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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Aux mots de Mu Feichi, toutes les personnes présentes avaient changé d’expression.
L’expression de Jiang Henglin devint extrêmement aigre.
À Jingdu, les autres auraient considéré comme un honneur le fait d’être réprimandé par l’homme le plus noble de Chine.
Mais Jiang Henglin était aussi un homme, alors il avait simplement honte.
Mu Feichi avait levé le bras pour vérifier l’heure, puis, en inclinant légèrement la tête, il avait demandé d’une voix calme : « Tu as fini de manger ? Ton premier cours commence à 8h30. »
« J’ai fini… » Yun Xi avait posé ses baguettes et s’était levée. C’était une excuse parfaite pour s’échapper.
« Vieille Madame, Grand-père Chen, je dois aller en cours aujourd’hui. Je reviendrai demain puisque c’est samedi. »
« Ok, ma fille, sois prudente. » avait dit la vieille Madame Chen affectueusement.
« Je le serai ! »
Voyant que Yun Xi partait, Jiang Wanyun fit un clin d’œil à son fils, « Chen Chen, tu ramènes Yun Xi ».
« D’accord… » Dès que Chen Yichen s’était levé, Yun Xi avait fait un signe de la main pour rejeter son geste gentil.
« Je ne vais pas déranger le fils aîné. Le jeune maréchal Mu fait le même chemin que moi, et je peux voyager avec lui. Vous n’avez pas besoin de faire un autre voyage. »
Yun Xi avait souri à Chen Yichen, puis s’était tournée vers Grand-père Jiang. « Grand-père Jiang, je dois aller en cours maintenant, mais je viendrai vous rendre visite un autre jour. »
« Bien, bien ! » Le vieux Jiang avait souri maladroitement. « Ma fille, ce morveux a un mauvais caractère, alors ne lui en veux pas. »
« Je ne le ferai pas. »
Elle ne s’abaisserait pas au point de prendre au sérieux quelqu’un d’aussi mesquin que lui.
Dès que Yun Xi fut parti, M. Jiang ne put s’empêcher de réprimander son petit-fils naïf.
« Regarde à quel point Yun Xi est mature, et ensuite regarde-toi. Comme c’est disgracieux ! »
Jiang Henglin avait retroussé ses lèvres avec mépris, un regard de désapprobation sur le visage.
Aujourd’hui, il avait été honteusement réprimandé par son grand-père et le Jeune Maréchal Mu, tout ça à cause de cette misérable fille Yun Xi.
Elle était exactement comme sa mère l’avait dit, un fléau !
Chen Yichen avait jeté un coup d’œil à l’expression méprisante sur le visage de Jiang Henglin, puis s’était adossé à sa chaise et avait dit avec cynisme : « Grand-père, mon cousin n’aime manifestement pas une chatte insolente comme Yun Xi. Tu pourrais peut-être lui trouver une fille prétentieuse à deux visages et me donner Yun Xi. De plus, elle sera toujours ta petite belle-fille, donc il n’y aura aucune différence. »
Le vieux Jiang regarda son précieux petit-fils le taquiner, puis son autre petit-fils fauteur de troubles et vit que le vent tournait déjà.
« Cousin, tu aimes vraiment les femmes calculatrices comme elle ? On voit au premier coup d’œil que c’est un oiseau pourri, alors ne te laisse pas berner. »
Chen Yichen avait bu une gorgée de son café, et on pouvait lire un air nonchalant sur son beau visage, mais son regard s’était aiguisé.
« Je sais mieux que toi quel genre de personne elle est. Si elle est calculatrice, ça veut dire que c’est une fille intelligente qui ne se laisse pas faire, et c’est bien ! Elle a l’étoffe d’une redoutable femme chef de famille. Quand d’autres femmes obsédées par moi viendront frapper à la porte, elle pourra les intimider et non seulement je n’aurai pas à m’inquiéter qu’elle souffre de griefs, mais je n’aurai pas non plus à m’inquiéter qu’elle se fasse malmener. C’est merveilleux ! »
« … » Jiang Henglin avait levé les sourcils et pris un air dégoûté. Il ne pouvait vraiment pas comprendre les goûts de Chen Yichen.
C’était vraiment trop bizarre !
« Grand-père, rentre chez toi et réfléchis-y. Si tu aimes vraiment la famille Yun, Yun Xi n’a-t-elle pas encore une petite sœur ? Je pense que mon cousin aime les types prétentieux comme sa sœur, et je pense qu’elle convient tout à fait à mon cousin. »
Si Yun Xi avait encore été là, elle aurait certainement pu voir que Chen Yichen était en train de creuser un grand trou pour Jiang Henglin.
De plus, il plaçait de nombreuses tentations au-dessus du piège comme la cerise sur le gâteau, et attendait qu’il tombe dans le piège.
Il semblait que ces garçons n’avaient aucune pitié pour leurs proches lorsqu’ils devenaient vraiment compétitifs.
Le vieux Jiang ne pouvait pas comprendre ce qui se passait dans l’esprit de ces jeunes gens. Un contrat de mariage fait à la génération précédente n’était pas facile à changer, mais il ne voulait pas faire souffrir Yun Xi ou son petit-fils.
En ce qui concerne le contrat de mariage, ils devraient peut-être attendre quelques années de plus. Ils pourraient commencer à s’entendre après un long moment et peut-être développer des sentiments l’un pour l’autre.
Maintenant, ils étaient encore jeunes, donc leur mariage n’avait pas besoin d’être précipité.
Quoi qu’il en soit, il ne voulait pas que cette fille se sente lésée.
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