Il était évident que Mouton avait poignardé le point sensible de ce délinquant qui avait des chaînes d’or.

Il est tombé à genoux et a juré aux cieux …

“J’ai eu une lolita, mais je ne l’ai pas chérie. Quand je l’ai perdue, il était trop tard pour avoir des regrets. Il n’y a pas de pire douleur au monde que celle-là. Si Dieu pouvait me donner une autre chance, je dirais : Ne jamais… jamais… jouer avec une lolita !”

…

La raison pour laquelle Mouton avait choisi de rencontrer Wang Ling dans la ruelle était que Wang Ling aimait garder un profil bas.

Cependant, quand il l’a fait sortir, ils ont quand même attiré beaucoup d’attention. Ses chignons roses et sa petite veste grise contrastaient fortement et étaient vraiment trop accrocheurs.

Elle suivait docilement Wang Ling à une courte distance.

Wang Ling pouvait sentir les regards fixés sur lui alors qu’il accompagné Mouton, il ne pouvait donc pas se téléporter sans que quelqu’un le remarque.

De plus, il portait toujours son uniforme scolaire. Si quelqu’un le remarquait en train de se téléporter, il ferait les gros titres demain : “Un lycéen du lycée n°60 est capable de se téléporter ? Est-ce l’humanité déformée ou la décadence morale…”

Finalement, il a décidé de prendre le métro pour amener Mouton à la boutique de Boss Luo.

Ils ont traversé un long pont piétonnier. De l’autre côté se trouvait la station la plus proche du lycée n°60, la ligne 1 du métro de Qingyun Road. Wang Ling estimait qu’il y avait huit stations d’ici à Wuliang Road.

Depuis la fondation de la nation Huaxiu, les lignes de métro entrecroisées avaient formé un réseau dense et compliqué qui pénétrait dans tout l’espace souterrain. Bien que de nombreux cultivateurs choisissent encore de voler sur leurs épées pour se rendre à destination, ils doivent payer des péages, et de temps en temps, ils sont arrêtés pour des contrôles d’identité.

En revanche, les seuls contrôles dans le métro étaient ceux de sécurité à l’entrée des stations. Bien que le métro soit plus lent qu’une épée volante, il est moins gênant car il y a moins de procédures à suivre.

De nos jours, les wagons de métro avaient tous été agrandis avec la compétence d’expansion d’espace, donc tout le monde avait une place pour s’asseoir et il n’y avait jamais de foule.

Wang Ling entra dans la station de métro et vit beaucoup de types de personnes différentes, des employés de bureau ordinaires portant des porte-documents aux cultivateurs dans des tenues étranges qui dégageaient de l’énergie spirituelle.

Utiliser ses sens spirituels était toujours le moyen le plus direct et le plus fiable de déterminer si une personne était un cultivateur, sinon vous ne sauriez jamais si l’homme habillé en costume traditionnel en face de vous était un cultivateur ou un cosplayer.

Une personne ordinaire ne serait pas capable de voir à l’œil nu les trésors magiques qu’un cultivateur pourrait porter sur lui, mais ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas visibles qu’il n’y a pas de danger. Par conséquent, les épées spirituelles et les trésors magiques que les cultivateurs pouvaient avoir sur eux lorsqu’ils entraient dans la station de métro devaient être rangés dans un sac de rangement, et il était interdit aux cultivateurs de les sortir et de les utiliser pendant toute la durée de leur séjour dans le métro.

Le métro possédait également un trésor spatial qui suivait les signaux de surveillance. Dès qu’il détectait une fluctuation, un groupe d’agents du métro apparaissait devant vous, comme les gardes rouges …

Wang Ling a fait passer Mouton par la sécurité sans encombre. Quand il tourna la tête, il fut surpris de voir une connaissance, le disciple de l’Immortel Toya, Li Miaozhen, ou Directeur Li, que Wang Ling avait rencontré au Second Hôpital à l’époque.

Le directeur Li avait été arrêté par deux agents de sécurité du métro et il semblait un peu embarrassé.

En le regardant de loin, Wang Ling fut surpris de réaliser que la destination du directeur Li était en fait la maison de Boss Luo. Il allait récupérer aujourd’hui une épée immortelle qu’il avait laissée à Boss Luo pour la maintenance. Son plan initial avait été de prendre le métro pour aller chercher l’épée, puis de prendre l’avion pour envoyer l’échantillon d’urine d’un patient à un hôpital annexe. Finalement, il ne s’était pas attendu à être arrêté pour un contrôle de sécurité.

Un agent de sécurité a pointé du doigt la bouteille en verre que le directeur Li portait. “Monsieur, quelle est cette substance jaune ?” ( Mdr la honte )

En tant que directeur d’hôpital, le directeur Li était tenu de protéger la vie privée du patient, il a donc refusé de répondre avec dignité. “Je suis vraiment désolé, je ne peux pas vous le dire…”

“Est-ce toxique ou nocif ?” Les agents de sécurité se renfrognent et fixent le directeur Li avec des expressions méfiantes.

Directeur Li : “Bien sûr que non…”

Agent de sécurité : “Si non, alors buvez-en une gorgée.” ( C’était sûr mdr )

Directeur Li : “…”

…

Finalement, Wang Ling a choisi de ne pas brouiller les pistes. La sécurité du métro de la ville de Songhai avait toujours été très stricte, maintenant que le Directeur Li avait été arrêté, il faudrait probablement attendre un moment avant qu’ils ne le laissent partir.

Le pire, c’est que le directeur Li était sorti cette fois-ci en civil, il ne portait pas sa blouse blanche et n’avait même pas sa carte professionnelle. Si l’on ajoute à cela la bouteille de liquide jaune inconnu qu’il portait, il serait étrange qu’il n’ait pas l’air suspect.

La fin de l’école coïncidait avec l’heure de pointe du soir, et la gare était toujours bondée. Même s’il n’y avait pas à craindre qu’il n’y ait pas de sièges vides dans le métro, le quai de la station était toujours un peu bondé.

Mouton avait docilement suivi Wang Ling, mais leur environnement extrêmement bondé la mettait un peu mal à l’aise, alors elle s’avança et saisit l’un des doigts de Wang Ling avec sa petite main.

Wang Ling fut surpris, mais quand il vit le flux dense de passagers autour d’eux, il laissa Mouton s’accrocher à lui.

Mouton cligna des yeux en regardant autour d’elle avec curiosité. ( … on dirait vraiment un frère et sa sœur )

L’attirant par la main, Wang Ling se tenait sur le quai et attendait la rame de métro. Il sentait que beaucoup de regards autour d’eux étaient fixés dans leur direction, il était très clair qu’ils ne le regardaient pas, mais qu’ils regardaient Mouton !

Une jolie fille qui ressemblait à une poupée de porcelaine, quiconque la voyait ne pouvait s’empêcher de la regarder une seconde fois.

Derrière Wang Ling se tenait une vieille tante qui fixa longuement Mouton et ne put s’empêcher de dire à Wang Ling : “Jeune homme, tu emmènes ta sœur jouer dehors ?” ( Mdr c’était obligé )

“…”

Wang Ling est resté silencieux un moment avant de hocher la tête.

La tante s’est penchée pour regarder fixement le mouton. Plus elle la regardait, plus elle l’aimait. Elle avait envie de serrer le visage de Mouton, mais était un peu gênée de le faire. “Mon Dieu, ta petite soeur est si mignonne ! C’est ta vraie sœur ?”

“…” Wang Ling ne pouvait que continuer à hocher la tête.

Il n’avait pas vraiment envie de parler avec la tante en face de lui, mais malheureusement, elle avait complètement perdu la tête dès qu’elle avait vu Mouton.

Les enfants avaient toujours une place spéciale dans le cœur des personnes âgées.

“Ta petite sœur est si mignonne et tu es si beau, ta mère doit être d’une grande beauté !” Tout en bavardant, la tante en profita pour frotter la tête de Mouton, de façon inattendue, Mouton ne résista pas.

En fait, elle réfléchissait.

Elle sentait que depuis qu’elle avait été personnellement éclairée par le Petit Maître Ling, leur lien était plus profond que celui de frère et sœur !

C’est pourquoi, tout à coup, elle leva les yeux vers la tante en face d’elle avec un visage solennel. “Ma tante, en fait… je ne suis pas sa petite soeur !” ( … non fallait pas dire ça … )

Wang Ling et la tante regardèrent Mouton avec suspense.

Mouton a montré Wang Ling du doigt. “C’est mon père !” ( … je m’attendais pas à ça mais bonjour le bordel, même si c’est pas tellement faux )

Wang Ling : “…”

La tante : “…”

Au milieu du sifflement et du grondement du train qui arrivait, les deux furent instantanément submergés.