Peut – être que je me fais des idées , mais la quantité de Q i spirituel dans le bâtiment n’a – t – elle pas augmenté ? pensa Song Shuhang en se dirigeant vers le frigo.
Il prit quelques collations et s’approcha du four à micro-ondes. Doudou s’assit alors silencieusement et le regarda d’un air espiègle.
L’étudiant avait vu ce regard plusieurs fois, il y était donc particulièrement sensible.
Quelque chose ne va pas avec ce que je fais .
Il regarda les aliments dans ses mains, puis ses vêtements … et ne vit rien de spécial.
– « Doudou, s’il y a quelque chose, dites-le juste, voulez-vous ? » céda-t-il, impuissant.
– « Trois fois rien. Je suis juste très intéressé à l’idée de vous voir réchauffer la nourriture dans le “micro-ondes”. » Il sourit, et réussir à sourire avec la tête d’un pékinois était un exploit.
Song Shuhang saisit immédiatement. « Quelque chose ne va pas avec le micro-ondes ? » Il tendit la main et… passa au travers.
– « Hehe! »
– « Est-ce que c’est à cause de l’Aîné Blanc ? » À par lui, qui aurait été capable de mettre en place une telle illusion ? Il fit aussitôt le lien : « Pareil pour la télévision ? »
– « Héhé! C’était vraiment marrant de vous voir pointer la télécommande vers un mur nu, vous aviez l’air si enjoué! » Les illusions du Vénérable n’étaient pas de très haut niveau, le pékinois était suffisamment fort pour ne pas se laisser tromper.
Le jeune homme soupira. « Et donc, à part ces deux appareils, il y en a d’autres ? »
– « À part le frigo qui a été transformé en artefact… presque tout le reste au troisième étage est une illusion. Et puis, il s’est lâché sur les objets du deuxième. Mais bon, comme il a fini par acquérir une certaine expérience, la plupart est encore utilisable après avoir été remontée. »
– « … » Il comprit enfin pourquoi l’Aîné Blanc avait besoin d’argent. Il voulait probablement remplacer l’électroménager cassé.
Il décida donc de remettre la nourriture au frais et fit comme s’il n’avait rien remarqué. Il voulait éviter d’embarrasser son Aîné.
Il le rejoignit et sourit. « Aîné Blanc, j’y ai réfléchi et j’ai envi d’aller manger dehors. Une fois que nous aurons vu les voitures, nous pourrons aller faire un tour dans la rue Luo Xin. Il y a beaucoup de choses savoureuses à découvrir et que vous devriez essayer! »
Le Vénérable hocha la tête avec un sourire. Il avait entendu toute la conversation entre Doudou et Song Shuhang dans la cuisine…
Ah … C ‘est tellement embarrassant.
❄️❄️❄️
Dans l’appartement de Li Yangde.
Tubo passait en revue ses notes avant les examens, l’air déprimé.
– « Purée. Chaque fois que quelqu’un décrit sa vie à l’université, il dit toujours qu’il traîne avec de jolies filles et qu’il s’amuse! Et moi je souffre comme un chien avec ces épreuves de fin de semestre! »
– « C’est parce que tu as choisi l’Université de Jiangnan, » répondit Li Yangde en remontant ses lunettes sur son nez.
Pour y être diplômés, ils ne devaient pas échouer à ces examens plus de trois fois pendant leurs quatre années d’études. Chaque épreuve ratée pouvait être rattrapée par deux repêchages, et un échec était comptabilisé si l’étudiant ne parvenait pas à en profiter.
L’Université de Jiangnan n’était pas la pire. La plus proche, celle de Xuan, était la plus cruelle. Il n’y avait pas de repêchage. Après avoir échoué trois fois, l’administration remuait le couteau dans la plaie en offrant un billet aller simple pour sa ville d’origine au malheureux disqualifié.
– « Si j’avais su, je n’aurais pas choisi Jiangnan! » Tubo eut l’air déprimé. « Quand même… Je n’arrive pas à croire que Gao Moumou révise avec sa petite amie! Et Song Shuhang a Lui Fei… Et moi, je suis coincé avec un asocial bouffeur de programmes! »
Des veines pulsèrent sur le front de son ami. « Navré d’être un asocial bouffeur de programmes! Tu veux réviser ou quoi ? Sinon barre-toi! »
– « Je plaisante! J’essayais juste d’alléger l’atmosphère. Ne te mets pas en colère comme ça. »
Son téléphone sonna.
Il y jeta un coup d’œil. Son grand-père l’appelait.
Il décrocha : « Allo, grand-père ? »
– « Tubo, est-ce que tu crois… aux fantômes ? » demanda-t-il le plus sérieusement du monde.
– « Grand-père, c’est toi qui me dit toujours de croire en la science et pas dans les superstitions. Pourquoi me parles-tu de trucs surnaturels ? »
– « J’ai l’impression qu’il se passe quelque chose d’étrange. Quelque chose ne tourne pas rond ici, et je jure que j’ai vu des fantômes de mes propres yeux. »
– « … » Sans voix, son petit-fils singea quelqu’un. « Grand-père, “vous devriez plutôt croire en la science. Le savoir, c’est le pouvoir. Ne croyez pas ceux qui sont superstitieux.” »
Ces mots n’étaient-ils pas étrangement familiers ?
C’était mot pour mot ce qu’il avait dit un mois plus tôt à Douce Plume.
– « Sale mioche! Tu veux que je te cogne ? »
– « Hehehe! »
– « J’y ai réfléchi un peu… et peut-être que tes deux amis, ceux que tu as amenés ici la dernière fois, pourraient y faire quelque chose. C’est bientôt les vacances, non ? Pourquoi ne pas en profiter pour passer me voir ? »
Après avoir vécu des événements des plus étranges, il s’était rappelé de ce jeune couple. Mais, étrangement, il n’arrivait pas à se souvenir du visage de la fille. Seulement qu’elle était très belle, et franchement mystérieuse.
Par conséquent, il décida d’appeler Tubo.
– « Haha! Pas de problème. À la fin des vacances, j’emmènerai Shuhang. Si je réussis l’examen, je serai là dans trois jours. »
– « Bien, bien, le plus tôt sera le mieux. Travaille dur et ne te plante pas, compris ?! »
Cette dernière partie semblait presque être une menace.
L’étudiant pouvait presque sentir l’aura intimidante de son grand-père au travers du téléphone. Il frissonna.
Après avoir raccroché, il fronça légèrement les sourcils. Est – ce que quelque chose de surnaturel a vraiment eu lieu chez lui ?
– « Yangde, est-ce que tu crois aux fantômes ? »
– « Non. » Une réponse sans hésitation. Après une courte pause, il ajouta : « Mais il y a peut-être des choses que la science ne peut pas encore expliquer. Après tout, certains mystères restent à éclaircir. Et… Bah! Tu ferais mieux de ne pas trop y penser, sinon tu seras bientôt une jolie carpe à la surface du bassin du repêchage. »
– « Tu ne pourrais pas être positif ? » Déprimé, il se replongea dans ses révisions.
❄️❄️❄️
Il restait encore du temps avant le déjeuner.
Song Shuhang regardait la vidéo que Doudou avait prise sur le Cultivateur Tournesol.
Ce dernier venait d’une branche de la Secte Démons Sans Frontières . Il avait engagé les anciens subordonnés du Maître d’Autel pour s’occuper de moi . Il arrêta l’enregistrement. Et il avait confié à ce membre de la S ecte des V oleurs Sans le Sou capturé par l’Aîné le vol du Cristal .
Le processus ne ressemblait pas à ce qu’aurait fait un subordonné du Jeune Maître Hai.
Il se souvenait de leur rencontre. Il l’avait trouvé plus méticuleux, plus cruel. Contrairement au Cultivateur Tournesol, il n’était pas du genre à passer à l’action sur un coup de tête et sans un plan minutieusement ficelé.
Mais alors, de qui avait-il reçu ses ordres ? Jusqu’à quel point avait-il agi de sa propre initiative ?
Il valait mieux interroger leur prisonnière.
Song Shuhang descendit l’escalier et rejoignit la Jeune Maîtresse Candy, toujours fermement liée, allongée sur son canapé.
Quand elle le vit, elle fit la moue et tourna la tête dans l’autre sens en reniflant froidement.
Il alla droit au but. « Quelle est votre relation avec le Cultivateur Tournesol ? »
– « Le Cultivateur Tournesol ? Je ne connais personne qui s’appelle comme ça. » Loyale, elle eut une drôle de prémonition. Ils connaissaient déjà Petit Tournesol!
– « C’est le membre de la Secte Démon Sans Frontières qui vous a envoyé voler le Cristal du Dieu de Sang. »
Elle plissa les yeux. « Ce n’était qu’une mission, il n’y a rien de spécial entre nous. »
– « Hehe! » Il tendit la main et lui montra un talisman. « S’il n’était qu’un client et rien de plus, vous n’avez pas besoin de le couvrir. Parlez! Quel était son statut, et de qui recevait-il ses ordres ? »
Ce talisman était le petit bijou du Cultivateur Tournesol, Brise Verte : Vitesse, et qui lui avait permis d’accélérer. Puisqu’il était maintenant entre les mains de Song Shuhang, cela signifiait qu’il avait connu une fin tragique.
– « Je ne sais vraiment rien. » Elle sourit amèrement en secouant la tête. Elle ne lui avait dû qu’une faveur et savait seulement qu’il faisait partie d’une branche de cette fameuse Secte.
Song Shuhang fronça les sourcils. Il n’était pas satisfait de cette réponse.
– « Ceux qui refusent de dire la vérité sont vraiment gênants. » Il n’avait encore aucune technique pour tirer les vers du nez. Devait-il en apprendre une pour la prochaine fois ?
– « Eh! Eh!? J’ai dit tout ce que je savais! » s’exclama-t-elle avec anxiété.
Il la regarda avec une expression amusée. « Vous pensez vraiment que je vais vous croire ? »
A ce moment-là, Doudou entra dans la mêlée : « Je suis là, je suis là! Je suis très bon en interrogatoire! » Il s’ennuyait et cherchait désespérément à faire quelque chose d’amusant.
– « Très bien, mais ne la tuez pas, l’Aîné Blanc semble avoir des projets pour elle. Une fois qu’il aura fini, et si elle refuse toujours de passer à table, vous pourrez la manger. » Il rendit délibérément l’animal effrayant pour secouer la voleuse.
Doudou sut lire entre les lignes et grimaça cruellement… Mais sous sa forme de petit pékinois, il eut l’air trop chou.
Song Shuhang poussa un soupir. Il devait absolument trouver à quelle branche avait appartenu le Cultivateur Tournesol.
L’Aîné Sept était en train de balayer toutes celles qu’il trouvait. S’il obtenait des informations à lui transmettre, le membre du Clan Su serait très certainement fou de joie…