Le Salon de Discussion des Cultivateurs | Cultivation chat group | 修真聊天群
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Chapitre 340 – Grue Blanche, Papillon Spirituel, Amulette de Fer… Et un chauve !
Chapitre 339 – Shuhang, et si nous allions à contre-courant ? Menu Chapitre 341 – Hey les gars ! Vous avez vu ce que j’ai trouvé ? Un stupide petit poisson !

– « Je vois. Une fois le voyage terminé et à notre retour en Chine, j’irai chercher une chute d’eau ! » dit Song Shuhang en serrant le poing. Après avoir Sauté la Porte du Dragon, le Qi Sanguin de son corps pourrait se condenser et se solidifier, afin de devenir du Vrai Qi. Alors, il entrerait véritablement dans le monde de la cultivation et laisserait derrière lui le titre de cultivateur débutant !

– « Je me sens bien en vous voyant si motivé, » sourit le Vénérable Blanc. Puis il ajouta : « En fait, vous n’avez pas vraiment besoin de chercher une cascade pour ressentir la sensation d’aller à contre-courant. »

– « Ah ? Mais alors… que dois-je chercher ? » lâcha-t-il… avant de le regretter !

S’il n’y avait pas de chute d’eau… Il y avait toujours le ciel, la mer et même l’espace ! Merde, je dois arrêter d’être aussi direct et tourner ma langue dans ma bouche !

L’Aîné Blanc se tenait devant lui, les mains croisées derrière le dos, un sourire mystérieux sur le visage.

– « Aîné… » L’étudiant déglutit. Il voulait le supplier de ne pas utiliser une Épée volante jetable pour l’envoyer là-haut !

Mais en ouvrant la bouche, il se figea… Il devait se calmer et prendre son temps. D’abord, il devait formuler mentalement la phrase pour voir s’il pouvait la prononcer !

Par exemple, et si le Vénérable n’avait pas eu l’intention de l’envoyer voler ?

Dans ce cas, ne lui rappellerait-il pas stupidement cette option ? Il attirerait un désastre sur sa propre personne !

Il n’était pas nécessaire de se hâter. Même si l’Aîné Blanc voulait l’expédier ailleurs, il n’était pas encore trop tard pour utiliser la compétence ultime de Dame Oignon, les “500 façons de se rendre à un pratiquant humain quand vous êtes incapable de vaincre” !

Il n’avait jamais essayé cette technique dans le monde réel, mais il l’avait continuellement pratiquée dans le rêve d’il y avait plusieurs centaines d’années. Le pire étant qu’il avait essayé maintes et maintes fois même la “technique de séduction ultime d’une jolie femme monstre”. Ce souvenir était vraiment douloureux…

Je dois l’oublier ! Je dois l’oublier ! Je dois l’oublier ! Chaque fois que je me souviens de ce rêve stupide, j’ai trop honte !

Sur ce, il s’arrêta net et changea d’approche.

D’un air niais, il demanda : « Aîné Blanc, cela signifie-t-il qu’il existe d’autres façons d’éprouver une sensation similaire au fait de Sauter au travers de la Porte du Dragon ? »

– « Oui ! Récemment, ma compréhension de la Grande Voie s’est un peu améliorée et j’ai réussi à saisir une compétence intéressante. Je peux vous faire ressentir cette fameuse sensation ! »

Il a appris une compétence intéressante ? On dirait qu’il ne veut pas me coller à une épée, super ! Il poussa secrètement un soupir de soulagement. Heureusement, il s’était retenu et n’avait pas joué avec sa vie à cause d’une bêtise.

– « Aîné Blanc, c’est quel genre de compétence ? »

Le Vénérable ne répondit pas immédiatement à sa question. « Shuhang. Connaissez-vous le principe de la réalité illusoire ? »

– « La réalité illusoire ? Oui, je sais ! Cette compétence crée un monde illusoire qui semble presque réel ! » Il hocha la tête en se rappelant le désert brûlant et le jeune homme vêtu de vert avec un cheval blanc…

Cette scène faisait partie des souvenirs du Vénérable Blanc, ou était née de son imagination. À cause de la réalité illusoire, la vision était devenue réelle et il était possible de toucher, de sentir le sable avec ses mains, et même d’interagir avec l’inconnu violent. Même les blessures reçues dans le désert restaient après être revenu dans le monde réel.

De plus, cette histoire était à la base de l’aggravation de sa peur du vide ! Encore un souvenir douloureux.

– « La nouvelle capacité que j’ai saisie est quelque peu similaire, mais c’est en même temps son contraire ! »

– « C’est similaire… Mais c’est aussi tout le contraire ? »

– « Le nom de cette technique est “réelle illusion”. Elle permet de transformer quelques événements réels en illusions. Je n’ai qu’une connaissance superficielle de cette compétence, mais c’est plutôt intéressant. Laissez-moi vous faire une démontration, » annonça le Vénérable Blanc.

Seulement une connaissance superficielle ? Plutôt intéressant ? Aîné, attendez un instant. Laissez-moi me préparer d’abord !

Mais Song Shuhang n’eut même pas eu le temps d’ouvrir la bouche. Le Vénérable tendit la main et claqua des doigts, activant la compétence.

L’étudiant serra les dents, se préparant au pire.

Mais quelques secondes plus tard, il n’avait toujours pas éprouvé la sensation étrange ressentie en entrant dans le monde de la réalité illusoire.

Il ne perçut aucun changement dans l’environnement.

– « Aîné Blanc, avez-vous utilisé la réelle illusion ? » demanda-t-il, confus.

Après quoi, il lui jeta un coup d’œil… et tressaillit.

Le cultivateur de Septième Rang se tenait à trois mètres de lui, le regard vide. Il semblait distrait.

Il parlait avec moi une seconde plus tôt, comment se fait-il qu’il soit distrait maintenant ? Pas étonnant que la réelle illusion n’ait pas fonctionné. Il s’est perdu dans ses pensées en l’utilisant !

Alors, le Surhomme trembla.

Il semblait que le Vénérable avait eu l’intention de se diriger vers lui avant d’être ailleurs. Par conséquent, son corps réagissait automatiquement, lui faisant lever une jambe et faire un pas en avant.

Un pas, deux pas, et puis… Il trébucha. Son corps tomba lentement mais inévitablement vers l’avant !

Puisque ce n’était pas arrivé depuis un moment, Song Shuhang avait presque oublié cette capacité spéciale terrifiante.

– « Aîné Blanc, non ! » beugla-t-il en se précipitant en avant, étendant ses mains dans l’espoir de le retenir.

Que sa force fût suffisante ou non pour l’arrêter, il devait essayer. C’était la seule option à sa disposition. Il pouvait soit tenter, soit rester là à ne rien faire. S’enfuir était hors de question. Le rayon de létalité de la compétence de chute mortelle du Vénérable Blanc était d’au moins 100 mètres… Il n’avait aucune chance de pouvoir s’éloigner assez avant l’inévitable !

❄️❄️❄️

L’esprit est ardent, mais la chair est faible. Les hommes ont de la volonté, mais pas ne réussissent pas toujours.

Song Shuhang fit de son mieux pour empêcher le Vénérable Blanc de tomber, mais sans succès. Il n’était qu’à quelques centimètres de lui, et il ne pouvait rien faire d’autre que le regarder, impuissant, percuter le sol.

Boom !

Une explosion terrifiante suivit. L’étudiant sentit le monde entier s’effondrer. Tout devant ses yeux bascula, et peu de temps après, il sentit son corps tomber dans un gouffre sans fin, si profond qu’il ressemblait à l’enfer lui-même.

Une scène terrifiante !

Il avait l’impression que la planète était sur le point de se briser… Comme si cela ne suffisait pas, le Vénérable semblait encore plus distrait que d’habitude, il n’était pas en mesure de le protéger, même inconsciemment.

Les pierres tourbillonnaient dans l’air et le frappaient sur tout son corps, lui faisant ressentir une douleur lancinante.

Est-ce aujourd’hui que je meurs ?

J’ai survécu pendant plus de 300 chapitres et j’ai même évité d’être tué par l’Épée volante jetable de l’Aîné Blanc… Mais maintenant, je vais mourir parce qu’il a trébuché et est tombé par terre… ?

Alors que ses pensées s’emballaient dans tout ce chaos, un rocher fila droit sur lui à grande vitesse.

Il tombait toujours, il n’eut pas le temps d’esquiver. La pierre frôla son cuir chevelu… Comme un rasoir tranchant, elle lui arracha une grosse touffe de cheveux.

L’instant d’après, il sentit le monde devenir noir et perdit connaissance.

Les distractions d’un aîné étaient effrayantes !

❄️❄️❄️

En attendant, dans l’espace aérien de la mer de Chine orientale.

Le Véritable Monarque Grue Blanche battait joyeusement les six ailes de son dos.

Chaque fois qu’il se rappelait qu’il allait bientôt retrouver son bien-aimé, le Vénérable Blanc, il se sentait si excité… Il était si heureux qu’il ressentait l’envie de chanter fort.

Mais alors, la lumière d’une épée clignota devant ses yeux. Elle fonçait dans sa direction… On aurait dit un météore traversant le ciel. C’était très joli. Par contre, son schéma de vol était particulier. Elle allait soudainement à gauche, à droite, en haut, en bas… À une vitesse extrêmement élevée.

– « Eh ? Je sens le Qi d’épée de l’Aîné Blanc ! Est-ce une de ses Épées volantes jetables ? » perçut-il de loin.

Mais qu’y a-t-il au-dessus de l’épée ? Il ouvrit grand les yeux et essaya de voir à travers la lueur de l’effet météorique.

Il découvrit un homme pâle et dont l’apparence lui était familière.

– « Eh ? N’est-ce pas Sept du Clan Su ? Pourquoi chevauche-t-il l’Épée volante jetable de l’Aîné Blanc ? » dit-il, confus.

Il n’était pas très proche de lui, mais ils faisaient tout de même partie du même cercle. Par conséquent, il se devait de le saluer.

Le Véritable Monarque Grue Blanche battit des ailes et s’approcha de la trajectoire de l’épée, lui agita une main vers Sept qui arrivait rapidement. « Estimé Daoïste Sept, comment allez… »

– « Aaaaaaaah… » répondit-il d’un cri aigu. Il frôla le Véritable Monarque Grue Blanche dans un sifflement, puis disparut au loin.

Le temps de tourner la tête, Sept s’était évaporé sans laisser de trace.

Cette vitesse était telle qu’il sentit ses cheveux se redresser !

– « … »

À quoi joue-t-il ?

Mais il secoua la tête.

Peu lui importait, voir l’Aîné Blanc était plus important… Aîné Blanc, j’arrive !

Se souvenait-il de lui ? Il était cette petite grue blanche de l’autre bout de la Terre !

Plus il pensait à leurs retrouvailles, plus il était impatient. Par conséquent, il continua à battre joyeusement des ailes, filant vers la petite île de mer de Chine orientale.

❄️❄️❄️

Ailleurs.

À la frontière entre la mer de Chine orientale et l’océan Pacifique se trouvait une île particulière qui n’était présente sur aucune carte. Un champ d’énergie surnaturel la couvrait entièrement, et même les technologies les plus avancées ne pouvaient détecter sa présence.

Au-dessus d’elle, d’innombrables papillons multicolores dansaient dans les airs. Il s’agissait de la maison de Douce Plume, l’Île au Papillon Spirituel.

Le Vénérable Papillon Spirituel était tranquillement assis au milieu d’un pavillon tout en sirotant un thé fait à partir des feuilles que sa fille bien-aimée avait personnellement préparées.

Il demanda soudainement : « Au fait, comment Douce Plume envisage-t-elle de régler cette histoire entre la famille Chu et l’École de l’Épée Illusoire ? »

– « Elle n’a encore pris aucune mesure. Je pense qu’elle prévoit d’observer les choses pour l’instant et d’agir en fonction du résultat de l’affrontement sur la Scène de Règlement des Griefs. » Un énorme papillon dansait à côté de lui tout en tenant un téléphone. Liu Jianyi le Paresseux était à l’autre bout.

– « Bien. Puisqu’elle veut attendre, vous devez faire de même. Ne vous mêlez pas de cette affaire entre la famille Chu et l’École de l’Épée Illusoire. »

– « Oui, Professeur. » Une réponse prompte et enthousiaste. Il aimait vraiment patienter et voir comment les choses tournaient. Cela ne lui demandait aucun effort.

– « Faites attention aux mouvements de l’École de l’Épée Illusoire. S’ils osent lever la main sur Douce Plume, vous savez quoi faire, n’est-ce pas ? »

– « Professeur, je comprends… » Il espérait vraiment qu’ils ne feraient rien de stupide. Après tout, il devrait dépenser beaucoup d’énergie pour se débarrasser d’eux. L’énergie était quelque chose qu’il fallait préserver à tout prix. Elle était très précieuse !

Le Vénérable Papillon Spirituel hocha la tête satisfait et raccrocha.

L’énorme papillon plaça le téléphone devant lui et battit joyeusement des ailes pour retourner au milieu du groupe de ses congénères.

Le cultivateur prit une autre gorgée de thé et alluma son ordinateur portable. Il ouvrit le logiciel de messagerie instantanée et entra dans le Groupe des Neuf Provinces #1.

Comme il n’avait pas ajouté son compte personnel au salon, il utilisait celui de Douce Plume.

Dès qu’il vit les premiers messages, il découvrit toutes sortes d’images de l’Aîné Blanc. Il en devint presque aveugle.

– « Eh ? Ce sont des photos de Blanc. Comment diable peut-on en faire des emotes ? » Il était confus.

Il commença à faire défiler l’historique pour obtenir des éclaircissements et réussit, avec beaucoup de difficulté, à atteindre le déclenchement de cette folie.

– « Alors c’est un pack que Douce Plume a fait personnellement ? » Il était ému.

Sa fille bien-aimée avait travaillé dur.

Dans l’instant, il cliqua sur le bouton de téléchargement du [Pack des expressions de Aîné Blanc].

Il avait remarqué que la plupart des membres en ligne avaient changé leurs photos de profil.

– « Est-ce une nouvelle mode ? »

S’il s’agissait d’une nouvelle tendance, il ne pouvait pas laisser sa fille prendre du retard. De plus, c’était un pack qu’elle avait fait personnellement !

Sur ce, il fit défiler les photos du Vénérable Blanc et sélectionna :aîné_blanc_joyeux: pour en faire l’avatar de Douce Plume.

– « Pas mal. C’est parfait. » Il hocha la tête, satisfait.

Ensuite, il ouvrit la liste d’amis de Douce Plume et cliqua sur le contact nommé Aîné Song, puis passa au peigne fin leurs dernières conversations.

– « Hum, bien. » Il acquiesça une fois de plus. Il n’y avait aucune trace de romantisme entre eux. Très bien.

Il se déconnecta, heureux…

❄️❄️❄️

Ailleurs encore.

À la frontière entre la Chine et la Corée, au fond d’une résidence privée, se trouvait une crypte utilisée pour la méditation isolée.

Le disciple d’Amulette de Cuivre, le Voyant Immortel à l’Amulette de Fer, s’y était enfermé. La divination extrêmement positive, chanceuse et super, super, super bonne de son Maître l’avait effrayé morbidement. Il n’osait plus faire un seul pas à l’extérieur.

De plus, il avait disposé près de 300 Formations défensives au plafond. Il avait appris des erreurs de l’Érudit Xian Gong, un Aîné du Groupe des Neuf Provinces #1. Il s’était joyeusement retiré pour méditer quand quelqu’un avait lâché une bombe atomique sur sa tête !

Avec le destin merdique qui l’attendait, Amulette de Fer estimait qu’il avait de grandes chances de subir un sort similaire. Il devait donc se préparer à toutes les éventualités.

Après être resté isolé pendant un certain temps, il commença à s’ennuyer… Après tout, il ne cultivait pas vraiment et se cachait simplement. Il lui était impossible d’atteindre l’état où il pourrait continuer à méditer pendant plusieurs années sans s’arrêter.

Comme il s’embêtait, il prit son téléphone et décida de jeter un coup d’œil au salon de discussion.

Il n’aimait pas envoyer des messages. Il était plutôt un rôdeur, intéressé par ce dont parlaient les autres.

Dès qu’il ouvrit l’application… Son écran se remplit des photos d’un magnifique Aîné.

– « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Il parcourut rapidement l’historique.

Après un court moment…

– « Alors, c’est lui, le légendaire Vénérable Blanc, celui qui a une chance inégalée ! Le professeur a raison, c’est une personne incroyablement attirante. »

Il y réfléchit un moment, puis prit sa décision. Il téléchargea le [Pack des expressions de Aîné Blanc].

Ensuite, il parcourut les images et en a trouvé une qui lui convenait, :aîné_blanc_bénit:.

Il modifia sa photo de profil.

Après quoi, il posa son téléphone à l’horizontale, l’image en plein écran.

Il alla chercher un brûleur et alluma de l’encens pour prier.

– « Bien que je ne l’aie pas rencontré personnellement, je connais son incroyable chance… Aîné Blanc, donnez-moi votre bénédiction et aidez-moi à traverser la plus grande catastrophe de ma vie, » supplia-t-il avec sincérité.

Après quoi, peut-être parce qu’il avait trouvé quelque chose en quoi croire, il se sentit beaucoup mieux.

❄️❄️❄️

Sur une île isolée de la mer de Chine orientale.

Après Dieu seul savait combien de temps, Song Shuhang ouvrit enfin les yeux.

Il se souvenait avoir pris de plein fouet une explosion que l’Aîné Blanc avait provoqué après avoir trébuché…

Je suis probablement gravement blessé… Peut-être que mes blessures sont encore pires que celles de Chu Chu… Je pense que j’ai de la chance d’avoir survécu alors que j’étais à bout portant !

– « Hein ? Étrange. Pourquoi est-ce que je n’ai pas mal ? » Il cligna des yeux plusieurs fois.

Il jeta un coup d’œil à son corps. Il était indemne !

Même le sol était intact. L’Aîné Blanc n’avait laissé aucun cratère derrière lui.

Tout n’avait-il été qu’illusion ? Il était rare d’avoir une vision aussi réaliste.

Alors qu’il était plongé dans ses pensées, il aperçut le Vénérable Blanc, allongé sur le sol, parfaitement immobile. Comme s’il était mort.

– « … »

Merde ! Il est vraiment tombé par terre !?

Alors comment se fait-il qu’il n’y ait pas de cratère ? A-t-il été capable de contrôler sa force juste avant de toucher le sol ? Mais alors, pourquoi ne se lève-t-il pas ? Est-ce qu’il fait le mort ?

Non, un instant…

Cela signifie-t-il que la réelle illusion a vraiment fonctionné ?

Cette compétence était l’opposé de la réalité illusoire, elle pouvait transformer des événements réels en illusions…

En d’autres termes, le Vénérable Blanc avait vraiment trébuché et s’était affalé, créant un énorme trou dont le souffle avait balayé le pauvre cultivateur surnommé Song.

Mais cet événement réel s’était transformé en illusion.

Si les choses se sont vraiment passées comme ça, cette capacité est abusée !

Les Vénérables de Septième Rang sont-ils tous aussi effrayants ?

– « Aîné Blanc, réveillez-vous ! Ouvrez les yeux ! » Il s’accroupit à côté de lui et commença à le secouer.

– « Hein ? » Le Vénérable se redressa, se frotta les yeux et le regarda d’un air perplexe.

– « Aîné Blanc, avez-vous été distrait tout à l’heure ? »

– « Hum… Distrait ? » Il s’assit à même le sol et continua à se frotter les yeux. « Je n’ai pas encore complètement maîtrisé cette compétence. J’ai utilisé trop d’énergie mentale et j’ai été distrait. Je n’ai rien abîmé, n’est-ce pas ? »

– « Non, tout va bien. »

Doudou sortit la tête de la tente et dit : « Non, tout va bien, sauf la tête de Song Shuhang. »

– « Ma tête ? » Il toucha sa nuque, troublé. « J’ai l’impression que tout va bien pourtant. »

Alors, une brise souffla.

Elle était un peu fraîche.

Song Shuhang ne fut pas dérangé… Sauf sur le haut de sa tête, où il perçut une légère sensation de froid.

Sur ce, il tendit la main et palpa sa tête.

– « … »

Il refusa d’en croire son toucher. Il tendit à nouveau la main pour palper à nouveau son crâne.

– « … »

Le Vénérable Blanc se tenait devant lui, terriblement sérieux, aucune émotion ne pouvant être lue sur son visage.

– « Aîné Blanc… Avez-vous un miroir ? »

Le Vénérable dégaina son épée et la plaça horizontalement devant Song Shuhang. La lame de l’épée était si nette qu’elle lui renvoya un reflet parfait.

Song Shuhang se regarda.

Il vit un jeune homme au teint clair, assez beau… Cependant, il y avait un problème avec sa coiffure. Un fossé était apparu au milieu de sa coupe classique.

– « … »

– « Et si vous vous rasiez complètement la tête ? Il ne faudra pas longtemps pour que vos cheveux repoussent, » suggéra le Vénérable Blanc.

L’étudiant soupira profondément.

Il avait toujours fait de son mieux pour empêcher son Vrai Soi dans la mer de sa conscience de devenir chauve. Et voilà qu’il s’engageait de manière inattendue sur la route de la calvitie dans la vraie vie ?

Après être devenu chauve… Est-ce que je vais hériter de la force de Saitama ?

– « Ouais, rasons ça… » Il soupira à nouveau.

Le Vénérable tendit la main, une fine couche d’énergie spirituelle apparaissant dessus. Il balaya doucement la tête du jeune homme.

Ses cheveux tombèrent au sol un par un.

– « Frère aîné Shuhang ! » Le petit moine courut rapidement vers lui, l’air ravi : « Vous préparez-vous à vous faire moine ? »

– « Non, je prévois juste de changer de coiffure pendant un certain temps, » dit-il avec fermeté.

– « Grand frère Shuhang, vous êtes très beau comme ça. » Le petit moine joignit ses paumes et continua : « Cette tête chauve vous va vraiment bien, je sens que vous avez un talent inné pour devenir moine. »

– « … »

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