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Chapitre 230 – Monsieur Cao, quelqu’un veut vous voir
Chapitre 229 – Le Prêtre Daoïste Nuage Opaque sent venir le danger Menu Chapitre 231 – Une fessée jusqu’à ce qu’il en chie partout !

L’opération du petit moine se passa sans problème. Ses hémorroïdes n’étaient pas aussi graves qu’il l’avait pensé.

Le médecin eut juste besoin de lui faire deux injections et d’insérer ensuite le dispositif de traitement. En moins de vingt minutes, tout était plié, et ce sans même avoir recours à la chirurgie mini-invasive. Pas de compresses, pas de saignements…

Quand les vingt minutes furent passées, il était presque complètement guéri. Il était alors encore les fesses à l’air, attendant la fin des effets des médicaments.

– « Et voilà ! Revenez demain et après-demain pour la suite du traitement. Le troisième jour, ces vilaines hémorroïdes auront complètement disparu. » Le docteur était une femme au visage sympathique. En voyant les traits potelés de son jeune patient, son instinct maternel s’était embrasé.

– « Hein ? Ça se passe en trois fois ? » Surpris, il demanda prudemment : « Puis-je savoir combien ça va coûter ? »

– « 400 RMB à chaque fois, 1200 au total. »

Le petit moine poussa un soupir de soulagement, une expression joyeuse tirant ses lèvres vers le haut. C’était moins cher qu’il ne l’avait craint !

Après avoir enlevé ses gants, la chirurgienne lui pinça les joues : « Restez dans cette position et ne bougez pas. Ce sera fini dans cinq minutes. »

– « Merci, mademoiselle ! »

Elle éclata de rire et lui pinça les fesses avant de vaquer à ses occupations.

Au bout des cinq minutes promises, le petit moine sortit enfin de la salle d’opération. Il tendit la main, tâta son rectum… C’est vraiment beaucoup mieux ! Ça ne fait plus mal !

Tant que ce problème gênant était résolu, peu importait l’endroit où son maître le jetterait pour cultiver. Il ne ressentirait nulle peur !

❄️❄️❄️

Il n’avait fait que quelques pas lorsque trois policiers conduits par l’infirmière l’approchèrent.

– « Voilà, c’est lui, » déclara cette dernière en le pointant du doigt. « Cet enfant a peut-être été kidnappé et vendu. »

Les trois hommes s’arrêtèrent autour de lui.

Le petit moine cligna des yeux et les salua en joignant ses mains. « Bonjour. Vous me cherchiez ? »

– « Bonjour, mon garçon. » Le plus vieux policier s’accroupit à côté de lui, tâchant de faire preuve de la plus infinie douceur, craignant de l’effrayer. « Tout à l’heure, vous avez dit qu’un monsieur vous avait acheté pour 4000 RMB, c’est ça ? »

– « Oui c’est ça. »

– « Vous savez comment il s’appelle ? Où est-il maintenant ? »

– « Il s’appelle Cao Delian. Avant d’entrer dans la salle d’opération, il m’a dit avoir besoin de sortir fumer une cigarette. »

– « Cao Delian. Ça vous dit quelque chose ? » demanda le vieux policier en se retournant vers ses deux collègues.

Celui de gauche secoua la tête. Quant à celui de droite, il manipula un appareil ressemblant fortement à un téléphone portable, cherchant quelque chose. Cet objet offrait l’accès au stock des casiers judiciaires de leur poste. Les détails étaient nombreux sur les criminels encore dans la nature.

Pourtant, ce nom était introuvable.

– « Capitaine, je n’ai rien trouvé sur lui. »

– « Jeune homme, savez-vous quel est son métier ? Savez-vous où il est en ce moment ? » répéta le vieux policier.

– « Bien sûr que je le sais. C’est un trafiquant d’êtres humains. »

– « Vous en êtes sûr ? Attention, il ne faut pas rire avec ça. »

– « Oui oui, j’en suis sûr. J’ai dû faire jouer de nombreuses relations pour le trouver. Dans la région de Jiangnan, il est très connu. C’est pourquoi il m’a acheté pour 4000 RMB ! »

– « Pouvez-vous nous conduire à lui ? » Ce n’est encore qu’un gamin après tout. Ce n’est qu’après avoir vu ce type en personne que nous pourrons déterminer ce qu’il en est réellement.

– « Normalement, il doit m’attendre à l’extérieur de l’hôpital. Suivez-moi. Au fait, pourquoi le cherchez-vous ? Avez-vous un contrat avec lui ? »

– « Nous voulons juste lui demander quelque chose. » Le sourire de l’homme trembla.

Ce mioche avait un problème, dans tous les sens du terme !

❄️❄️❄️

Doudou, de la taille d’un poing, planait au-dessus de leurs têtes. Invisible, aucun d’entre eux ne pouvait le voir.

S’il voulait se cacher, le petit moine n’avait aucune chance de le repérer. La différence de niveau était bien trop importante.

– « Cela devient de plus en plus intéressant. Alors, les policiers vont vraiment rencontrer ce Cao Delian ? Ça va être intéressant ! »

Il cherchait justement une manière de punir cet homme. L’occasion s’y prêtait parfaitement.

Par conséquent, il passa à l’action.

Restant discret, il épousseta les trois policiers avec sa queue. Leurs silhouettes disparurent.

Ils pouvaient se voir, et le petit moine le pouvait aussi. Pourtant, si quelqu’un d’autre passait par là, il ne verrait que Guoguo et aucun des membres des forces de l’ordre.

❄️❄️❄️

Cao Delian, assis dans sa vieille voiture, attendait le retour de Guoguo.

Il avait rivé son regard sur la porte d’entrée et n’avait vu aucun policier. Bien sûr, il y avait plusieurs accès à l’hôpital, il était donc possible que ceux qu’il craignait fussent arrivés par un autre endroit.

Par conséquent, il devait rester sur ses gardes. Si quelqu’un apparaissait avec le petit moine, ou le suivait discrètement, il démarrerait pour prendre la fuite !

– « L’opération doit être terminée maintenant, » marmonna-t-il en regardant sa montre.

Justement, le petit moine sortait.

Cette tête chauve était presque éclatante dans la nuit. La lumière des réverbères s’y reflétait parfaitement.

Il ne lui fit pas immédiatement signe, mais s’enfonça dans son fauteuil et observa prudemment son jeune client.

Personne d’autre.

Finalement, l’infirmière ne l’avait pas dénoncé. Il s’était fait du mouron pour rien. Pour autant, il valait mieux rester sur ses gardes et ne regrettait pas ces quelques précautions.

Ainsi, il klaxonna, signalant sa position au petit moine.

– « Le voilà ! » Il accourut, le visage souriant, et ouvrit la portière de la voiture.

– « Monsieur Cao, ce n’était pas trop long ? »

– « Hehe. Un peu. » Il jeta son mégot. « L’opération est terminée ? Si oui, nous devions y aller. »

– « Oui, c’est bon. Mais je dois revenir demain et après-demain. Le traitement dure trois jours, et seulement alors je serai complètement guéri. »

Cao Delian se raidit immédiatement. Putain, je vais devoir recommencer combien de fois pour le vendre ?

– « Monsieur Cao. Ces trois messieurs derrière moi voulaient avoir une conversation avec vous. » Puis il montra quelque chose derrière lui.

– « Qui ça ? » Il regarda dans la direction indiquée, circonspect, sans voir personne.

– « Je parle de ces trois messieurs, là, juste devant vous. »

Cao Delian avait peur. Que se passait-il ? Il ne voyait personne !

Doudou, allongé sur le toit de la voiture, était aux anges.

Il bougea doucement la patte, puis une clé apparut sur ses coussinets. La clé du véhicule.

Sa queue remua, révélant les trois policiers aux yeux de Cao Delian.

Quelle angoisse !

Une effrayante apparition, comme par magie !

– « Les flics ! » cria-t-il, alarmé. Il pivota immédiatement et tendit la main vers le contact, bien décidé à s’enfuir.

Mais voilà, la clé n’était plus là…

Les trois policiers étaient confus. Ils se tenaient devant lui depuis un moment, mais il ne les avait pas remarqués, puis s’était mis à hurler comme s’il avait vu un fantôme.

Vu sa réaction, ils conclurent qu’il y avait quelque chose de louche chez ce Cao Delian.

Si quelqu’un n’avait pas mauvaise conscience, il n’avait pas peur de se faire prendre ! Il avait certainement quelque chose à cacher.

Le vieil officier déclara d’un ton grave : « Cao Delian, vous êtes en état d’arrestation pour trafic d’humains ! Suivez-nous au poste de police ! »

Se remettant de cette énorme frayeur, celui-ci calma les battements de son cœur. Il jeta toute prudence aux orties et tenta le tout pour le tout : « N’y a-t-il pas une erreur ? Je suis un honnête citoyen. Vendre des gens ? C’est de la calomnie ! Avez-vous la moindre preuve de ce que vous avancez ? »

Après quoi, il ne put s’empêcher de s’encenser intérieurement !

Il n’avait jamais été pris pour la plus petite infraction. Même si les policiers le traînaient jusqu’au poste, tant qu’il niait en bloc, que pourrait-on lui faire ? »

Le petit moine était perdu. « Quoi ? Monsieur Cao, vous n’êtes pas un marchand d’esclaves ? ​​Cela n’a pas de sens ! Vous ne m’avez pas acheté ? »

– « C’était une simple plaisanterie ! »

– « Mais vous m’avez amené de la région de Jiangnan à la ville de Wenzhou… »

– « … »

Le cerveau du trafiquant tournait à plein régime, essayant de trouver une explication ! Si rien ne lui venait, il était foutu !

– « Et puis, avant de venir vous voir et de vous demander de m’acheter, j’ai soigneusement examiné votre parcours. Par exemple, j’ai obtenu des informations sur des enfants que vous avez vendus de la part d’un homme nommé Triple Lame Tueuse. » Le petit moine sortit de ses vêtements une épaisse liasse de feuilles, cruelles pièces à conviction, et ajouta fièrement : « Ne jouez pas au plus fin avec moi ! Si je n’avais pas été sûr que vous étiez un marchand d’esclaves, pourquoi serais-je venu vous voir pour vous demander de m’acheter ?! »

Cao Delian et les trois policiers étaient tous sans voix !

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