Le Salon de Discussion des Cultivateurs | Cultivation chat group | 修真聊天群
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Chapitre 146 – Accompagnez-moi un petit peu!
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En chemin, Song Shuhang jeta un œil au Groupe des Neuf Provinces #1. Toutefois, il ne vit pas la moindre mention d’un envoi dont il était le destinataire.

Douce Plume lui avait-elle à nouveau envoyé quelque chose ?

Il se souvenait que trois jours auparavant, ils étaient en train de discuter quand elle lui avait soudainement demandé s’il voulait du Thé Vert Spirituel. Comme l’Île au Papillon Spirituel venait d’en récolter, elle avait personnellement choisi une petite quantité de feuilles de thé, puis elle s’était joyeusement connectée et avait affirmé vouloir lui en offrir.

Song Shuhang avait accepté avec plaisir. Quelques feuilles de thé n’étaient pas un cadeau gênant.

Mais en entendant parler d’une caisse “aussi grande qu’une personne”, il en eut des sueurs froides. Douce Plume était très riche, même du point de vue des aînés du Groupe. Si les quelques feuilles dont elle avait parlé se révélait être un tas remplissant un colis de cette taille, comment lui renverrait-il l’ascenseur ?

Et pendant ce temps, la demoiselle tentait toujours désespérément de réussir à établir un Contrat avec un Esprit des Cinq Voies.

Elle était très talentueuse. Alors qu’elle était si jeune, elle était déjà au 3ème Rang, le domaine Acquis. Mais elle semblait toutefois ne pas être douée pour autre chose. Sa maîtrise des concoctions, des formations et des talismans… Bref, sujet suivant.

Elle avait fait des recherches sur l’Autel Contractuel d’un Esprit des Cinq Voies pendant deux semaines et avait essayé quatre fois durant ce laps de temps, tout cela pour échouer à chaque reprise.

Chaque fois qu’ils discutaient, il sentait qu’il valait mieux ne pas trop creuser la question.

Et comme elle avait raté quatre fois de suite, Song Shuhang n’avait pas osé tenter de son côté.

Il n’avait droit qu’à deux essais. S’il échouait, il devrait trouver par lui-même les matériaux pour l’Autel Contractuel d’un Esprit des Cinq Voies. Qui savait combien de temps il lui faudrait pour cela ?

❄️❄️❄️

Complètement perdu dans ses pensées, Song Shuhang arriva devant son dortoir.

Sima Jiang était là depuis un bon moment. En fait, il était déjà sur place quand il avait appelé le jeune homme. Quatre hommes musclés en costume et aux lunettes noires protégeaient de leur corps une caisse immense d’environ 1m80 de haut.

– « Petit Jiang, désolé de vous avoir fait attendre, » s’excusa Song Shuhang, embarrassé.

– « Pas de problème, nous venons juste d’arriver, » affirma-t-il d’un air jovial. « Voilà, signez ici s’il vous plaît. »

Il hocha la tête et s’exécuta, puis ouvrit la porte du bâtiment.

– « Vous avez besoin d’aide pour le monter dans votre logement ? » demanda le livreur. Après tout, vu sa taille, elle était naturellement lourde et encombrante.

Alors qu’il refermait la bouche, Song Shuhang se pencha et saisit le colis, puis le souleva aussi facilement qu’une chaise et le fit basculer sur le côté, ne le tenant plus que d’une main.

Il sourit en lui répondant. « Ah ? Pas besoin, ce n’est pas très lourd, je peux le faire seul. »

Sima Jiang resta bouche bée un instant avant de le saluer.

Puis il repartit avec ses hommes.

– « Cette boîte était-elle vraiment si légère ? » murmura-t-il.

– « Elle n’était pas très lourde… Un seul d’entre nous aurait suffi à la porter à la verticale, mais pas à une main de cette manière, » avoua l’un d’eux.

❄️❄️❄️

Il avait oublié de dissimuler sa propre force.

Song Shuhang soupira, et posa la boîte dans son logement.

Après avoir ouvert le carton, il y découvrit une boîte en bois. Il aurait juré avoir un cercueil devant lui!

Un cercueil ? Qui a bien pu m’envoyer un cercueil ?

Avait-il offensé quelqu’un dernièrement ?

Son expression devint grave.

Il pensa immédiatement au Jeune Maître Hai!

Lorsqu’il était parti, il lui avait dit vouloir lui rendre visite pour récupérer le Cristal du Dieu de Sang.

Était-il l’expéditeur ?

Il avait déjà l’intention de récupérer le joyaux ?

– « Doudou! Vous êtes là ? »

– « Ouaf. Quoi ? » répondit le pékinois depuis la chambre, occupé devant l’ordinateur avec le vieux MOBA. Il était devenu accro et avait ruiné les parties de nombreux coéquipiers.

– « Venez voir quelques instants s’il vous plaît. Je veux ouvrir une boîte mais j’ai un mauvais pressentiment. Il y a quelques jours, j’ai offensé quelqu’un, et peut-être que cette personne veut me piéger pour se venger. »

Doudou tourna enfin la tête dans sa direction et renifla. Puis, il dit paresseusement : « Ouvrez-la. Avec moi ici, vous ne mourrez pas. »

Song Shuhang se détendit légèrement.

Il attrapa délicatement le couvercle du cercueil et l’ouvrit doucement, le tenant de manière à s’en servir comme bouclier.

Comme il n’était pas cloué, il lui fut très facile de le soulever.

Aucune flèche empoisonnée ou quoi que ce fût d’autre ne sortit de la boîte. Il souffla, soulagé, et en regarda l’intérieur…

Une jolie fille y dormait profondément. Plutôt petite, elle avait des cheveux courts qui lui descendaient jusqu’aux épaules. Son visage était magnifique, elle ressemblait à une poupée de porcelaine.

– « Seize ?! » s’exclama-t-il.

En enlevant le revêtement extérieur en carton, la boîte en bois, et un épais rembourrage de papier-bulle, le colis d’un mètre quatre-vingt pouvait juste accueillir la demoiselle et ses un mètre cinquante, lui procurant un confort minimal.

Alors, elle ouvrit les yeux.

Doudou, devant son ordinateur, lâcha un reniflement glacial. Il avait depuis le début reconnu l’odeur de la cultivatrice.

Elle cligna des yeux et sortit de la boîte. « Oh! Bonjour Shuhang. »

Lorsqu’elle sortit de son sarcophage, le jeune homme put voir qu’elle avait emporté avec elle un petit pot et une boîte délicatement ouvragée.

– « N’êtes-vous pas partie avec l’Aîné Sept au Clan Su pour soigner vos blessures ? Pourquoi vous êtes-vous encore enfuie ? » demanda-t-il, s’inquiétant pour elle.

Il ne devait lui rester que quelques jours à vivre si ses blessures n’étaient pas traitées correctement! Pourquoi n’était-elle pas restée docilement chez elle pour recevoir des soins ? Pourquoi une nouvelle fugue ?

Qu’allait-elle faire si son état empirait brutalement ?

– « Hehe, je suis vraiment incroyable, j’ai réussi à m’envoyer moi-même par la poste. C’est trop facile de fuir le Clan Su! Mais ne vous inquiétez pas. Cette fois-ci, j’ai pris des talismans pour me protéger, je n’ai pas à craindre une autre attaque. J’ai aussi apporté des pilules pour contenir mes blessures. » Elle le regardait, perplexe devant son anxiété.

Puis elle tendit sa petite main pour tapoter les cheveux du jeune homme, tâchant de le rassurer. « Ne vous inquiétez pas, avec ces talismans, Sept pourra rapidement trouver ma position. Il viendra me chercher cette nuit au plus tard! Je ne suis sorti que pour une demi-journée. »

Song Shuhang ne savait pas s’il devait rire ou pleurer. Il ne put s’empêcher de regarder tour à tour le pékinois gameur et Seize du Clan Su.

Véritable Monarque Mont Jaune, Aîné Sept , courage !

– « Et pourquoi êtes-vous sortie cette fois-ci ? » Il soupira. Il ne pouvait qu’attendre l’arrivée de Sept.

– « Mm, voilà… » Elle hocha la tête et lui tendit d’abord le petit pot. « Cent Pilules de Jeûne. Je tiens toujours mes promesses! »

– « C’est pour ça que… ? Même si vous vouliez tenir une promesse, pourquoi être venue en personne ? »

Seize ne lui répondit pas et baissa la tête. Elle resta silencieuse un long moment.

Après quoi, elle lui tendit la petite boîte. « Et il y a encore ça. J’ai décidé de vous offrir du Thé Vert Spirituel! Vous êtes un pratiquant maintenant, et si vous avez des invités, vous vous devez de leur en proposer. Et puis, même les gens ordinaires peuvent en prendre pour améliorer leur corps. Vous pouvez en donner à votre famille, mais uniquement en petite quantité. »

Song Shuhang regarda la boîte dans les mains de la jeune femme. Lui en offrait-elle si soudainement parce que Douce Plume en avait parlé dans le chat ?

Ses yeux féminins noirs et étincelants le fixaient, lui tendant obstinément son présent.

– « Merci. Je l’accepte avec plaisir. » Il ne pouvait refuser sa générosité.

– « Alors… Il va falloir un certain temps avant que Sept n’arrive. Pouvez-vous m’accompagner ? J’aimerais me promener un petit peu… » dit-elle avec son plus beau sourire.

– « Ok. Où voulez-vous aller ? » demanda-t-il, n’ayant pas cours le mardi après-midi.

De plus, il n’avait pas encore été appelé par le moniteur pour ses leçons de conduite. Il avait donc du temps libre.

– « Je veux aller dans beaucoup d’endroits! D’abord, dans un magasin de vêtements, puis visiter les étals de la rue Luoxin pour manger. Aller au cinéma n’est pas une mauvaise idée, et je veux aussi aller jouer dans un grand centre de jeux vidéo. Je veux m’amuser, goûter des choses délicieuses et voir des endroits intéressants! Je veux tout essayer! » Plus elle parlait, plus elle rayonnait.

Après une courte pause, elle reprit : « Par contre, j’ai un problème. Je n’ai pas d’argent, pas même le moindre centime. Alors je ne peux pas encore vous rembourser pour le taxi. »

– « Pas grave. Dix ou cent, ce n’est pas important. C’est moi qui invite ? » lui sourit-il.

– « Merci. » Elle s’étira puis enchaîna : « Allons-y! »

– « Doudou, vous voulez venir avec nous ? » proposa-t-il au pékinois.

Comme ils prévoyaient de se rendre dans la rue Luoxin, ils pouvaient lui acheter de la nourriture en passant.

Le monstre-chien tourna la tête dans sa direction, lui lançant un regard amusé, ayant visiblement envie de se payer sa tête. Après un long moment, il se contenta de dire : « Je joue, là, je ne veux pas vous accompagner. Mais rappelez-vous de me ramener des croquettes au bœuf. J’ai toujours voulu en goûter, mais le crétin du Mont Jaune n’a jamais voulu. Cet idiot, y a-t-il un chien qui n’a jamais mangé de la nourriture pour chien ? »

– « … Ok, » finit-il par répondre avec difficulté.

❄️❄️❄️

Seize était de bonne humeur. Tenant la main de Song Shuhang dans la sienne, elle entra d’abord dans une boutique de vêtements pour femme.

– « Est-ce que ça me va bien ? » Elle essayait une jolie jupe parsemée de motifs floraux et tournoya devant le jeune homme.

Et effectivement, elle lui allait bien. Elle avait l’œil pour choisir sa toilette.

– « Carrément! » Il leva le pouce.

– « Alors je la prends. On continue! » sourit-elle de toutes ses dents. Elle se retourna et se replongea dans la mer de vêtements pour femme.

La vendeuse ne put s’empêcher de la couvrir d’éloges : « Jeune homme, votre petite sœur est vraiment mignonne et elle a bon goût! Cette jupe lui va très bien. »

– « Haha, merci, merci. » Il paya d’un air aimable.

Seize, noyée dans les habits, redressa la tête et regarda son reflet dans le miroir. Est-ce que j’ai vraiment l’air d’une gamine ?

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