Max cligna des yeux, confuse. “Quoi ?” ne put-elle que formuler en réponse.

“Chaque égratignure que je trouve sur toi, une de leurs têtes roulera sur leurs épaules.” précisa-t-il pour elle dans un autre murmure chaleureux, et Max sentit la chair de poule sur tous ses bras avec ses mots. Il y avait une intensité différente lorsqu’il le disait à voix basse, un peu comme une prière silencieuse. Elle était tellement habituée à l’entendre crier de colère, comme un feu de forêt en furie.

Max tremblait sous son contact comme une libellule prise dans une toile d’araignée.

Ses doigts habiles ont fait un travail rapide sur les ficelles qui maintenaient sa robe ensemble, alors qu’elle sentait qu’elles commençaient à se desserrer et à descendre le long de sa poitrine. Ses yeux sombres ont balayé sa silhouette.

De ses omoplates pâles, à sa clavicule, en passant par ses seins, toujours recouverts d’un tissu fin. Elle sentait son souffle se resserrer dans l’attente…

“Une tête.” dit-il enfin, les yeux repérant rapidement une éraflure avant de faire glisser la robe plus bas pour exposer davantage sa peau. Quand il a atteint son avant-bras, il a vu la peau décolorée et en colère, et ses lèvres se sont retroussées en un grognement.

Troublé, Max a mal essayé de cacher son bleu.

“Je l’ai eu à la li-bliothèque.”, s’est-elle excusée. “Quand je me suis cognée à quelque chose.” ( Mdr c’est la tête de Ruth qui va voler XD )

“Ne mens pas.” il lui a répondu sèchement…

“Je ne mens pas ! Nhngh !” Elle murmura alors qu’il déposait doucement un baiser sur son bleu, les mots mourant dans sa gorge, le regardant descendre lentement. Après avoir doucement pris son pouls par le poignet, Riftan se redressa, accrocha un de ses bras sous ses genoux, et la souleva sans effort, son autre bras soutenant son dos.

Par réflexe, Max ramena ses bras autour de sa nuque, sa clavicule s’enfonçant dans le creux de son cou. Il baissa la tête et lui donna une série de petits coups de bec tout en se dirigeant lentement vers leur lit.

“Ri-Riftan, vraiment, je ne suis pas blessée.” insiste-t-elle, mais Riftan est têtu, il l’allonge doucement sur le lit en la dominant…

“J’ai dit que j’allais vérifier par moi-même.” lui dit-il, se débarrassant finalement de sa robe, l’enlevant à partir de la taille et la jetant au hasard sur le sol. Se sentant complètement exposée avec juste le fin tissu couvrant sa poitrine, Max détourna nerveusement les yeux.

Ses mains descendirent le long de ses jambes, s’arrêtant à ses chevilles alors qu’il enlevait sa chaussure, puis l’autre, enroulant son jupon. Elle ne put retenir sa grimace lorsqu’il effleura l’éraflure qu’elle avait eue en tombant au sol.

Immédiatement, Max s’est tue, refermant ses jambes.

“Ce n’est rien !” poursuit-elle. “Je suis tombée toute seule !”

“Ils ont scellé leur destin avec ça.” grogne-t-il à voix basse, ses yeux fixant profondément la blessure, une lueur sombre dans le regard. Par réflexe, Max lui serre doucement le bras, attirant son attention.

“Vraiment, ça ne fait pas mal. Ne fais pas ça à cause de moi.” supplie-t-elle, et il fronce les sourcils.

“Non seulement ils ont tenté d’envahir mes terres, mais ils ont aussi blessé ma femme. C’est mon droit de les tuer, eux et leur sang, pour leur faire payer leurs crimes.” lui dit-il. “Cela ne suffira même pas à satisfaire ma soif de sang. Je dois faire un exemple maintenant, pour empêcher que quelque chose de semblable ne se produise à l’avenir.” explique-t-il, et les lèvres de Max tremblent… ( et bien, c’est pas une mauvaise idée mais quand même… )

“Mais tu… tu viens juste d’arriver…” son sanglot étouffé s’échappe alors qu’il lève rapidement les yeux vers elle, choqué. Avec un roulement des yeux, Max refusa de détourner son regard et continua malgré le tremblement dans sa voix. “Si nous allons en guerre, tu devras partir loin l-loin e-encore une fois. Et je devrai être s-seule.” ( Trop mign… oh oh )

“Putain…” jure-t-il doucement, une main remontant immédiatement derrière sa nuque et la tirant vers le bas, écrasant leurs lèvres dans un baiser brûlant. Elle pouvait sentir son désir pour elle, son envie de la dévorer, de l’attirer plus près qu’il n’était physiquement possible.

Et malgré ses meilleures volontés, son cou lui faisait mal, tout comme son corps, avec la façon maladroite dont elle se penchait actuellement. Sentant son inconfort, Riftan s’éloigna et les ajusta en conséquence, sa main tirant son Schumi jusqu’à sa taille, et embrassant ses fesses alors qu’il la soulevait.

Elle eut la tête qui tournait lorsqu’il la souleva, haletant à la vue du métal froid de son plastron lorsqu’elle entra en contact avec lui, contrastant avec la chaleur de sa paume. Elle gémit lorsque sa langue s’approcha, goûtant chaque recoin de sa bouche, s’emmêlant autour de la sienne avant qu’il ne se retire avec un filet de salive reliant leurs bouches.

Ses yeux la fixaient intensément. “Tu… qu’est-ce que tu fais ?” murmura-t-elle d’un ton angoissé.

Il se lèche les lèvres, enlève le reste de ses vêtements et les jette parmi les autres sur le sol. Max était maintenant confortablement enroulé, nu comme un nouveau-né pour qu’il le voie. Ses mains chaudes sont immédiatement montées à sa poitrine, prenant ses doux monticules, les pétrissant avant de plonger et d’envelopper ses bourgeon tendus dans sa bouche chaude.

Ses mains ont immédiatement enfoui leurs doigts, s’enroulant autour de ses cheveux, les tirant légèrement alors qu’elle poussait un gémissement.

La sensation de son armure contre sa peau nue était étrange. Elle se sentait faible, impuissante et vulnérable. Ses yeux aperçurent son cou, sa sueur scintillant alors que l’armure reflétait sa lumière, donnant à ses cheveux noirs brillants un éclat hypnotique.

Riftan sentait sa vision se brouiller devant lui alors que sa soif d’elle devenait de plus en plus intense, ses gestes devenant de plus en plus brutaux. Il avait l’impression de perdre le contrôle de ses facultés, la serrant si fort contre lui qu’elle craignait qu’il ne la réduise en miettes.

Elle haletait à la sensation croissante de ses pointes qui frottaient brutalement contre le fer froid, tandis qu’une sensation électrique parcourait son corps et qu’elle tressaillait de plaisir…

“Tu étais toujours dans mon esprit, putain…” souffla-t-il sur ce ton rauque, plantant des baisers féroces dans chaque centimètre de ses monticules. “Chaque jour depuis que nous nous sommes séparés ces dernières semaines. C’était si dur.”

Un souffle s’échappa de ses lèvres alors qu’il pétrissait sa poitrine, “C’était presque comme si ça faisait des années que je ne t’avais pas vue.” lui dit-il alors que sa bouche avalait son autre pic.