Les pétales s’éparpillaient.
C’était le jour de l’exécution de Luciel.
“Écoute, pécheresse. Tu devras payer de ta vie le prix pour avoir trompé le prince héritier, tous les nobles et le peuple de l’Empire avec de faux bijoux.”
L’exécuteur cria d’une voix sévère, et la foule en colère éleva la voix.
– “Ce n’est pas une bijoutière, c’est une arnaqueuse qui a fabriqué des bijoux à partir de pierres !”
– “Tuez !”
Des pierres avaient été volé d’ici et là.
La voûte en verre dans laquelle elle se trouvait vola en éclats et du sang coula de sa tête frappée par une pierre.
Une arnaqueuse qui fabriquait de faux bijoux…..
C’est la phrase qui lui était revenue, qui avait sacrifié sa vie.
Elle ne pouvait pas croire que c’était le seul prix qu’elle recevait après tous les bijoux fabriqués par la torture, pressant les derniers restes de mana qu’elle avait.
Depuis la voûte de verre, elle entendit l’ordre du prince héritier qui la regardait froidement, assis dans le vide à l’intérieur de la voûte.
– “Faites sortir la pécheresse.”
Le corps mince de Luciel fût traîné jusqu’à la plate-forme d’exécution et ligoté.
Où est-ce que cela avait mal tourné ?
Depuis quand est-ce que c’était devenu ainsi?
Non, tout avait pu mal tourné depuis le début.
‘Luciel, ma gentille et pitoyable petite sœur.’
Sœur Llisia agitait sa main de l’autre côté.
‘Ma sœur, je suis si fatiguée….. Maintenant… je ne pense pas pouvoir tenir plus longtemps.’
Des larmes silencieuses coulaient sur la joue de Luciel. Elle n’était ni triste ni blessée.
Sur le lieu de l’exécution, il y avait une guillotine avec une lame tranchante. Avant le moment de la mort, Luciel se rappelait la courte vie qu’elle avait eue.
Tout au long de sa vie, elle avait déversé ses émotions et fabriqué des bijoux pour l’avidité de quelqu’un d’autre.
Ce n’était pas seulement le prince héritier.
Le comte d’Orbia.
Les gens du Marquis de Cavill, qu’elle avait épousé comme si elle avait été vendue.
Tous ne voulaient qu’une chose de Luciel. Ils avaient fermé les yeux sur ses sentiments purs et avaient juste exigé des bijoux. Luciel espérait désespérément que quelque chose dans son cœur se brise. Elle ne savait même pas qu’il était peut-être déjà brisé depuis longtemps.
Maintenant, elle ne ressentait plus aucune émotion pour la plupart des choses.
Clack.
L’épée du prince héritier, remplie des joyaux de Luciel, était enfin équipée des douze joyaux, brillant de mana.
La dernière chose qu’elle devait faire était de compléter cette épée, pour abattre Bellstein.
Le prince avait pris l’épée, s’était uni aux nobles et avait mené les troupes contre eux. Même Bellstein, dont on disait qu’il avait le plus grand pouvoir du continent, avait succombé sous la puissance de l’épée sacrée.
Le timing était également bon. Car ils ont envahi le territoire au moment où le faucheur de l’enfer, Kizef von Bellstein, l’avait quitté pour soumettre les monstres.
Le prince héritier Reynold était enivré par un sentiment de victoire et riait comme si l’empire lui appartenait entièrement. Il avait tué et ruiné beaucoup de gens pour le pouvoir. Tout était possible grâce aux bijoux de Luciel,
De nombreuses vies avaient été perdues. Des gens innocents.
Des larmes débordant de remords remplirent les yeux de Luciel.
J’aurais préféré fuir de toutes mes forces jusqu’à la fin. Si je l’avais fait, mes péchés auraient été atténués.
En la voyant attachée au lieu d’exécution, le prince héritier fit un sous-entendu .
“N’y a-t-il pas de dernière volonté ? Faire des bijoux avec la peur de la mort.”
Luciel regarda le prince héritier en silence. Maintenant, elle ne voulait plus ressentir aucune émotion. Elle ne voulait plus lui donner ses bijoux.
Rétrécissement.
Le prince héritier sorti l’épée encastrée avec le bijou de Luciel. Son visage froid avait un sourire de poisson.
“Si vous avez une conscience, vous devriez être utile jusqu’à la fin.”
Luciel tourna la tête en signe de refus.
Le Prince héritier devint encore plus agacé à la vue de l’inflexible Luciel qui désobéissait à ses ordres jusqu’à la fin.
“Effronté… Bien, je ferai comme vous le souhaitez.”
L’épée-bijou dans les mains du prince héritier bourdonnait et criait bruyamment. Comme si elle reconnaissait le propriétaire qui avait fabriqué ses bijoux.
De la corde qui la retenait au son de l’épée, tout lui semblait particulièrement froid. Elle pouvait sentir le regard de la grande foule qui l’observait.
Une vie qui se terminait en tant que pécheur. Je ne l’avais jamais imaginé quand j’étais jeune. À cette époque, je rêvais seulement d’un jour où je pourrais vivre heureuse avec ma sœur. Ou je rêvais de rencontrer quelqu’un et de vivre comme une personne normale.
Je ne savais même pas qu’il était insensé d’espérer que la vie d’une Fée du Cristal soit normale.
Cependant, depuis qu’elle avait été vendue comme esclave bijoutière, Luciel avait réalisé il y a longtemps que c’était un rêve impossible à réaliser.
‘Sœur…., je suis désolée. J’avais dit que je ne ressentirais aucune émotion, mais je n’ai pas pu tenir ma promesse, alors c’est arrivé comme ça.’
La corde qui s’enroulait autour d’elle commença à être tirée fermement.
Dans la foule qui criait, qu’elle soit en train d’acclamer ou de critiquer, la lame tranchante clignotait et quelque chose de chaud s’éleva.
– “Kuh…”
Alors que la douleur augmentait, Luciel se sentait de plus en plus calme. Le joyau en elle, qui brillait autrefois plus que les étoiles du ciel, avait déjà perdu sa lumière depuis longtemps. Alors que son teint devenait progressivement pâle. Elle ferma lentement les yeux.
Luciel pensait qu’elle pourrait enfin retrouver sa sœur si elle attendait encore un peu.
‘Ma sœur, s’il te plaît, attends un peu. Je serai bientôt là, moi aussi.’
– “Cette maudite chose !”
En regardant Luciel, qui ne faisait plus de bijoux malgré la terrible douleur, le prince héritier marmonna des mots durs.
“Est-elle vraiment inutile maintenant ?”
Ce fût alors que.
Un bruit de fers à cheval se fit entendre de quelque part, et une énergie sombre se précipita au loin.
Un homme apparut, armé d’un noir absolu de la tête aux pieds, avec un insigne coloré gravé d’un dragon noir qui voltigeait sur son épaule.
Un lion de l’enfer venu rendre le jugement dernier ressemblerait-il à ça ?
L’homme à l’expression impassible était trop beau pour correspondre à son comportement de présage de malheur.
C’était le jeune seigneur de Bellstein, qu’on appelait le Faucheur.
Ses yeux rouge sang roulèrent et trouvèrent le prince,
‘Le principal coupable de toutes les tragédies. L’ennemi de mon Bellstein, qui ne méritait même pas un tel titre. (Kizef), les murs noirs de Bellstein, laissés à l’état de ruines parce qu’il n’avait pas pu être complètement détruit, et les restes des familles enterrées et dispersées là.’
La scène qui l’avait le plus marqué était celle où le duc de Bellstein, qui commandait le monde, était devenu un corps mort froid et avait été accroché au mur.
Ce moment lui était revenu à l’esprit une fois de plus et Kizef hurla encore.
Comme une bête.
Après s’être mordu le doigt pour le faire saigner, il dessina un cercle magique noir dans l’air.
De grands et petits cercles magiques se dessinèrent autour de lui. Une tornade noire tourbillonna. C’était vraiment une tempête. Elle fît rage et dévorait les nobles et les chevaliers du prince héritier.
– Wahhhhhh !!
Des cris éclatèrent de partout, et tout fût détruit en un instant. Si parfaitement que la place devint nette.
La place, qui était remplie de foule, devint silencieuse comme si tout était mort. Le prince héritier, qui réalisa qu’il était le seul, fixa son épée avec ses yeux grands ouverts, mais le jeune seigneur de Bellstein s’était déjà téléporté dans le dos du prince héritier.
– “…Je suis ici pour venger ma famille.”
– “Qu-Quand as-tu.. !”
Saah.
Le Jeune Maître leva son doigt et suspendit le prince héritier dans les airs d’un seul coup.
“Oh, mon D-Dieu.”
Le visage du prince héritier devint progressivement blanc.
Chaeng-grang.
L’épée du prince roula sur le sol et se colla à la main du Jeune Maître de Bellstein, qui la regardait.
C’était une épée avec un pouvoir étrange. Elle semblait vivante, comme si elle pleurait, comme si elle voulait quelque chose.
Quand il balança l’épée, elle alluma rapidement son énergie colorée et commença à s’enrouler autour du corps du prince.
Peu après, le prince perdit son souffle et l’épée se ternit de sa lumière.
Elle n’avait plus d’énergie comme si elle avait fait ce qu’elle voulait faire.
Luciel, qui observait tout devant le lieu de l’exécution, se dit qu’il était heureux de voir la mort du prince héritier avant de passer la première.
Mais tout était fini maintenant.
Luciel avait de profonds regrets pour le Jeune Maître de Bellstein.
Elle voulait lui demander pardon.
Bruit sourd.
Luciel épuisa lentement dès qu’elle établit un contact visuel avec lui.
Ses yeux étaient éteints et elle ne pouvait même pas respirer.
Elle voulait le supplier de lui pardonner si elle le pouvait. Ce n’était pas sa volonté. Elle ne voulait faire de mal à personne.
C’était une vie où elle était utilisée jusqu’à la fin.
Mais Luciel se sentait coupable. Tout cela n’était qu’une excuse après tout. Elle connaissait mieux que quiconque la tristesse de perdre une famille. La main qui tentait de l’atteindre tomba bientôt, impuissante.
…..Si j’ai une prochaine vie, je ne vivrai plus jamais cette vie misérable. Je vais vivre pour moi-même. Et je me souviendrai de toi.
Enfin, Luciel cessa de respirer comme si elle dormait. Sourire comme si c’était très confortable. Le mana qui restait dans son corps planait dans l’air, et bientôt se forma comme de la rosée.
Ddororong.
La chose qui tomba sur le sol, s’était le premier bijou qu’elle avait fait de sa propre volonté.
Shiing.
La lumière brillante émise par les bijoux clairs et transparents imprégnait son corps, et il ne fallut pas longtemps avant que la lumière blanche ne se répande assez largement pour couvrir toutes les directions.
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Traduit par : The Dream of Novels
Check par : Cocojoy
Recheck : Croco
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