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Chapitre 238 – Étudier, c’est de la merde !
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Statuette en main, Lu Tianyou suivit son père en s’efforçant de rester souriant.

Ne disait-on pas qu’une personne affable était moins susceptible d’être touchée par le malheur ? Il espérait qu’après avoir vu son air sympathique, Monsieur Song ne le poursuivrait pas armé d’un balai, même après avoir reçu ce “merveilleux” présent.

Le Vieux Lu arriva devant le logement de ses hôtes et, avant même d’être entré, il cria : « Vieux Song, je suis là. Wahaha ! »

– « … » Celui-ci remonta ses lunettes sur son nez, cet éclat de rire lui serrant les tripes.

Son vieil ennemi ouvrit la porte et la passa, suivi de son fils.

– « Vieux Lu, ça fait un an que tu n’es pas venu. Tu as enfin retrouvé le sens de l’orientation, c’est ça ? » dit-il, tentant de le démoraliser en insistant sur la durée de sa précédente victoire.

– « Wahahaha ! C’est parce que j’étais trop occupé ! »

Le Père de Song Shuhang fronça les sourcils, sachant ce dont son interlocuteur allait se vanter : son fils. Après tout, ils étaient “d’excellents” amis depuis des décennies et ils se connaissaient sur le bout des doigts.

Et effectivement, son invité se retourna. « Haha, Tianyou ! Viens vite ici dire bonjour ! »

Lu Tianyou s’avança avec sa statuette, un sourire douloureusement raide tordant ses lèvres blanchies par l’effort. « Bonjour, Monsieur Song. »

– « Vieux Song, il a grandi non ? Il fait une demi-tête de plus que moi maintenant ! » Son père était très fier. Depuis leur plus jeune âge, il avait toujours eu une tête de plus que son rival !

Quant à ce dernier, il pensa à son propre fils. Même s’il n’était pas “petit” avec ses 1m75, il y avait quand même un gros écart par rapport à Lu Tianyou qui mesurait 1m90 ! Soupirant, il attendit la suite. Il savait qu’après avoir fanfaronné sur sa taille, sa réussite professionnelle allait suivre.

Prenant ses aises comme s’il avait été chez lui, le Vieux Lu prit une chaise et s’assit près de lui. « Tu te souviens que Tianyou a abandonné l’école il y a trois ans. Eh bien ! Ses efforts incessants pour tracer sa propre voie ont payé. Tu as entendu parler du commerce des essences rares, n’est-ce pas ? Il y a quelques années, il a investi de l’argent dans cette activité. À l’époque, personne ne la jugeait intéressante, mais maintenant elle prend de plus en plus d’ampleur. Mon fils a vraiment le nez fin ! En un an, il a réalisé un bénéfice net de plus de 10 millions de RMB ! »

– « Il est jeune et prometteur, il doit tenir ça de sa mère ! » se moqua Monsieur Song.

Maintenant qu’il a fini de chanter les louanges de l’heureux investissement de son fils, il va passer à sa voiture hors de prix…

Et effectivement, comme prédit, il lui tapota l’épaule et poursuivit, dégoulinant de fierté : « Mon fils est en effet bien meilleur que moi, et j’en suis très heureux ! Dis, Vieux Song. Tu as vu la voiture garée en bas ? C’est une BMW Série 7. Mais bon, elle n’est pas si bien que ça, elle vaut seulement 2 millions. Tianyou n’aime pas trop les véhicules d’entrée de gamme, aussi il prévoit d’en prendre une meilleure dans deux ans. Que ce soit une Maserati ou une Ferrari, il peut tout se permettre ! »

Lu Tianyou aurait voulu pouvoir trouver un trou dans lequel se cacher, gêné. Il ne put que sourire amèrement lorsque Monsieur Song le félicita.

Une voiture de luxe !

Merde ! Une fois que Shuhang aura obtenu son diplôme, il a intérêt à rapidement gagner de l’argent. Quelle BMW Série 7 ? Je lui ferai directement prendre une Ferrari ! Et s’il ne peut pas se le permettre, il passera un sale quart d’heure ! … Bah ! Laissons tomber. Après tout, ce n’est pas si facile de gagner autant d’argent !

– « Bref. Vieux Song, tout cela n’est pas grand chose. Regarde plutôt ce que je t’ai apporté cette fois-ci. J’ai préparé cette statuette en pensant à toi. J’ai entendu dire que tu aimais vraiment collectionner ce genre de trucs, alors j’ai investi beaucoup de mon temps pour l’obtenir. L’original a fait beaucoup de bruit sur Internet ! Malheureusement, j’ai dû me contenter de t’en obtenir une simple reproduction. » D’un air sincèrement déçu, il invita de la main son fils à lui remettre son cadeau.

Lu Tianyou fit de son mieux pour conserver son sourire éclatant, luttant pour ne pas grimacer.

Leur hôte remonta ses lunettes sur son nez et la prit. Bon sang ! Si c’est l’idée du Vieux Lu, c’est probablement quelque chose d’irritant.

C’est assez lourd. C’est de la fonte ?

Il enleva le tissu recouvrant la statue, dévoilant ainsi une silhouette humaine aux traits fins.

Une femme mince, visiblement savante, en position assise. La tête était légèrement relevée, elle avait un livre ouvert sur les genoux. Sur la paume de sa main, une colombe déployait ses ailes, prête à s’envoler.

D’une bonne facture, la statue avait été bien réalisée et la scène était très réaliste. Bref, il était confus. Ce crétin a décidé de tourner la page et m’a vraiment fait un cadeau ?

– « Hahaha ! Pas mal, hein ? Je la trouve vraiment magnifique ! » reprit le Vieux Lu en lui montrant toutes ses dents. « Tu as remarqué que la jeune étudiante est en train de lire un livre et tient aussi un oiseau. Cette sculpture a été très célèbre sur le net. Elle était connue sous un autre nom que celui qu’avait choisi l’artiste. “Les études, c’est comme de la fiente !” Après plus d’un an de préparation, j’ai enfin pu te l’offrir ! »

Un sacré retour de bâton !

Voilà comment s’exprimait sa vengeance pour l’année précédente, quand son ennemi de toujours avait amené son propre fils chez lui pour, de la même manière, se vanter sans la moindre honte.

… Même si ton petit Shuhang étudie, qu’a-t-il accompli ? Mon fils a abandonné l’école et a fait fortune ! Étudier ? C’est de la merde !

– « Ahahaha ! Bien, bien, bien ! » Le père de l’étudiant serra les dents. « J’accepte ce cadeau ! Et j’en prendrai “particulièrement soin” ! »

Il s’était décidé : il gardait la statue. Si son fils réussissait, il l’utiliserait pour éclater la tête de ce vieux schnock. Et si Shuhang échouait, il s’en servirait sur lui !

A ce moment, son épouse, planquée dans la cuisine, secoua la tête, constatant une fois de plus que ces deux-là étaient incurables ! À moins de rendre l’autre dingue, ils se sentaient mal à l’aise.

– « Ahahaha ! Fais donc, prends-en “particulièrement soin.” Elle cristallise tous mes bons sentiments à ton égard. » Heureux, le Vieux Lu avait enfin pu se libérer de cette frustration qui l’avait fait bouillir pendant une année entière. Cela n’avait pas toujours été facile, mais après avoir vu le Vieux Song grincer des dents en acceptant son présent, il se sentit bien, très bien. La sensation était merveilleuse.

La maîtresse de maison décida d’intervenir et apporta de quoi manger. « Dites donc vous deux, vous n’avez pas peur que les enfants se moquent de vous ? Ça suffit maintenant. Asseyez-vous, c’est prêt. » Elle leur donna un bol de riz à chacun.

– « Est-ce que tu peux aussi nous apporter du vin ? » fredonna le Vieux Lu, nageant dans son petit bonheur. Il aurait aimé pouvoir ajouter un bon verre à sa joie !

Elle lui lança un regard dédaigneux : « Tu ne peux pas boire l’estomac vide. Mange d’abord quelque chose ! »

– « Ici, on mange avant de boire. Vieux Lu, vu ta carrure, tu devras manger au moins trois bols de riz avant d’y avoir droit ! » renchérit son mari.

– « Tout ce que tu voudras, Vieux Song ! Si tu veux que je mange d’abord, ainsi soit-il ! » Puis il commença à engloutir sa portion.

Son fils rit d’un air gêné, s’assit à ses côtés, et après s’être excusé auprès de la cheffe cuisinière, il passa à table.

– « Vieux Song ! Comment se fait-il que Shuhang ne soit pas encore revenu ? Ce ne sont pas les vacances d’été ? » demanda son merveilleux ami entre deux fournées de riz.

– « La dernière fois qu’il m’a appelé, il a dit qu’un ami l’avait invité chez lui. Depuis le temps, il va sans doute arriver sous peu. »

Désinvolte en apparence, il était sûr que son fils en aurait vu de toutes les couleurs s’il avait été présent. Le Vieux Lu avait une grande gueule, il l’aurait très certainement nargué sous tous les angles d’attaque ! Heureusement qu’il était invité ailleurs…

– « Oh ! Dommage. Au fait, il doit être suffisamment âgé pour passer son permis, non ? Est-ce qu’il va déjà à l’auto-école ? »

– « Pas la moindre idée. »

– « S’il n’a pas encore commencé, je passerai régulièrement avec la BMW Série 7 cet été, pendant les vacances, et je lui apprendrai ! Après tout, j’ai été moniteur d’auto-école. »

Le coin des lèvres du père de Song Shuhang se crispa… Ce vieux péteux sans-gêne devenait sérieusement ennuyeux.

Attends un peu. Un jour, mon petit Shuhang reviendrait également au volant d’une voiture de luxe. Alors, tu apprendras le sens du mot “vantardise” !

❄️❄️❄️

Le temps fila à toute vitesse et deux heures s’écoulèrent.

Song Shuhang avait dû faire le plein. Le Véritable Monarque Mont Jaune avait-il prévu que le Vénérable utiliserait ce tracteur pour le ramener à la maison, d’où la réserve de carburant supplémentaire ?

Au début, le Vénérable Blanc était heureux sur son tracteur. Mais après avoir conduit pendant deux heures, il commençait à s’ennuyer.

– « Shuhang, c’est encore loin ? »

– « Nous y sommes presque. À cette vitesse, nous y serons dans un peu plus d’une heure. » Il soupira. Seul cet homme pouvait pousser cet engin à aller aussi vite qu’une voiture de sport.

– « Tant que ça ? » Il souffla. Cependant, ses yeux s’illuminèrent brusquement. « Shuhang ! Que diriez-vous de prendre ma place et de conduire ? »

– « Hein ? Mais je ne sais pas conduire un tracteur. »

– « Ce n’est pas grave, c’est très simple. Je vais vous apprendre ! » Il attendit qu’il n’y eût personne sur la route et s’arrêta. Après quoi, il descendit et s’étira.

Song Shuhang n’eut d’autre choix que de prendre le volant.

Le Vénérable se tassa donc dans un coin à sa place, puis il lui expliqua comment piloter leur engin.

Certaines choses fonctionnaient plus ou moins de la même manière et maîtriser l’usage de l’une rendait les autres aisément accessibles. Par conséquent, l’étudiant saisit rapidement le fonctionnement du tracteur.

Peupeupeupeupeupeu… Celui-ci cracha sa fumée noire, repartant joyeusement sur la route.

❄️❄️❄️

Quelque part en Chine.

Le Prêtre Daoïste Nuage Opaque était assis, jambes croisées, sur son éclat d’épée, fine lumière flottant avec légèreté dans le ciel.

– « Il est temps de rentrer à la Secte des Voleurs Sans le Sou. Ce Mont Jaune est vraiment minable, il ne m’a finalement pas rattrapé. Dire que je suis resté nuit et jour sur mes gardes, au cas où il aurait lancé une attaque surprise… Il n’a même pas pointé le bout de son nez. »

Par peur d’un assaut de son geôlier, il n’avait pris contact avec aucun disciple de la Secte, même après avoir quitté la zone interdite où il avait été scellé. Ainsi, nulle trace ou indice ne pouvait mener jusqu’à lui.

Il ouvrit une carte puis, après avoir déterminé sa position approximative, il murmura : « Un peu plus loin, il y a la ville de Wenzhou… »

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