Kirameku Sukafu [Terminé]
A+ a-
Chapitre 31 – Rencontre avec nos souhaits.
Chapitre 30 – Rencontre avec la salle d’arcade. Menu Chapitre 32 – Fin du premier Tome Remerciements.

Pourquoi la base secrète des Super Peace Busters est devenue mon sanctuaire…

Mon téléphone vibre.

Aneko, qu’est-ce qu’elle me veut ?

Je viendrais pour le repas de ce midi, comme ça je vous aiderais à préparer la décoration de ce soir, chéri.

Quelle plaie, cette héroïne des eroge.

L’heure tourne. Je passe devant le miroir et analyse mes cheveux en pétards.

— T’as la coupe de Katsuki Bakugo , l’expression vide de Mob , et le sourire de Kusakabe Shinra , fais un effort, grand frère…

Elle sait comment me blesser..

— Regarde-moi, j’ai trop la classe !

Je la regarde, et contemple son yukata.

Ça lui va bien, et son ruban orange rappelle la couleur de ses nattes, je suis à des années-lumière de toi, sœurette…

— Je vais me préparer.

— Je préfère ça, grand frère.

Je me rends à la salle de bain, pendant que Chizu s’occupe de cuisiner le repas.

Quelques dizaines de minutes plus tard, Aneko sonne à ma porte.

Je jette un dernier coup d’œil dans le miroir.

Là, t’as les cheveux d’Oreki Hôtarô, le regard de Ryūji Takasu, et je t’en prie, ne souris pas, me suggère Kinari otaku.

Je me presse pour ouvrir à l’héroïne des eroge.

— Salut, chéri .

— Salut.

Elle a toujours été si belle ?

— C’est quoi cette tête, ch’ri ? Tu es su’pris d’voir t’femme se pomp’nner pour toi ?

Elle a toujours été si ennuyante ?

— Grand frère, arrête de faire l’idiot, et viens manger.

Nos rôles se sont inversés, elle est devenue ma grande sœur, et moi son petit frère.

Triste vérité.

Chizu sert notre repas.

— Bon appétit, les amis !

— Je vous ai apporté d’guirlandes lumineuses, chéri .

— Merci, Aneko.

Elle sait se rendre utile, parfois.

— C’était super bon, Chizu, merci !

Nous disposons l’offrande d’Aneko sur le balcon de mon appartement et sur les quelques murs que ma pièce de vie propose Chizu ajoute des bougies, des chandeliers et tout ce qu’elle peut trouver de potentiellement mignon.

Nos préparatifs se finalisent petit à petit.

— On peut se reposer un petit peu avant que les invités arrivent, chéri ?

Du repos, je le méritais…

— Si tu veux.

Aneko s’est assoupie dans le lit de Chizu, en sa compagnie.

J’entends des coups frappés à la porte.

Déjà ? Laissez-moi encore sommeiller, je suis claqué !

Les yeux à moitié fermés, j’ouvre.

Yamaguchi, Maeda ? J’aurais dû rester dormir…

— Salut, sensei !

Ah, Junko était derrière.

— Salut. Rentrez, je vais réveiller les filles.

— Merci, Kinari, je m’installe !

Tais-toi, personne ne t’aime, Maeda.

Je secoue le bras d’Aneko, et lui souffle.

— Lève-toi.

Ch’ri , ne m’bandonne pô !

Arrête de somnoler, idiote…

Dans son sommeil, elle attrape mon cou, le serre contre sa poitrine et me confie.

Je suis si ‘reuse d’être en vie.

Qu’est-ce qu’elle raconte cette folle ?

J’inspire, et…

Bordel, c’est quoi cette odeur de rose, c’est tellement envoûtant… J’ai le droit de rester là encore un peu ?

Expire.

Ouais, j’suis vraiment bien ici, sa poitrine est si énorme qu’elle me sert d’oreiller, c’est doux, et confortable, j’adore.

Darling ! Je suis là !

Masuko ?

— Kinari, je rentre aussi !

Anzu ?

Je retire ma tête des bras d’Aneko, et la lève avant que nous rejoignions nos amis.

Sérieusement, j’suis dans une belle merde moi avec toutes ses filles… J’sais même plus où donner de la tête…

C’est blindé de monde ici ! Je suis trop heureuse, s’écrie Chizu.

Notre base secrète est bien trop petite pour autant de personnes…

Anzu me scrute, se tourne sur elle-même en se caressant l’une de ses mèches et me demande.

— Kinari, regarde-moi ! Tu me trouves comment ?

Masuko pousse d’un coup de bassin l’héroïne des normies. À son tour, elle fait son défilé, glisse sa main dans sa nuque, et déclare.

Darling , ne te préoccupe pas d’elle. Regarde-moi plutôt, ça me va bien ?

Yoshida accourt vers les deux filles, les dégage à la force de ses bras, se mordille les lèvres, et se présente à moi comme une bourgeoise. Elle s’incline, croise les jambes, et remonte de dix centimètres son yukata.

— Je suis la plus belle, hein, sensei ?

Elles sont toutes les trois incroyables… C’est un vrai calvaire…

Leurs coiffures sont de vraies sculptures dignes d’un artiste, leurs yukatas, brodés de roses ressemblent à des cerisiers cousus.

Elles ont dû se préparer toute la matinée…

— Vous êtes toutes magnifiques, les filles.

C’était une coutume de bien s’habiller pour le Nouvel An ? Les garçons sont bien plus décontractés, pourtant. Bordel, j’en sais rien…

Nous trinquons ensemble autour du repas que Chizu nous a préparé.

— C’est super beau la décoration, darling !

— Comment vous avez fait ? Je suis curieuse !

Anzu, arrête de déteindre sur Chitanda Eru, je t’en prie…

— Elles ont installé tout ça. Aneko nous a apporté la guirlande lumineuse, et le reste c’est Chizu qui s’en est occupé.

Je viens d’avouer que j’ai rien fait… Merde…

Les compliments se sont estompés lorsqu’ils ont goûté au repas de Chizu. Les regards de mes camarades se sont rivés sur ma petite sœur.

— C’est trop bon Chizu !

— C’est clair, c’est délicieux !

— Je suis fan d’ta cuisine, Ch’zu !

C’est le moment où vos vêtements se déchirent tel un épisode de Food Wars, rêve Kinari otaku.

Une fois nos assiettes vides, Maeda se lève et se tient debout sur sa chaise.

Je ne veux pas l’écouter… Têto, entends ma prière, et retire-moi l’ouïe !

Il attrape un coussin, le présente comme un trophée, puis s’écrie.

— Bataille de coussin !

Ne prends pas des airs de Hachiman, idiot.

Tout le monde s’est pressé pour se procurer une arme.

Qu’est-ce que je suis censé faire… J’suis perdu.

Chizu s’approche de moi et me confie.

— Reste pas là, idiot, adapte-toi à cet univers auquel tu tiens tant.

T’as raison sœurette.

Je m’empare d’un coussin.

Que faire maintenant ?

Je balaie le regard et constate que mes camarades se poussent gentiment en usant de leurs nouvelles armes. Les coussins volent dans tous les coins de mon appartement.

J’ai compris, à l’attaque !

J’ai d’autres armes bien plus utiles, si tu veux…

Junko se glisse derrière moi, et prend tout son élan pour me frapper avec son coussin.

— Prends ça, sensei !

Je vais la décapiter.

Tais-toi l’psycopathe.

Ça me sonne, je me retourne pour lui renvoyer son coup.

C’est comme ça que les adolescents jouent ? C’est flippant comme méthode.

Ça fait dix ans que je ne me suis pas amusé comme ça…

Il commence à se faire assez tard. Nous avons ressenti la fatigue nous envahir. Mon sanctuaire est bien trop petit pour faire dormir tant de personnes, mais tous mes camarades semblent trop épuisés pour rentrer. Nous nous sommes dispersés entre le canapé, mon lit et celui de ma sœur. Nous nous sommes assoupis les uns sur les autres, le sourire aux lèvres.

Le lendemain, je me fais réveiller par des sortes de voix.

— Je sais plus quoi faire, Maeda-kun…

Taisez-vous, j’essaie de dormir, là…

— C’est-à-dire ?

Mais qu’est-ce que vous foutez dans ma chambre d’ailleurs ?

— T’as déjà ressenti ton cœur s’arracher dans tout ton corps ?

— Je crois, oui.

— C’est comme quand tu fais tomber un verre par terre et qu’il se brise. Il se retrouve au sol, en mille morceaux, et plus jamais il ne bougera, plus jamais il ne sera utilisé. Je flippe que cette chose-là m’arrive.

— Tu es amoureuse, Yoshida-chan ?

— Évidemment, j’suis amoureuse de mon sensei , ça ne se voit pas ?

— Yamazaki-kun, hein…

C’est un rêve, c’est qu’un simple rêve…

— Il a tellement la classe, sérieusement, il a débarqué dans ma vie, il a tout retourné, j’ai rien pu faire. J’étais tétanisé, il a explosé un sale type pour me sauver, et en plus de ça il m’a dit des mots si touchants que j’ai eu envie de changer pour la première fois de ma vie. Je me retrouve à avoir une personnalité que je cherchais depuis des années, et c’est lui qui a réussi à réaliser ça.

Malgré ses larmes qui coulent sous ses pommettes pourpres, elle continue.

— Mais quand il est avec toutes ces filles, mon cœur me fait si mal, et bizarrement dès que je suis proche de lui, dès que j’ai son contact, je me sens tellement mieux. Il dresse des pansements, reconstruit tout ce qui s’est brisé. Son odeur, son regard, ses gestes, sa façon de s’exprimer, de penser, je suis complètement folle de ce garçon… J’sais plus quoi faire, Maeda-kun…

Junko…

— Aïe !

— Pardon, sensei !

Pourquoi elle m’écrase le poignet cette maladroite !

Je me frotte les yeux et les salue.

Putain, j’suis gêné, c’est flippant comme situation, j’dois fuir ça tout de suite.

— Je vais réveiller les autres pour partir au temple, je reviens.

Je rejoins la chambre de Chizu et constate qu’aucune ne manquait à l’appel. Anzu, au milieu du chemin, m’oblige à la lever en première.

C’est quoi cette façon de dormir, sérieusement ? Son pied est à côté de sa tête, là c’est pire qu’un sommeil agité là, nan ?

Je secoue son bras pour tenter de la ramener dans notre monde.

— Réveille-toi, Anzu.

Son bras a toujours été si doux ?

Elle tourne son visage vers moi, et murmure.

— Kinari…

C’est… c’est de la bave ! Elle a toujours été si dégueulasse !?

Je hurle de toute mon âme.

— C’est dégoûtant !

La honte… pourquoi j’ai pas retenu mon cri…

— Kinari ?

— Grand frère ? Qu’est-ce que tu fais là ?

— On doit aller au temple Sōji-ji, les filles…

Tout le monde se réveille petit à petit, puis nous nous sommes habillés pour partir.

C’est donc ça mon nouveau groupe d’amis de cette nouvelle année… Bordel, j’ai tant changé que ça ?

Sur le chemin, je me rapproche de Chizu et attrape sa main pour lui faire comprendre que je devais lui parler. Nous nous sommes écartés de nos amis.

— Grand frère ? Tu es bizarre depuis tout à l’heure.

— Tu trouves que je m’adapte bien à cet univers ?

— Arrête de l’appeler univers, idiot. C’est le monde normal ! Et je pense que t’as énormément évolué depuis la rentrée des classes, oui. Mais ça t’es censé t’en être aperçu, non ?

— Ouais…

J’en ai vraiment marre des choses qui changent et des choses qui changent jamais.

— Tu sais, grand frère. Je t’ai jamais vu aussi scintillant depuis que je suis en vie.

De… depuis que tu es en vie… Putain de destin de merde.

— Arrête de faire cette tête, idiot ! Reste toi-même, tu es très bien comme ça. Je te connais, tu es en train de te poser plus de questions que Light Yagami . Donc stop !

Elle sait comment me remonter le moral.

Je caresse le haut de son crâne, et lui réponds.

— Ouais, t’as raison, sœurette.

— M’ajoute pas à ton harem, pervers.

Je suis pas à ce point le cliché de l’otaku, idiote.

Darling ! On est arrivé au temple !

Mes amis marchent vers la cloche, puis prient.

Que vais-je prier ?

À mon tour, je m’avance.

Qui vais-je prier ?

Je lève les yeux au ciel.

M’entendrez-vous Menma, Têto, Chiyuki ?

J’inspire et colle mes deux mains pour prier.

Je souhaite que Chizu ne tombe plus malade.

J’expire et agite la cloche.

Anzu attrape mon poignet.

— Viens, Kinari ! On a quelque chose pour toi !

Laissez-moi terminer mon moment dramatique !

Les filles forment un arc de cercle. Yamaguchi et Maeda se sont écartés quelques mètres plus loin, et semblent patienter.

C’est quoi ce bordel ?

Masuko sort une enceinte de son sac à dos, et démarre une mélodie.

Cette… Cette mélodie ? C’est… C’est Aneko qui joue ? J’en suis certain !

Anzu distribue un micro aux filles, et les branche à un amplificateur.

Elles toussent, puis commencent à chanter.

Darling, reviens-là !

Chéri, reste avec moi !

Grand frère…

Sensei, je ne suis qu’à toi !

Kinari, je veux te garder !

On nage dans le bonheur.

on nage dans le bonheur.

On nage dans le désespoir.

on nage dans le désespoir.

Ne gâche pas nos sentiments !

Moi, je t’aiderais dans tes leçons, darling !

Moi, j’ai des seins énormes, chéri !

Moi, je te soutiendrais toujours, grand frère !

Moi je suis fan de toi, sensei !

Et moi je t’aime, Kinari !

De la joie.

de la joie.

À la haine.

à la haine.

Nos cœurs ne peuvent pas changer !

Mais moi, je…

Je…

Je…

Je…

Je t’aime !

La difficulté qui s’accumule dans mon cœur.

Cette relation qui doit durer…

Nos souvenirs inoubliables…

Et nos émotions capricieuses

Notre histoire va s’amplifier dès maintenant !

S’il te plaît, sois à mes côtés.

Le pouls de ma poitrine dépasse l’entendement.

Même le destin.

On peut lui faire confiance.

Revoyons ce jour en un rêve !

De la joie.

de la joie.

À la haine.

à la haine.

Nos cœurs ne peuvent pas changer !

Mais moi, je…

Je…

Je…

Je…

Je t’aime !

Super Peace Busters : Nom donné à la base secrète d’un groupe d’amis. ( Anohana )

Katsuki Bakugo : Personnage secondaire ayant des cheveux en pétards. ( My Hero Academia )

Mob : Personnage principal ayant un regard vide. ( Mob Psycho 100 )

Kusakabe Shinra : Personnage principal ayant un sourire effrayant. ( Fire Force )

Oreki Hôtarô : Personnage principal possédant des cheveux similaires à ceux de Kinari. ( Hyouka )

Ryūji Takasu : Personnage principal possédant un regard effrayant. ( Toradora )

Chitanda Eru : Personnage principal curieuse. ( Hyouka )

Food Wars : Œuvre centrée sur la cuisine.

Têto : Dieu de l’œuvre No Game No Life.

Hachiman : Dieu de la Guerre et Protecteur divin du Japon.

Menma : Personnage principal portant une longue robe blanche. ( Anohana )

Chiyuki : Personnage principal décédée. ( Death Parade )

❤️Soutenez le novel sur Tipeee Cliquez pour lire Kirameku Sukāfu en avant-première


Rejoignez-nous et devenez correcteur de Chireads Discord []~( ̄▽ ̄)~*
Chapitre 30 – Rencontre avec la salle d’arcade. Menu Chapitre 32 – Fin du premier Tome Remerciements.