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Chapitre 63 : Quelle belle petite chose
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Avant d’attendre que les deux autres contre-attaquent, elle profita de la situation, baissa son corps, se précipita derrière eux et donna un puissant coup de pied dans le dos de l’un d’eux.

Tirant sur les vêtements de la personne qu’elle avait frappée, elle fit un saut périlleux et fit tomber l’autre personne.

Après quelques mouvements de ce genre, les trois personnes restantes avaient été sévèrement battues. Elle se leva et regarda ces personnes complètement choquées avec un sourire éblouissant sur son visage.

« Vous cédez ? »

« Attention ! » Dès qu’elle avait parlé, les trois personnes qu’elle venait de tabasser l’avaient avertie de la présence de trois autres personnes qui l’attaquaient par la gauche.

Yun Xi les esquiva un par un, et profita de sa petite taille pour se coucher dans la boue et lever sa jambe pour donner un coup de pied à la première personne qui se précipitait vers elle.

Puis, utilisant l’élan derrière le coup de pied, elle avait rapidement baissé son corps pour esquiver un coup de poing et n’avait pas hésité à donner un coup de pied à un autre homme qui s’était précipité vers elle.

Son adversaire lançait des coups de poing et des coups de pied très rapidement, et Yun Xi les esquivait à peine, mais juste au moment où elle allait recevoir un coup de poing, celui-ci la manqua.

Elle réalisa alors qu’ils n’avaient pas l’intention de la blesser.

Cependant, elle ne s’était pas retenue, car à moins que cela ne se termine par une victoire ou une défaite, elle ne pourrait pas aller de l’avant.

Après quelques coups de poing et de pied, les mouvements de l’adversaire étant rapides, elle n’avait pas osé se laisser distraire. La force des attaques de l’homme lui causait une certaine douleur.

Elle avait repéré le point d’acupuncture sur le bras de l’homme et avait serré son poing pour le claquer dans son point d’acupuncture.

Le bras qui était sur le point de donner un coup de poing s’était soudainement arrêté en plein vol et était tombé mollement. L’homme avait haleté et avait reculé.

Après avoir vaincu les autres, Yun Xi tapota sa poitrine couverte de terre. « Concédez ! »

Elle se retourna et souleva le garde qu’elle avait assommé et pressa à nouveau son point d’acupuncture pour le réveiller.

Le garde qui avait été assommé était sur le point de continuer à se battre dès qu’il s’était réveillé, mais les deux hommes qui le soutenaient l’avaient arrêté.

« Nous avons perdu, alors arrête de mettre le bordel ! »

L’homme leva la tête avec étonnement et regarda la petite fille, qui le fixait avec condescendance, une expression victorieuse brillant dans ses yeux .

Il ne pouvait pas croire qu’il avait été battu par cette petite fille aux traits délicats et au visage si tendre et si jeune qu’il ressemblait à un lys en fleur.

L’homme avait du mal à imaginer à quel point il devait apparaître embarrassant sur la vidéo de surveillance. Quand le jeune maréchal Mu verrait avec quelle facilité il avait été assommé, il deviendrait la risée de toute l’équipe.

Yun Xi s’était retournée pour regarder l’homme dont elle avait blessé le bras. « Après une demi-heure, ton bras ne sera plus engourdi. Tu pourras enlever tes vêtements »

L’homme tenait son bras engourdi et la regardait avec une expression stupéfaite pendant un moment avant de revenir à la réalité.

Yun Xi avait montré le point d’acupuncture sur son bras. « Si tu rencontres un maître qui connaît les points d’acupuncture de la médecine traditionnelle chinoise, tant qu’il frappe fort, tu n’auras aucune chance en combat rapproché. »

Elle n’avait pas dit autre chose et avait agité sa main en souriant. « Merci de m’avoir retenue, je vais partir maintenant ! »

Avec des expressions abasourdies, les huit hommes fixèrent la petite marguerite se balançant au gré du vent, puis retournèrent à leur poste, honteux.

Ils n’avaient qu’une seule pensée en tête. Ils espèrent que l’équipe de midi arriverait rapidement, afin de pouvoir regarder la vidéo de surveillance de son passage dans la montagne.

Un contre huit, bien qu’ils aient reçu l’ordre de ne pas la blesser, les coups de poing et de pied de cette fille étaient vraiment impressionnants !

Devant l’écran de surveillance au sommet de la montagne, Mu Feichi avait légèrement rétréci les yeux. La fille sur la caméra de surveillance semblait si confiante et sûre d’elle.

Avec un sourire si éclatant, elle ressemblait vraiment à la plus belle pierre précieuse du monde.

Comment pouvait-il être prêt à renoncer à une si belle petite chose ?

En la regardant se faufiler furtivement à travers le premier poste de sentinelle, battre huit personnes à elle seule et repartir indemne, Feng Rui ne pouvait plus rester calme.

Il était le capitaine de l’escouade, et il savait donc de quoi ces gars étaient capables.

Si c’était lui dans une situation de un contre huit, il aurait facilement pu se faire tabasser s’il avait perdu son attention pendant une seconde. C’était incroyable qu’elle les ait tous battus si facilement !

Ils n’avaient pas osé la blesser, mais elle n’avait montré aucune pitié.

Rapide ! Précis ! Impitoyable ! Comparable à un maître !

S’ils devaient vraiment s’affronter, il avait peur de perdre contre elle !

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