Star Odyssey | 踏星
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Chapitre 2 – Le camp des Sept Sages
Chapitre 1 – Lu Yin Menu Chapitre 3 – Arrivée

 

«Félicitations, les choses ont été réglées !» La belle femme n’était pas partie longtemps. Plus tard dans la même nuit, elle était de retour avec un sourire sur le visage, ne s’expliquant qu’après que Lu Yin lui ait lancé un regard douteux : «J’ai demandé à mon grand frère de m’aider et il a capturé Zhang Tong. Il vous invite à venir discuter de ce que vous voulez faire avec les captifs.»

 

Les yeux de Lu Yin s’illuminèrent et il se leva, «Allons-y alors.»

 

La femme rit et le conduisit à travers les feux de joie jusqu’à ce qu’ils soient à environ 300 mètres d’un autre groupe, non loin de la carrière d’origine de Lu Yin. Cette section n’était pas la plus sûre, mais lorsque Lu Yin arriva, il vit Zhang Tong et les autres cultivateurs qui avaient essayé de violer les filles agenouillées sur le sol. Devant la douzaine d’entre eux se trouvait un homme grand et costaud, les mains jointes derrière le dos, à qui la femme parla d’une voix douce : «Frère, Lu Yin est là.»

 

L’homme se retourna et a sourit : «Es-tu Lu Yin ?»

 

Lu Yin hocha la tête.

 

«Mon nom est Liu Sheng. Je suis l’un des capitaines de cette troupe.»

 

«Je sais qui vous êtes», répondit Lu Yin en réponse au ton arrogant de l’homme.

 

Liu Sheng arqua les sourcils, il n’aimait pas l’attitude que Lu Yin venait de montrer. «tu voulais t’occuper de ces gars ? Ils sont tout à toi.»

 

Lu Yin le regarda dans les yeux, «Donnez vos conditions.»

 

Les coins de la bouche de Liu Sheng tressaillait alors qu’il fixait durement Lu Yin, «Alors je vais aller droit au but, j’ai entendu parler de tes exploits et je t’ai observé. Je ne crois pas que tu aies absorbé des noyaux d’énergie provenant de corps de bêtes mutantes, mais tu es quand même si puissant. Peux-tu me dire pourquoi ?»

 

La belle femme regardait avidement sur le côté, attendant clairement la réponse de Lu Yin avec beaucoup d’impatience. Même Zhang Tong et son groupe de cultivateurs qui étaient agenouillés sur le sol ne pouvait s’empêcher de la fixer.

 

Cependant, ce qu’ils avaient obtenu en réponse, était un sourire moqueur : «C’est pour ça que tu m’as attiré ici ?».

 

Liu Sheng sourit faiblement et jeta un regard à la belle femme, qui fit quelques pas en avant pour arriver aux côtés de Lu Yin. Elle parla d’une voix rauque : «Monsieur Lu, vous ne voulez pas nous le dire ? Existe-t-il une autre méthode de culture ? Nous le dire, c’est comme le dire à toute l’humanité, l’humanité vous en sera éternellement reconnaissante. Moi, en particulier…»

 

«Je te l’ai dit, encore une fois et tu es morte» Lu Yin tourna sur lui-même et s’appuya contre elle, son arme frôlant sa gorge. La femme s’agrippa à son cou, sous le choc, alors que le sang coulait le long de ses doigts, teintant ses vêtements de rouge alors qu’elle s’écroulait au sol. Elle avait complètement ignoré l’avertissement préalable parce qu’elle croyait qu’il n’aurait pas l’audace de la tuer devant son frère. Après tout, Liu Sheng était un capitaine, une figure puissante du Royaume des Hommes ! Même le soi-disant frère était abasourdi par cet acte, ne s’y attendant pas du tout.

 

«Vous êtes tous si ennuyeux, à me surveiller depuis que votre groupe s’est formé. Ça se termine ce soir !» Lu Yin brandit sa baguette en acier, se dirigeant droit vers Liu Sheng et se dirigeant vers son crâne.

 

«Tu cours à la mort !» Liu Sheng cria de rage, sortant une épée intimidante de sa taille pour bloquer l’arme de Lu Yin. Il s’attendait à dévier la baguette et même à blesser Lu Yin en un seul coup, mais la réalité trahissait ces nobles ambitions. Son épée fut fendue en deux par l’impact, et la pointe de la tige d’acier laissa même une profonde blessure à son épaule droite.

 

Liu Sheng ne pouvait pas croire ce qui venait de se passer. Il était une figure puissante du Royaume des Hommes, plus a même de combattre un certain nombre de cultivateurs ordinaires en même temps. Il ne s’était jamais attendu à perdre aussi facilement au combat.

 

Lu Yin avait tranché en plein dans sa cible, mais cela n’avait pas suffi à le calmer. Liu Sheng avait esquivé de justesse la frappe horizontale suivante, et s’était élancé avec l’épée brisée, mais la baguette avait fait tomber la poignée de l’épée brisée avec une telle force que l’impact avait créé une petite fissure dans le sol.

 

«Qu’est-ce que vous regardez tous ? Allez, tuons-le !» Liu Sheng cria en jetant un regard à Zhang Tong et aux autres. Aucun d’entre eux n’osa hésiter et ils prirent tous immédiatement différentes sortes d’armes, mais Lu Yin était préparé à leur charge. Il avait un regard glacial alors qu’il se lançait en avant, ses jambes créant des ondulations dans le sol visible à l’œil nu. Son corps se précipita à plus de dix mètres devant lui tandis que la pointe de sa baguette s’abattait. En un instant, Zhang Tong et les autres baissèrent les yeux pour voir du sang couler de leurs poitrines. Une douzaine de cadavres tomba sur le sol un instant plus tard.

 

Le cœur de Lu Yin était déjà dur comme de l’acier à ce stade. Ils se trouvaient au pire moment de l’histoire, dans un monde complètement anarchique, mais c’était aussi le meilleur moment pour s’occuper de la racaille sans conséquences.

 

«Comment est-ce possible ? Personne dans le royaume de l’Homme ne peut faire ça, tu dois être quelqu’un dans le royaume de la Terre !» Liu Sheng le regarda d’un air absent, frissonnant face à son regard glacial. Il s’agenouilla immédiatement sur le sol, «Lu Yin… non, Maître Lu, s’il vous plaît ! Laissez-moi partir, et je serai votre laquais. Je peux tuer qui vous voulez, vous procurer des femmes. Je ferai tout ce que vous demandez !»

 

Lu Yin ne répondit pas, se contentant de lever la tête et de contempler le ciel étoilé. Une lueur sinistre brillait dans les yeux de Liu Sheng alors qu’il dégainait sa lame pour donner un coup de couteau, mais la silhouette transpercée s’effaça lentement. Le regard de Liu Sheng s’éteignait et il resta incrédule, en pensant : qu’est-ce que c’était ?

 

«C’est connu sous le nom de Roving Step, un type de compétence de combat qui provient du ciel étoilé» répondit Lu Yin à la question non exprimée sur un ton impassible, en envoyant d’un swing ennuyeux la barre d’acier s’écraser dans le crâne de Liu Sheng. Il soupira et rangeait son arme tandis que l’homme s’écroulait, continuant à regarder le ciel en pensant : «Je ne suis qu’un invité, mais je suis là, je vole la vedette.»

 

Il avait bientôt fini d’extraire les noyaux d’énergie des corps de Liu Sheng et des autres, les déplaçant vers un anneau où ils disparurent simplement comme s’ils n’avaient jamais existé auparavant. C’était un anneau cosmique, un ornement précieux capable de stocker une myriade d’objets. Lui aussi venait du ciel étoilé.

 

……

 

Personne ne se soucierait de la disparition de Zhang Tong et des autres, mais Liu Sheng était différent : c’était un capitaine. Sa disparition soudaine aurait certainement attiré l’attention des autres capitaines, mais il avait élaboré son plan en secret pour obtenir la méthode de culture de Lu Yin. Il avait déjà effacé toutes ses traces, on pourrait même dire que c’était de sa faute si personne n’était venu chercher Lu Yin. Le lendemain après-midi, cet incident fut relégué au second plan dans l’esprit de tous, alors que des dizaines de milliers de personnes regardaient le ciel. Ils venaient d’apprendre que le Chasseur de Têtes était sur le point d’arriver, alors ils s’étaient mis à attendre.

 

Il n’avait pas fallu longtemps pour qu’une silhouette noire apparaisse dans le ciel, les regardant de haut. Zhou Shan faisait plus de deux mètres de haut, avec des cheveux courts et un physique musclé. Il portait une énorme hache de trois mètres de long, qui semblait capable de fendre des montagnes, et imposait sa silhouette en planant au-dessus des nuages. C’était donc un homme capable de voler, un personnage puissant du Royaume du Ciel. Il n’avait pas prononcé un seul mot avant de lever les mains, envoyant une rafale explosive vers les gens en bas. La poussière soulevée par les vents avait aveuglé des milliers de personnes pendant un moment, mais les cultivateurs avaient ignoré leurs yeux larmoyants pour fixer le puissant Sage qui était capable d’incroyables exploits de destruction.

 

D’énormes lianes sortaient du sol en virevoltant et s’élançaient vicieusement vers Zhou Shan, mais celui-ci se contenta de pousser un rugissement qui résonna aux oreilles de tous avant de lever sa hache haut dans le ciel. Le vent se rassembla en vents translucides derrière lui. «Storm Slash !» cria-t-il à haute voix, en faisant un saut périlleux en atterrissant sur le sol tout en coupant les lianes. D’énormes fissures s’étendaient sur la terre tandis que la poussière volait partout, les rafales se répandant dans les environs. Heureusement, les capitaines de ce groupe avaient été postés à l’avant et avaient réussi à amortir le coup pour la foule.

 

Lu Yin suivait de près les événements. Tout le monde avait deviné que ces vignes se trouvaient dans le royaume de la Terre, mais il avait l’impression qu’elles étaient en fait dans le royaume du Ciel. Zhou Shan devait tout faire pour les repousser.

 

Une énorme rafale de vent souffla et lorsque la poussière retomba, tout le monde vit le Bourreau avec sa hache posée sur le sol. Les vignes terrifiantes avaient été complètement détruites, et il y avait même un énorme trou dans le sol qui était rempli de liquide vert. Alors que des milliers de personnes éclataient de joie, il ramassa sa hache et s’élevait dans le ciel une fois de plus, «Allons à Nanjing tout de suite, c’est beaucoup plus sûr là-bas.»

 

«Merci, Bourreau. Longue vie au Bourreau ! Bourreau !» Des milliers de voix criaient son titre, folles de joie. En ces temps chaotiques, ce que tout le monde souhaitait, c’était un héros. Tout comme le reste des Sept Sages, Zhou Shan répondait à cet espoir.

 

«Bientôt…» Lu Yin serra fermement sa tige d’acier. Il n’était pas encore entré dans le royaume du ciel lui-même, comme Liu Sheng l’avait dit, il n’utilisait pas de noyaux d’énergie pour cultiver. Il devait chercher d’autres moyens de développer sa force, trouvant la véritable voie de la culture dans le ciel étoilé.

 

Le groupe avançait régulièrement sous la protection de Zhou Shan. Il y avait certainement des êtres dans ce monde qui étaient beaucoup plus forts que lui, mais la chance de rencontrer l’un d’eux était proche de zéro. Un jour plus tard, les dizaines de milliers de personnes avaient atteint Nanjing. Ce n’est qu’à ce moment-là que de nombreuses personnes commençèrent à déposer leurs affaires et à pousser de grands cris.

 

Nanjing était complètement protégé par d’immenses murs, avec des rangées de cultivateurs sur chacun d’entre eux observant les milliers de survivants chanceux qui affluaient. Certains avaient le regard triste, cette équipe avait perdu près d’un dixième de ses effectifs total depuis qu’ils avaient commencé leur dur périple.

 

Lu Yin se souvenait de l’aspect de la ville lorsqu’il l’avait visitée en temps de paix, une scène pittoresque avec des arbres anciens couvrant les sentiers. Maintenant, ses faubourgs avaient été abandonnés aux hordes de zombies et elle s’était considérablement rétrécie. Si Zhou Shan n’avait pas ouvert la voie, les gens auraient dû livrer une bataille sanglante juste pour entrer.

 

Les survivants avaient été organisés en groupes tandis que les cultivateurs avaient été séparés dans un autre groupe. Ce groupe de cultivateurs était composé d’environ cinq cents individus, et par rapport au total des survivants, chacun d’entre eux était chargé de la protection de près d’une centaine de roturiers. Beaucoup de gens pouvaient commencer à cultiver après avoir mangé un noyau d’énergie, mais malheureusement, les zombies n’en avaient pas dans leur corps et il était extrêmement difficile de tuer les bêtes mutantes qui en avaient.

 

De retour au camp, le bourreau Zhou Shan avait mis en place une équipe pour gérer les cultivateurs. Chacun de ceux qui s’étaient rassemblés à Nanjing devait participer à sa défense, quelle que soit sa volonté, en s’enregistrant au camp pour faire tester ses capacités de combat et son état de santé. Lu Yin et les autres avaient également été amenés dans ce camp.

 

Ce camp était loin d’être petit, il occupait tout Nanjing. On raconte qu’il y avait d’innombrables zombies et bêtes mutantes qui rôdaient autour lorsque le camp avait été établi pour la première fois, Zhou Shan avait mené les cultivateurs dans une expédition d’un mois pour occuper l’ancienne ville touristique. Avec Nanjing au centre, le camp s’est étendu dans les quatre directions, permettant aux survivants d’atteindre le point de rassemblement de Zhongshan qui était l’une des plus grandes concentrations de survivants en Chine.

 

Il y avait un silence solennel parmi les nouveaux venus dans le camp, tous regardant avec envie les cultivateurs qui étaient déjà dans des uniformes assortis. Ils allaient rejoindre ces rangs dans un futur proche.

 

«C’est un exploit incroyable que le Bourreau ait pu construire ce camp à ce point en seulement six mois», commenta quelqu’un.

 

Quelqu’un d’autre faisait écho à ce sentiment : «Beaucoup se sont cachés lorsque l’Apocalypse est arrivée, mais le Chasseur de Têtes a immédiatement établi ce camp. Il sera une force dominante dans le futur.»

 

Lu Yin marchait parmi les cultivateurs et regardait autour de lui les soldats qui passaient à l’occasion. Ces gens étaient des durs, de vrais soldats. Logiquement parlant, à la fin du monde, il n’y aurait personne d’assez charismatique pour être capable de former une telle structure, et pourtant, le camp était toujours là. Il n’y avait qu’une seule raison : les membres de cette organisation étaient tous de vrais soldats et Zhou Shan représentait le pays.

 

L’apocalypse n’avait pas détruit la Chine, en fait, elle avait stabilisé le pays. Zhou Shan était un membre de l’armée et même l’un des Sept Sages, sans ces deux liens, il n’aurait jamais pu atteindre le Royaume du Ciel en seulement six mois. Il restait à déterminer si c’était une bénédiction que l’apocalypse n’ait pas provoqué l’effondrement des systèmes de communication, mais si cela s’était produit, il aurait été impossible, même pour les nations, de se stabiliser en si peu de temps.

 



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