Sous le Chêne | Under the Oak Tree
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Rudis, qui était sorti depuis un moment était aussi maintenant revenu, et appela son attention d’une voix prudente.

“Madame ?” Rudis commença alors que Max était encore assise, et qu’elle voulait lui demander combien de temps encore elle comptait rester au réfectoire.

Max jette un coup d’œil à la fenêtre. Il fait nuit noire dehors.

Riftan était-il encore dehors à cette heure-ci ? Même s’il était un homme dur, Max était inquiète. Elle souhaitait qu’il puisse faire une pause pendant un moment et rentrer à la maison.

Enfin, Max savait qu’elle ne pouvait pas faire attendre le reste des serviteurs car elle les inquiéterait à son tour. Sa nourriture avait aussi refroidi.

“Apportez-le dans la chambre, s’il vous plaît.” Max répondit enfin à une Rudis curieuse et se leva de son siège.

Elle regarda les flammes qui brûlaient dans la cheminée, enflammant une dernière fois le bois sans signification avant de commencer à monter vers sa chambre. La journée au château de Calypse était à la fois très longue et très courte. Elle était difficile à vivre lorsqu’elle était occupée, mais elle était satisfaite ici par rapport à l’époque où elle vivait dans le château de son père comme si elle était une personne morte.

Riftan était-il aussi satisfait de vivre ici ? Max se demandait.

Se rappelant les mots de Rudis pendant la journée, Max a froncé son visage dans une profonde réflexion. Rien qu’en observant l’attitude des chevaliers, Mac pouvait dire à quel point Riftan était injustement traité par son père.

Franchement, elle ne comprenait pas pourquoi il agissait de la sorte. Elle avait beau y penser, elle n’avait pas un côté attirant pour séduire les autres. Elle n’avait ni une beauté éblouissante, ni un talent extraordinaire, ni de l’esprit.

La seule chose qu’elle pouvait revendiquer était qu’elle descendait de la fille aînée du Duc. Mais même cela n’était pas un gros problème si elle se tenait aux côtés d’une princesse. Quelle partie d’elle aimait-il tant pour qu’il se donne tant de mal ?

“Quelle que soit la raison… Ça doit être une chance pour moi.” Max pensa distraitement et laissa échapper un soupir.

Elle admettait amèrement ce que son père avait dit. Elle pensait que la somme de la violence de son père était devenue une chance inespérée pour elle car elle l’avait conduite à Riftan. Max pria fermement pour s’assurer que ce bonheur ne s’évanouisse pas. ( c’est malheureux de dire ça… )

“Hmm…” Max remua en sentant un froid soudain envelopper son corps.

Ses doigts longs et fermes s’enroulent doucement autour de sa poitrine pour tenter de réchauffer sa peau.

Max se réveilla de sa sieste et regarda la faible aube du matin qui s’échappait de la fenêtre. Il lui semble qu’elle s’est endormie en lisant un livre après le dîner.

Les épaules recroquevillées contre l’air glacial de l’aube et ses yeux raides clignotant faiblement, Max a soudainement senti un avant-bras fort se resserrer autour de sa taille.

Max a été surprise par cette sensation et a tourné la tête derrière elle pour regarder. Elle a vu Riftan qui dormait à côté d’elle.

Quand est-il revenu ?

Il était couché sur le côté et ne portait qu’un slip. Elle a jeté un coup d’œil dubitatif à son visage.

Il fait semblant de dormir… ? pensa Max.

Elle avait été dupé par lui plusieurs fois, alors elle a plissé les yeux et l’a regardé pendant un long moment en se demandant s’il était vraiment endormi.

Mais Riftan respirait lentement, restait immobile et ne bougeait pas. Quand elle a poussé sa main avec précaution parce qu’elle pensait qu’il était vraiment endormi, il a inopinément desserré son bras.

Max s’est retournée avec précaution pour que son mari ne se réveille pas.

Tu es… fatigué ? Max demande à Riftan dans sa tête. Il dormait profondément et elle ne pouvait s’empêcher de se demander à quel point la journée précédente avait été fatigante pour lui.

Max toucha doucement son visage finement sculpté, qui était couvert par la lumière bleutée de l’aube qui remplissait leur chambre. Ses cheveux qui avaient poussé longtemps étaient ébouriffés comme un nid d’oiseau. Elle vit son front se plisser lorsque les cheveux lui piquaient et lui chatouillaient les yeux, alors elle repoussa les mèches. À ce moment-là, il avait l’air si vulnérable que Max a glissé un sourire.

Elle ne savait pas ce qui se passait dans sa tête. Elle n’arrivait pas à concevoir son amour pour cet homme, qui était au moins 1 kvet (environ 30 centimètres) plus grand et deux fois plus grand qu’elle.

Cependant, Max se glissa impulsivement dans ses bras et enfouit son visage contre sa poitrine ferme. Lorsqu’il semblait certain qu’il s’était profondément endormi, l’envie d’entreprendre une action plus audacieuse monta en elle.

Elle a posé son visage près de son cou et a pris une profonde inspiration. Un mélange d’odeurs corporelles masculines et de savon parfumé, ainsi que les restes d’une intense lumière solaire, dégageaient pour elle un parfum inexplicablement sensuel. Alors qu’elle inhalait cette odeur profondément dans ses poumons, une chaleur mystérieuse lui traversait l’estomac.

Max toucha soigneusement son menton. Riftan était en effet une présence éblouissante à contempler.

Sa peau ferme et pourtant lisse semblait briller faiblement même dans l’obscurité, et son visage, avec ses longs cils, avait l’air innocent et charmant pendant qu’il dormait.

“Je crois que ma tête devient bizarre…” se dit Max en regardant le visage endormi de Riftan.

Il y a seulement quelques mois, Max n’aurait jamais rêvé d’utiliser les mots naïf ou adorable pour décrire Riftan Calypse.

Mais maintenant, elle ressentait l’étrange envie de frotter son visage plus profondément dans ses bras, comme s’il était un doux oreiller de coton. Cependant, elle retenait cette folle impulsion.

Non seulement elle n’avait pas le courage de le faire, mais elle ne voulait pas le réveiller d’un sommeil profond qu’il méritait après un long moment sans pouvoir se reposer correctement.

Max se glissa hors du lit pour qu’il puisse bien se reposer sans être interrompu, prit sa robe de chambre et quitta la pièce.

C’est le froid de l’aube qui l’accueillit dans le couloir.

Elle enfila une épaisse robe de chambre par-dessus sa fine robe de laine et descendit directement à la cuisine. Lorsqu’elle y arriva, elle pensa avec bonheur qu’elle avait raison, en effet il y avait autant de chaleur dans la cuisine qu’elle le pensait.



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