Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 64 : Cette fille n’est pas si simple
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Qi Yuan détourna son regard de l’écran. Avec l’élan de cette fille, elle ne serait probablement pas capable de tenir bon jusqu’au sommet de la montagne. Il se tourna vers le Jeune Maréchal Mu avec inquiétude.

« Jeune Maréchal Mu, il y a plus d’une douzaine de sentinelles sur la montagne, et presque 100 personnes. C’est le même nombre de personnes que l’une de nos unités. J’ai peur que dans son état physique actuel, elle ne soit pas capable de les repousser tous. »

S’ils avaient été à sa place, il leur aurait été impossible de combattre 100 personnes, sans parler de cette petite fille…

Peu importe son endurance, il n’y avait aucune chance qu’elle en sorte indemne.

S’ils lui faisaient vraiment du mal, le Jeune Maréchal Mu pourrait entrer dans une colère noire.

Mu Feichi fixait attentivement la silhouette agile sur l’écran. Sa tenue blanche décontractée avait été tachée de saleté au premier poste de garde et donnait l’impression d’être négligée.

Mais au fond de son cœur, il avait l’impression qu’une petite marguerite d’un blanc pur avait enfin fleuri après des milliers d’années d’attente.

« Je me suis arrangé pour que seuls cinq postes de sentinelles agissent. Les autres resteront sur place. »

C’était la femme de ses rêves, et même lui n’osait pas lever le petit doigt contre elle. Il la testait simplement pour évaluer son potentiel caché.

« Un contre 40 ! Si elle peut les repousser, alors plus personne dans l’équipe n’osera la sous-estimer ! »

Alors que Qi Yuan disait cela avec émerveillement, Feng Rui, qui se tenait à côté de lui, avait été profondément impressionné par les mouvements agiles de Yun Xi sur le moniteur.

« Jeune Maréchal Mu, cette fille, elle… J’ai bien peur qu’elle ne soit pas aussi simple qu’elle en a l’air. N’a-t-elle pas grandi à la campagne ? Regardez ses techniques de boxe et ses méthodes d’attaque. Certaines d’entre elles n’ont jamais été vues auparavant, et d’autres semblent même plus vigoureuses que notre entraînement… sans parler de sa vitesse ! »

Feng Rui fixa le moniteur avec intensité. Avec une démonstration de maîtrise aussi brillante, il était dommage d’en manquer ne serait-ce qu’une seconde.

Mu Feichi se frotta la mâchoire, et ses yeux brillèrent de mystère.

Il savait depuis longtemps que cette fille n’était pas simple.

Une fille qui avait grandi à la campagne et qui était capable de se battre contre une meute de loups était déjà assez choquante.

Lorsqu’ils s’étaient retrouvés dans le train, elle avait pratiqué une opération d’urgence avec tant de calme et d’habileté qu’il était resté également calme. Il l’avait raconté à son médecin personnel, Su Hang.

L’expertise médicale de Su Hang était pratiquement inégalée à Jingdu, et il avait dit que dans une telle circonstance, même lui n’aurait pas été certain que l’opération réussisse.

Maintenant, il utilisait cinq postes de sentinelle et 40 élites de combat de terrain pour tester ses compétences. Ses réactions, ainsi que ses capacités, avaient toutes dépassé les attentes de chacun.

Cette fille, comme un brouillard brumeux enveloppant ses yeux, le rendait de plus en plus intéressé par la vérité derrière ce brouillard.

« Plus elle semble compliquée, plus je suis intrigué ! »

« Mais… »

Leur équipe de loups volants était comme une légende urbaine à Jingdu.

Toute personne spéciale qui s’approchait de leur côté avait le potentiel de devenir une menace, ils devaient donc être extrêmement prudents.

Mu Feichi leva légèrement la main. Feng Rui ouvrit à nouveau la bouche, mais vit Qi Yuan le regarder dans les yeux et lui faire signe de se taire, alors il la ferma docilement.

Le majordome était venu et avait demandé à Mu Feichi ce qu’il voulait manger pour le petit-déjeuner. Mu Feichi avait jeté un coup d’œil aux personnes autour du moniteur et avait demandé nonchalamment : « Qu’est-ce que les jeunes filles aiment manger de nos jours ? ».

Le majordome était resté hébété un instant, mais il avait ensuite tourné la tête pour regarder la silhouette qui courait dans les montagnes sur la vidéo de surveillance, et il avait soudain compris.

« Je vais dire à la cuisine de se préparer tout de suite. Maître, voulez-vous manger en premier ou attendre que Mlle Yun vienne manger ? »

« Je vais attendre qu’elle arrive. »

Sur le moniteur, Mu Feichi avait regardé le quatrième poste de sentinelle être vaincu. Il avait ensuite continué à regarder la petite fille qui se frottait les épaules et le cou et attachait ses cheveux égarés en un chignon en marchant.

Son visage tendre respirait la vivacité de la jeunesse, et elle semblait douce mais résistante.

De nos jours, toutes les mondaines qu’il avait rencontrées étaient soit des têtes d’ampoule gâtées et exigeantes, soit des chercheuses d’attention disgracieuses.

En tant que personne de la campagne, elle était comme une pierre de jade non polie.

Il voulait l’aider à la sculpter et à la façonner pour qu’elle puisse briller de mille feux à l’avenir, mais il voulait aussi qu’elle façonne elle-même son avenir.

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