureux que lorsque je m’endors.”

“C’est une expression unique dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Mange ça aussi. Il est à toi.”

Luciel baissa les yeux et fixa l’assiette qu’il désignait.

Même en un court instant, Luciel se sentie heureuse avec le thé au lait. Cependant, comparé aux tartes à la crème fouettée aux fraises, le thé au lait n’était rien.

Je pris une bouchée de crème fraîche, de fraises fraîches et de tartelettes croustillantes comme des nuages duveteux.

Les joues de Luciel se gonflèrent automatiquement.

La douce harmonie que je ressentais dans ma bouche à chaque fois que je mangeais, était vraiment un goût extatique comme si un ange soufflait dans une trompette au ciel.

L’enfant qui mâchait des tartes dans sa bouche était comme un petit écureuil.

“En voyant votre visage, je dois en commander une autre.”

Grâce à la considération du vieux maître, Luciel pu manger de délicieux desserts. Les enchères, commencèrent immédiatement et Luciel jeta un coup d’œil au vieil homme assis à côté de lui.

“Je ne peux pas le croire, mais nous nous sommes vraiment rencontrés. Le grand-père de Bellstein, le duc.”

Luciel but à petites gorgées le thé au lait légèrement refroidi et se mit à réfléchir.

‘Que dois-je dire ? D’abord, attendons que la vente aux enchères soit terminée.’

La vente aux enchères fût longue. C’était la première fois que je voyais autant d’objets rares.

Mais il y avait une chose ennuyeuse.

Marquis de Cavill, elle entendit la voix de son beau-père du passé. Il enchérissait dans tant de ventes aux enchères qu’il était impossible de l’ignorer.

Luciel, qui se rappelait de mauvais souvenirs, haussa involontairement les épaules.

Pendant ce temps, l’objet familier de Luciel apparu sur la table des enchères.

‘C’est… …’

C’était une poterie de l’ancien royaume d’Iskail, que le marquis de Cavill avait conservée dans son étude.

Mais maintenant, toutes les personnes se trouvant dans la salle des ventes ne connaissait sa valeur. Ce n’était  que plus tard que l’identité de la poterie serait révélée.

“C’est une poterie détaillée et magnifique qui est sortie de l’arrière-cour d’un certain artiste. Elle commence par 200 000 Tillings.”

Le Marquis remporta l’enchère pour 500 000 Tillings, la valeur originale dépassera plus de 1000 fois le faible prix auquel il l’avait achetée.

Luciel fixa le siège à côté d’elle.

“Excusez-moi…”

Dès qu’il sentit le regard de l’enfant, le vieux duc la regarda.

“Qu’est-ce qu’il y a ?”

“Pouvez-vous m’écouter un instant ?”

Aux paroles timides de Luciel, il tendit volontiers l’oreille.

“Je vais vous rendre riche. Enchérissez sur cette poterie avec 700,000 Tillings.”

“……Hm ?”

“Le prix augmentera de mille fois dans le futur . Je peux vous l’assurer.”

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Traduit par : The Dream of Novels

Check par : Cocojoy

Recheck : Croco

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