«Incroyable !»

La foule rugit après s’être tue un moment. Ils avaient du mal à croire qu’un humain aussi petit puisse écraser un Dragon de Givre.

«Wow ! Papy Demi-Barbe est incroyable !», s’exclama Amy en frappant dans ses petites mains, les yeux écarquillés. Elle regarda son bâton, les yeux bleus brillants d’excitation. Son bâton est si puissant ! Si je peux l’avoir…

Mag fut également surpris. Il a déjà plus de 120 ans. Son utilisation parfaite et le contrôle de sa magie sont stupéfiants.

«Quel vieillard effrayant ! », dirent les deux compagnons de Sargeras, terrifiés. Ils n’auraient jamais pensé que le vieil homme battrait le dragon, qui les avait totalement terrifiés, avec un seul coup de bâton. Le pouvoir du vieil homme les choqua. Eux, qui avaient considéré «humanité» comme un synonyme de «faiblesse» auparavant, les trouvaient maintenant puissants et horribles.

Sargeras resta calme car qu’il avait vu le vieil homme battre un vrai dragon avec son bâton auparavant. «Mais sa barbe a été brûlée par la fille de l’aubergiste», dit-il.

– «C’est inimaginable! »dit le grand démon d’une voix abasourdie. Il hésita un moment et tira sur les vêtements de Sargeras. «Et si nous allions dans un autre restaurant ? Nous n’avons pas vraiment besoin de manger ici.

Le petit démon grassouillet hocha la tête. «Oui, Chef. Nous ne vous avons pas vu depuis des décennies. Nous sommes venus ici dès réception de votre message. D’autres frères sont encore sur la route. Mond et moi avions prévu de prendre un verre avec toi, mais je ne pense pas que ce restaurant fera l’affaire.»

Sargeras secoua la tête. «Ils ne servent pas de boissons ici. De plus, je ne t’ai pas emmené ici pour boire un verre avec toi. Je veux que tu essayes du roujiamo. Tu sauras pourquoi je te veux ici quand tu l’essaieras.» Sargeras les laissa en suspens.

Les deux démons échangèrent un regard. Ils savaient que Sargeras ne changerait pas d’avis, alors ils n’en dirent pas plus.

Sargeras était le guerrier le plus puissant parmi les démons de lave. Il avait mené son peuple au combat contre d’autres démons à de nombreuses reprises.

Il y a 50 ans, il avait quitté les îles Démon pour chercher un moyen d’atteindre un autre niveau et de restaurer la gloire des démons de lave. Personne n’avait eu de ses nouvelles depuis.

… Jusqu’à il y a quelques jours. Un flamant vint à sa tribu, portant une lettre disant qu’il avait trouvé le moyen, et qu’il voulait que ses amis viennent à la Cité du Chaos.

Les démons de lave avaient eu des moments difficiles pendant toutes ces années. Beaucoup erraient sur le continent, donc seulement deux étaient venus ici, et beaucoup étaient encore sur la route, peut-être.

Le nom de Sargeras était devenu un synonyme d’espoir parmi les démons de lave. Ils pensaient qu’il était mort sachant qu’ils n’avaient pas eu de nouvelles de lui depuis tant d’années, alors quand leur chef avait reçu la lettre, il pensait que c’était un piège tendu par d’autres démons.

Lorsque les deux démons trouvèrent Sargeras dans la ville du Chaos, ils étaient très excités, même s’ils n’avaient pas vu leur chef depuis 50 ans. “Les démons de lave n’auront plus à être opprimés par les autres tribus !” pensèrent-ils.

…

«Tu es plus lent qu’auparavant. Tu vieillis.» Urien soupira et regarda Krassu avec ses yeux profonds.

«Mes jours sont comptés. Si vous voulez faire d’Amy votre disciple, vous devrez d’abord me tuer », dit Kassu en serrant ses doigts autour du bâton. Des flammes s’élevèrent de son bâton et s’étendirent sur tout son corps. Il avait l’air très visible dans la neige.

Urien fronça les sourcils et resta silencieux un moment. «Peu de gens qui ont traversé cette guerre respirent encore. Nous leur avons tous survécus. Qui l’eut cru ? », dit-il d’une voix rauque.

«La mort nous attend tous, et nous avons vécu assez longtemps», dit Lrassu cette fois-ci plus doucement, en regardant Urien, aussi vieux que lui et bossu comme s’il portait une carapace de tortue sur son dos. En effet. Peu de gens ayant traversé cette guerre vivaient encore.

Urien inclina la tête. «Oui. Alors, pourquoi ne pas mourir ? Cela ne me dérange pas de vivre un peu plus longtemps que toi.» Il sourit froidement et agita sa baguette. Des stalagmites apparurent du sol autour de Kassu, et grandirent extrêmement vite vers le vieil homme.

Le cœur de la foule bondit jusque dans leur bouche. Ce n’est pas facile pour le vieil homme d’esquiver cette attaque sournoise!

Krassu sourit. Je le ferai, mais pas avant de voir ton cadavre.» Il leva son bâton et l’abaissa violemment. Alors, les flammes se précipitèrent vers l’extérieur et formèrent un mur de feu autour du vieil homme. Les glaçons se brisèrent et s’évaporèrent lorsqu’ils rencontrèrent le feu. Krassu diffusa l’attaque avec facilité.

Tout à coup Krassu vola vers Urien, brisant toutes les stalactites de glace apparaissant sur son chemin. Rien ne pouvait l’arrêter.

Un instant plus tard, il était juste devant Urien. Il balança son bâton sur sa tête sans hésiter. Avec une fissure, Urien se brisa en une centaine de morceaux de glace!

«Krassu, je suis là…» dit Urien en apparaissant derrière lui. Krassu se retourna et découvrit de nombreux Uriens. Ils étaient identiques et tous souriaient de son sourire glacial en fixant le fixant.

«Il y a tellement de Papys Tortue ! Lequel est réel ? », dit Amy en regardant autour d’elle avec curiosité, essayant de trouver le vrai Urien. Mais, ils étaient tous exactement les pareils.

Krassu fronça les sourcils en regardant tous ces Uriens. «Urien, tu sais vraiment te cacher, comme avant. Es-tu un magicien ou un lâche ?»

«C’est toi qui as mené à leur perte de nombreux mages», répondit Urien avec colère. «Ils voulaient devenir des mages de mêlée comme toi, mais ils ont fini par se faire battre par des chevaliers. Un lanceur de sorts est supposé pouvoir jouer avec ses ennemis. Seuls les chevaliers stupides aiment se battre de près.» Il leva la main, prêt à attaquer à nouveau.

«Arrêtez de vous battre ! Vous allez casser notre restaurant ! Moi aussi, je peux faire des boules de feu ! Ne m’obligez pas à vous griller !», dit Amy, exaspérée.