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Chapitre 174 : Être traquée
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Après avoir quitté le complexe de villas, Yun Xi était assise sur le siège passager et discutait avec sa deuxième tante de la maladie de son deuxième oncle. En même temps, elle gardait un œil sur le rétroviseur.

Depuis qu’elle avait quitté le complexe de la villa, elle avait remarqué qu’une camionnette blanche les suivait.

Sa peur d’être kidnappée, héritée de ses expériences précédentes, et son sentiment de danger l’avaient immédiatement alarmée, mais elle n’était pas sûre que ce soit elle ou sa deuxième tante qui soit visée.

Elle venait juste de rentrer à Jingdu, et elle n’avait offensé que Jiang Henglin, et même cela comptait à peine comme une offense.

Même si Jiang Henglin était vraiment vindicatif, il ne ferait pas une telle chose.

Alors qui cela pouvait être ?

Sachant que quelqu’un la suivait, elle s’était méfiée et avait demandé à sa seconde tante d’aller à l’usine en premier.

L’usine de sa seconde tante se trouvait au-delà du centre-ville, et la voiture s’était arrêtée à la porte de l’usine.

Après avoir franchi la porte de l’usine, Yun Xi avait jeté un coup d’œil à la camionnette blanche garée à l’extérieur et avait vu qu’elle était garée dans un endroit caché.

Sa deuxième tante avait prévenu les experts médicaux et le responsable de l’usine de venir les rencontrer, et Yun Xi avait écrit la formule et la méthode de production du médicament pour le responsable.

Comme il s’agissait d’un nouveau médicament, personne n’avait eu le courage de le tester.

Yun Xi avait pris rendez-vous avec eux pour lorsqu’ils auraient le produit fini.

Ils devaient commencer leurs recherches cliniques et préparer un dossier à soumettre à l’administration des médicaments pour approbation.

La médecine occidentale était très différente de la médecine chinoise. Certaines formules médicales chinoises contenaient la sagesse de leurs ancêtres, tandis que d’autres étaient même transmises dans les familles de génération en génération et ne devenaient jamais publiques.

La médecine traditionnelle chinoise dépendait du bouche-à-oreille. La médecine occidentale était différente. La plupart des médicaments occidentaux devaient être strictement examinés et approuvés avant de pouvoir être diffusés.

« Deuxième tante, tu peux rester à l’usine pour les médicaments. Demande juste au chauffeur de me ramener en ville. Je rentrerai directement chez moi après avoir acheté des vêtements, donc tu n’as pas besoin de m’emmener. »

En voyant qu’elle était si indépendante, Yao Ying y avait réfléchi un moment. Craignant que la pharmacie ne fasse une erreur avec le médicament, elle avait décidé de rester pour superviser et avait ordonné au chauffeur d’emmener Yun Xi.

Après être sortie de l’usine et que la voiture se soit engagée sur l’autoroute, Yun Xi avait jeté un coup d’œil à la voiture qui les suivait.

Avant de monter dans la voiture, elle avait délibérément marché sur le côté de la route. Elle s’était assurée qu’ils pouvaient voir qu’elle était la seule à être montée dans la voiture, il était donc évident qu’elle était leur cible.

Il y avait beaucoup de monde dans le centre-ville, alors Yun Xi avait demandé au chauffeur de la déposer à la porte d’un bâtiment commercial et était entrée nonchalamment.

Après avoir déterminé le nombre de personnes qui la traquaient, elle avait acheté quelques vêtements, puis était sortie du bâtiment et était entrée dans une ruelle.

Le côté droit de l’immeuble commercial avait été transformé en un marché de nourriture de rue, tandis que le côté gauche était une zone résidentielle en cours de démolition, avec des ruelles s’étendant dans toutes les directions.

Portant des sacs en papier, Yun Xi avait accéléré le pas. Bientôt, elle avait entendu des pas rapides venant de derrière elle.

Elle ne put s’empêcher de courir et de les entraîner plus profondément dans les ruelles de gauche.

« Stop ! » En voyant qu’ils avaient été exposés, les gens derrière n’avaient plus pris la peine de se cacher. Sept à huit personnes avaient commencé à courir vers elle.

Yun Xi courait vite. En regardant les gens qui la poursuivaient, elle n’avait pas remarqué la voiture garée au bord d’une ruelle. Quand elle avait couru dans la ruelle, elle avait heurté la voiture.

Après avoir reculé, elle avait jeté un coup d’œil aux personnes qui étaient sur le point de la rattraper et avait rapidement couru dans la ruelle.

Elle n’avait pas vu que sur le siège arrière de la voiture, l’homme qui se reposait les yeux fermés s’était réveillé.

Lorsqu’il avait ouvert les yeux, il avait vu l’expression troublée de la jeune femme, et l’étonnement avait traversé ses yeux.

« Stop ! » Sept ou huit hommes s’étaient mis à courir derrière elle.

Feng Yang avait fixé les silhouettes qui couraient dans la ruelle à travers la fenêtre de la voiture, puis avait sorti son téléphone et avait appuyé sur quelques chiffres.

« Va dans la ruelle. Laisse-moi voir qui a osé causer des problèmes sur mon territoire ! Que personne ne touche à cette fille ! »

Les personnes à l’autre bout du fil avaient accepté, et bientôt quatre à cinq personnes étaient sorties des voitures garées dans le secteur.

Ils étaient habillés tout en noir de la tête aux pieds, et ils avaient une aura intimidante.

Debout dans la ruelle, Yun Xi s’était arrêtée, puis s’était retournée et avait regardé froidement les silhouettes qui la rattrapaient par-derrière.

Heureusement, elle était habillée de façon décontractée aujourd’hui, alors faire face à ces vauriens serait un jeu d’enfant.

« Allez-y ! » En la voyant s’arrêter, l’homme en charge avait fait un signe de la main.

Plusieurs hommes derrière lui s’étaient précipités vers Yun Xi. Ils l’avaient probablement vue comme une fille fragile et avaient audacieusement tendu la main pour l’attraper.

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