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Chapitre 286 – Gymnastique de gorille
Chapitre 285 – De prodigieux gorilles Menu Chapitre 287 – Quoi de pire que de ne rien pouvoir faire ? Ne pouvoir absolument rien faire, bien sûr !

Même s’il n’avait pas la réelle puissance d’un cultivateur, le gorille avait un physique et une force intimidants. La violence de ses poings n’était pas à prendre à la légère.

Song Shuhang décida d’éviter une attaque frontale. Il bougea légèrement et exécuta le jeu de jambes de la Marche des 10 000 km de l’Homme Vertueux. Il fit quelques pas en toute confiance et arriva tranquillement derrière le gorille.

Il tendit sa paume et toucha sur le dos de son adversaire. Ce coup était chargé du Qi Sanguin de ses Acupoints du Cœur et de l’Oeil, il était donc extrêmement puissant !

Thump !

Le gorille ne put esquiver à temps. La violence de l’impact traversa sa peau épaisse, puis ses muscles, jusqu’à frapper ses organes internes.

– « Groa ! » Le singe hurla douloureusement, sa salive éclaboussant les alentours. Éjecté vers l’avant, il heurta le chaudron bouillonnant et tomba dans les flammes.

Sa fourrure prit immédiatement feu et ses cris retentirent plus fortement… Il se roula ingénieusement sur le sol et éteignit rapidement son poil roussi.

Visiblement, il avait l’habitude. Dans sa vie quotidienne, il devait probablement s’immoler régulièrement.

Song Shuhang grimaça. Au fait , et si c’était des esprits de gorille plutôt que de simples animaux ?

Après s’être roulé par terre, le gorille s’effondra, sans pouvoir bouger un seul doigt. Cette fois, il était grièvement blessé. Il lui était impossible de se relever immédiatement !

L’étudiant se retourna et regarda le reste de la meute.

Ils rugirent à son intention, puis une énorme bête prit l’initiative et fonça droit sur lui.

Oh ? Ils suivent vraiment un genre de code de chevalerie. A u lieu de m’attaquer tous ensemble , ils veulent me défier en duel l’un derrière l’autre ?

❄️❄️❄️

L’énorme gorille chargea. En cours de route, il ramassa un gros rocher et le balança sur Song Shuhang.

Putain ! J eter des cailloux avant le début d’un combat n’était pas un tic du gros gorille, mais une habitude de toute son espèce ! ?

– « Me jeter des pierres ne sert à rien ! » Le Surhomme tendit la main et dévia le projectile.

Cependant, quelque chose le troubla.

En s’approchant de lui, le gorille plia ses deux petites jambes et singea la Marche des 10 000 km de l’Homme Vertueux !

En arrivant dans le dos de Song Shuhang, il utilisa toute sa force pour le frapper.

Il avait parfaitement imité le jeune homme.

Quel mimétisme incroyable !

Ses quelques pas empruntés de la Marche des 10 000 km de l’Homme Vertueux n’étaient pas très impressionnants, par contre leur capacité d’apprentissage l’était !

Devrais je en ramener un à l’Aîné Blanc ?

Pour vaincre l’énorme gorille qui l’attaquait par l’arrière, Song Shuhang leva une jambe et, comme un cheval soulevant ses pattes arrières, rua pour lui donner un coup de pied.

Ce puissant coup ultime envoya voler la créature.

Cette dernière était nettement plus faible que le premier gorille. Elle s’évanouit aussitôt, s’effondra à terre et ne put se relever.

Song Shuhang regarda les 19 restants. S’il devait les abattre un par un, il n’aurait aucun problème à en sortir vainqueur.

Cependant, la troupe continuerait-elle à se lancer dans des duels perdus d’avance ?

La réponse était… non !

Les deux membres les plus puissants de leur groupe avaient été vaincus. Ils hurlèrent leur rage et s’élancèrent tous en même temps.

Pire, ils se penchèrent tous pour ramasser une pierre avant de la balancer sur Song Shuhang.

C’était effectivement une technique qu’ils partageaient !

Avec autant de roches qui arrivaient en même temps, la puissance destructrice de leur attaque se multiplia !

Song Shuhang regarda la pluie de pierre et se sentit mal.

❄️❄️❄️

Plus loin, dans la prairie…

L’épave de l’avion était éparpillée, seul le nez était introuvable.

Les passagers avaient été un peu plus chanceux que les personnes à l’avant, ils n’avaient pas été très impactés par la violence des Épées volantes jetables.

De plus, lorsque l’accident s’était produit, l’appareil avait déjà été sous l’influence de la Formation de Restriction de Vol et avait amorcé sa lente descente.

La matrice n’était pas conçue pour jeter directement les objets dans le ciel à terre, mais pour annuler leur capacité à rester en l’air. De plus, elle soutenait ce qui tombait, forçant ceci à un atterrissage en douceur…

Après le choc avec la prairie, bien que de nombreux passagers eussent été blessés, tous étaient vivants.

Problème… Ils devaient alors faire face à un nouveau danger, bien plus grand.

Une cinquantaine de gorilles noirs s’étaient précipités à leur rencontre. Sans même attendre leur descente de l’avion, les singes s’étaient dispersés pour les encercler, puis avaient préparé des cordes. Ils voulaient visiblement attacher leurs invités.

Immédiatement, des cris de femmes brisèrent leurs oreilles, auxquels s’ajoutèrent les cris des enfants…

– « God, what is happening ? » hurla un noir en anglais. Sa voix naturellement forte masqua momentanément tous les beuglements hystériques.

Normalement, ces animaux ne se rassemblaient qu’en groupe de trente tout au plus. Alors cinquante ?

De plus, ils semblaient savoir comment attacher quelqu’un avec des cordes ! D’où sortaient ces animaux ?

Son cri était malheureusement pour lui un peu trop fort. Il attira l’attention des gorilles.

Un puissant singe s’avança et se dirigea vers lui. Il le chargea en beuglant.

Comme si… ce hurlement avait été pris pour une provocation !

La bête se frappa sa poitrine en fonçant comme un tank sur un mur de papier.

Les jambes de l’homme faiblirent immédiatement.

Le gorille arriva à portée et frappa. L’homme tomba, inconscient.

– « Huhuhu ! » L’expression faciale du puissant singe montra son clair dédain. Il prit une corde et attacha habilement son adversaire défait.

Une scène effrayante.

Mais étrangement, lorsque l’animal lia habilement l’homme, il donna l’impression de faire de la couture, si bien que tous sourirent malgré eux.

Une fois qu’il eut fini, il hurla sur les passagers. « Groa, groa, groa ! »

Puis il se frappa la poitrine des deux poings, geste signature des gorilles.

Les passagers étaient transis de peur.

Certains prirent leurs téléphones, tentant frénétiquement et en vain d’appeler les secours. Certains criaient en pleurant toutes les larmes de leur corps. Certains se recroquevillaient, tremblant de peur…

Parmi les vingt passagers, onze étaient des femmes, donc plus faibles physiquement.

Parmi les neuf hommes, cinq étaient plus gros que musclés.

Parmi les quatre restants, le premier était le noir ayant été ligoté.

Le second, un adorable petit garçon.

Le troisième, un vieux professeur aux cheveux blancs.

Le dernier, le disciple de Song Shuhang, Joseph.

À part lui et l’homme déjà saucissonné dans les règles de l’art, les autres n’avaient aucune possibilité de se battre.

Malheureusement, les hommes jeunes et en bonne santé s’étaient transformés en particules de lumière et avaient disparu.

Ce genre de circonstances poussait les gens à abandonner tout espoir !

❄️❄️❄️

Lu Fei, qui se cachait dans la foule, demanda d’une petite voix : « Grande Sœur, qu’allons-nous faire ? »

Celle-ci fronça les sourcils et soupira. « Nous avons un sérieux problème. Nous sommes encerclés, et visiblement, nous n’avons aucun moyen d’échapper aux pattes de ces gorilles. »

À côté d’elles, Joseph serra les dents, décidé à les protéger en silence. Sa fille avait déjà disparu. Il refusait qu’elles fussent blessées !

Quand il regarda la troupe de ces êtres monstrueux, il sut que la situation était désespérée. S’ils ne se battaient pas, seule la mort les attendait.

Mais s’ils essayaient, ils étaient 20 faibles humains contre 50 formidables gorilles… Peu importait sous quel angle il le prenait, ils n’avaient absolument aucune chance de victoire.

L e moment est venu pour moi d’utiliser la technique martiale sans égale que mon M aître m’a enseignée ! Il serra les poings de toutes ses forces.

Il avait une foi totale en Shuhang. Il croyait en sa technique suprême, elle qui lui permettait de créer des sons déchirants juste en poussant doucement sa paume vers l’avant.

Même s’il ne l’avait pratiqué que pendant un peu plus d’un mois, il pouvait vraiment sentir qu’il était devenu beaucoup plus fort.

– « Groa, groa, groa ! » Le gorille hurla à nouveau sur les passagers en se frappant la poitrine.

Derrière lui, les autres singes hurlèrent également, chacun avec une corde entre les mains. Ils s’approchèrent lentement des passagers.

Leurs mouvements étaient parfaitement synchronisés… Ils ressemblaient à une troupe d’artistes.

Le visage du puissant animal marquait sa joie.

Il avait une autre corde. Il tendit la main dans le but d’attraper l’hôtesse de l’air la plus proche.

– « Arrêtez ça tout de suite ! » Joseph s’avança, enragé.

Le gorille pivota, curieux, et le fixa du regard.

Il vit la détermination de Joseph dans ses yeux et sur son visage.

Ce dernier commença à exécuter L’heure de l’appel !

Il se tint bien droit, leva son bras gauche et tendit la main.

Ensuite… Il plia la jambe droite, son bras gauche revenant vers l’intérieur pour faire face à sa main droite !

Alors, sa jambe droite revint à sa position initiale, il leva les deux bras, paumes vers l’extérieur, et pencha légèrement la tête vers l’arrière.

Il en profita pour jeter un regard de provocation au gorille.

Le puissant animal l’observait d’un air absent. Puis il sembla se plonger dans ses pensées. Enfin, il fit une moue dédaigneuse. Les expressions de son visage étaient vives, comme celle d’un humain.

La bête se tint bien droite !

Elle leva son bras gauche et tendit la main !

Sa jambe droite se plia, son bras gauche revenant vers l’intérieur, rejoignant sa main droite !

Alors, sa jambe droite revint à sa position initiale, elle leva les deux bras, paumes vers l’extérieur, et pencha légèrement la tête vers l’arrière.

Cette imitation était parfaite, lisse et fluide. On aurait juré que ce n’était pas la première fois que la créature s’y essayait ! Une exécution magnifique !

Après quoi, le gorille tourna la tête et regarda Joseph, provocateur !

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