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Chapitre 64 – Suprématie
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Livre 17 : La Préfecture Indigo – Chapitre 64 – Suprématie

– « Le Grand Aîné a rejoint la plate-forme de duel ? » Dit Linley qui suivit immédiatement Beirut, Phusro et les autres à la sortie de la grande gorge.

Gislason jeta un œil à la barrière élémentaire, puis cria à un groupe de guerriers en patrouille au-dessus de l’avenue du Dragon. « Transmettez mes ordres. La barrière élémentaire doit être retirée et dispersée! »

– « Uh….oui, Patriarche ! »

Linley fixa la barrière. C’est une insulte. Une humiliation pour le clan ! En effet, se boucher les oreilles pour ne pas entendre les insultes était humiliant.

La plate-forme de duel était déjà parcourue de nombreux trous et de sang.

– « Haaaargh ! »

Une griffe illusoire dragon perça le crâne de l’ennemi, puis se rétracta. Le Grand Aîné regarda calmement au loin. « Hum. Suivant ! » C’était le troisième membre ennemi qu’elle tuait sur la plate-forme.

Sa première victime fut un dieu supérieur qui avait gagné une bataille précédente. Sa suivante, un démon 6 étoiles, mais sa troisième était un Aîné expert.

– « Gaia ! Il semble qu’aujourd’hui, vous cherchez à mourir. » Les experts des Huit Grands Clans s’approchèrent.

– « Je cherche à mourir ? Je veux voir lequel d’entre vous, membre des Huit Grands Clans, sera capable de me tuer aujourd’hui. » Le regard glacé du Grand Aîné les traversa, impassible. Les dix mille dernières années l’avaient déjà presque rendu folle. Son père était mort, lui causant un chagrin intarissable. Le clan n’avait pas pu échapper à ce désastre, et alors qu’ils s’étaient enfuis et avaient été poursuivis, son mari fut tué. Et désormais, il y a quelques siècles, elle avait dû tuer son seul et unique fils, Forhan, de ses propres mains.

Qui pourrait comprendre la tristesse, la douleur et la déprime qu’elle ressentait dans son cœur ? Même si pour le clan, elle devait rester forte. Mais ces derniers jours… Les provocations des Huit Grands Clans avaient été trop loin. Il fallait qu’elle tue. Ce n’était que par le massacre qu’elle pouvait exprimer sa rage.

Le Grand Aîné se tenait là, arrogante, sur la plate-forme de duel, son masque d’argent taché d’un soupçon de sang. « Qui viendra se battre contre moi ? Peu importe qui, j’accepterai le défi. » Son regard moqueur passa devant les huit Patriarches, gênés.

Les membres de la deuxième génération du Clan des Quatre Bêtes Divines avaient tous des artefacts du Souverain. Gislason, par exemple, en avait un protégeant l’âme. Quant à Gaia, elle avait un artefact de type armure, fusionné avec ses écailles dragons.

Bien que les Huit Grands Clans ne la craignaient pas, le Grand Aîné était très difficile à gérer du fait de cette protection.

– « Patriarche Barbarie, ça devrait être du gâteau pour vous ? Allez-y. » Dit le Patriarche Boleyn.

Le Patriarche Barbarie porta son regard de tigre vers elle. Il hocha légèrement la tête, et son corps s’envola au sommet de la plate-forme.

– « Je savais que ça allait être vous, ou Venna. Aucun des six autres n’oserait. » Le Grand Aîné ricana. Son artefact du Souverain de type armure avait été conçu pour qu’elle puisse ignorer les attaques matérielles ennemies, et elle pouvait également utiliser son puissant corps, tout comme sa défense d’âme, qui était une capacité innée.

Mais bien sûr… les huit Patriarches ennemis étaient également puissants.

– « Gaia, aujourd’hui marquera le jour de votre mort. » Dit le Patriarche Barbarie, de sa hauteur de 3 mètres de haut. Il étendit son bras droit et sortit un long fouet bleu de plusieurs dizaines de mètres de long, comme un énorme serpent.

– « Qui sait lequel d’entre nous sera celui qui mourra ! » Dit le Grand Aîné d’une voix féroce. S’élançant vers l’avant et traversant la plate-forme. Le Patriarche Barbarie bondit également, frappant de son long fouet, en formant de multiples cercles cherchant à s’enrouler autour de son adversaire.

Au moment où Beirut, Gislason et les autres se précipitèrent vers les limites des montagnes Célestes, Gaïa et Barbarie combattaient déjà férocement. Néanmoins, dans cette bataille, le Grand Aîné était désavantagé du fait de la forte puissance du fouet.

– « C’est… c’est le pouvoir du Grand Aîné ? » Linley fixa, incrédule, la scène qui se déroulait devant lui. Gaïa et Barbarie s’étaient transformés en deux boules d’ombres dansantes, échangeant des coups à l’instar de martellements graves, et provoquant des explosions spatiales.

– « Ne sois pas si surpris, Linley. Les écailles dragons de Gaia contiennent un artefact du Souverain de type armure. Bien évidemment, ses coups de poing et de pied sont redoutables. Quant à son adversaire, il dispose d’un artefact du Souverain de type arme. Il est normal que les impacts soient puissants. » Dit Beirut.

Linley prit une grande respiration.

« Linley, la puissance de tes armes est un peu faible. Aimerais-tu une arme un peu plus puissante ? » Dit Beirut.

Quelle sorte d’arme ? Une arme d’Etincelles Divines ! Pensa Linley.

– « Ce n’est pas facile pour moi non plus de fabriquer une arme d’Etincelles Divines. Alors d’abord tu travailles dur. Et une fois que tu seras devenu un dieu supérieur, je t’en ferai une. »

Le cœur de Linley s’emballa d’excitation. Avec une arme d’Etincelles Divines, il aurait au moins une certaine capacité à résister aux attaques d’un ennemi disposant d’une arme du Souverain.

– « Travaille dur et deviens bientôt un dieu supérieur. » gloussa Beirut.

Linley tourna la tête pour fixer la plate-forme. La bataille avait déjà atteint un point critique où le long fouet semblait s’être transformé en d’innombrables serpents géants, entourant toute la zone de combat.

– « Comment est-ce possible ? » Linley ne comprenait pas. Plus le Patriarche Barbarie combattait, plus il paraissait détendu et cela plaçait Linley dans un état de perplexité de plus en plus grand. Car en effet, les mystères profonds étaient vraiment illimités.

– « Il s’est assez bien entraîné aux lois de l’eau. » Déclara Beirut. « Hein ? » Il regarda Linley de côté. « Ce gamin… se fait absorber si facilement. » Beirut commença enfin à comprendre pourquoi Linley s’entraînait si vite.

Pendant que le groupe de Beirut regardait le duel, les Patriarches et les Aînés des Huit Grands Clans les regardaient avec stupéfaction. « Ce Beirut est venu. Il est vraiment venu ! »

– « Beirut n’interviendra pas, n’est-ce pas ? » Une once de panique traversa les yeux du Patriarche Boleyn.

– « Nous n’avons pas violé ses ordres. Il n’interviendra pas. » Dit avec certitude le Patriarche Reinales. Mais malgré cela, il ressentait toujours une certaine appréhension.

Atteindre le niveau des chefs du Clan des Quatre Bêtes Divines, des Patriarches des Huit Grands Clans, ou le Grand Niveau, donnait un pouvoir comparable aux Asuras du Royaume Infernal ! Néanmoins, même s’ils étaient puissants, ils n’étaient pas au summum de la puissance.

Entre défense de l’âme et défense matérielle… ils n’avaient aucune faiblesse. Il était difficile pour eux de battre des adversaires de même acabit, mais Beirut était d’un autre genre !

Des monstres comme Beirut et Dunnington se trouvaient au sommet des dieux supérieurs. Ils étaient capables de tuer les Asuras du Royaume Infernal. Le pouvoir d’individus comme eux était vraiment terrifiant. Si Beirut voulait vraiment déclencher un bain de sang, il pouvait massacrer les Huit Grands Clans comme bon lui semblait.

« Une vie sans fin, dans un cycle constant… une vie sans fin, dans un cycle constant… » Murmura Linley. Il ferma les yeux, et dans son esprit apparut l’ombre floue de ce fouet, et les profonds mystères qu’il contenait…

Sept lois élémentaires. Quatre édits. Bien qu’ils portaient des noms différents, ils avaient tous des points communs ; par exemple, la terre avait l’Essence de la Terre, tandis que le feu avait l’Essence du Feu. Certains mutants de l’âme, à leur tour, étaient capables de fusionner et d’utiliser simultanément les mystères profonds de différentes lois.

Et pourquoi, me diriez-vous ? Parce qu’ils avaient des points communs et des caractéristiques partagées !

Les différentes lois n’étaient pas complètement séparées ; leurs profonds mystères étaient tous interconnectés. Les lois élémentaires de l’eau avaient un lien avec les Profonds Mystères de la Vitalité des lois de la Terre. À cet instant, Linley comprit cette connexion…

Il était complètement absorbé par ses intuitions, mais Gislason et les autres étaient dans tous leurs états. « Seigneur Préfet, la situation de ma petite sœur est de plus en plus grave. Arrêtons-les. » Gislason voulait faire une pause, mais il n’en avait pas la capacité. Deux artefacts du Souverain s’affrontaient. Comment oserait-il intervenir ?

– « Ce genre de bataille est en effet inutile. » Dit Beirut calmement.

Swhish … Il se déplaça si vite qu’on aurait dit qu’il s’était téléporté !

Beirut apparut au centre de la plate-forme de duel. Avec un faible bruit sourd, toute la bataille s’arrêta brusquement. Beirut attrapa un bout du long fouet dans une main, tout en serrant la griffe dragon du Grand Aîné dans l’autre.

– « Waou… » Bébé écarquilla les yeux.

– « Quelle Puissance ! » Gislason, la Matriarche du Clan Oiseau Vermillon, les autres chefs de clans, et même les Patriarches des Huit Grands Clans sentirent leur cœur se serrer.

La puissance et la force de Beirut stupéfia tout le monde.

– « Assez. Que tout ceci s’arrête. » Dit Beirut.

Le Grand Aîné se retira en silence, tandis que le Patriarche Barbarie ouvrit la bouche comme s’il voulait dire quelque chose, mais il n’osa pas. Finalement, il dit ces quelques mots. « Puisque le Seigneur Préfet en fait la demande, je vais lui épargner la vie. » Après avoir parlé, il quitta la plate-forme.

– « Seigneur Préfet, pourquoi ne nous avez-vous pas dit que vous veniez ? » Demanda amicalement Boleyn. Il n’y avait pas beaucoup de clans qui oseraient offenser des individus comme Beirut ou Dunnington. Même lorsque le Clan des Quatre Bêtes Divines était au sommet de sa puissance et de sa gloire, il n’aurait pas osé.

– « Aujourd’hui, je suis venu pour aider vos deux parties à résoudre leurs différends. » Dit Beirut, calmement.

Les patriarches et les Aînés des Huit Grands Clans figèrent l’expression sur leur visage.

– « Cela fait plus de dix mille ans maintenant que vous vous battez dans ma Préfecture Indigo, et j’ai tout observé. Je crois qu’à présent, le Clan des Quatre Bêtes Divines a perdu suffisamment d’Aînés et que sa réputation a également été gravement entachée. Cette punition est suffisante ! Je pense que vous devriez retourner d’où vous venez ! » Dit Beirut avec élégance et légèreté.

Les huit Patriarches et les Aînés des Huit Grands Clans furent si furieux que leurs visages rougirent.

– « Seigneur Préfet » Incapable de contenir sa fureur, le Patriarche Edric s’exprima. « Durant toutes ces années, nos Huit Grands Clans n’ont jamais désobéi à vos ordres. Nous n’avons jamais attaqué dans les montagnes Célestes. A l’époque, vous aviez dit… que si nous nous en tenions à cela, vous n’interviendriez pas. Alors pourquoi aujourd’hui ? »

Les huit Patriarches ne ressentaient que haine pour Beirut, parce qu’il ne donnait pas l’impression de vouloir honorer ses promesses.

La voix rauque du Patriarche Boleyn résonna également. « Seigneur Préfet, il est vrai que de nombreux membres du Clan des Quatre Bêtes Divines sont morts. Mais au cours de ces années, nos Huit Grands Clans n’ont-ils pas eux aussi perdu beaucoup des leurs ? De plus, lorsque les quatre Souverains étaient vivants, le Clan des Quatre Bêtes Divines a laissé derrière lui des dettes. Mon propre fils a été tué par les membres de ce clan. Pourquoi ? Parce que son assassin s’était pris d’affection pour sa femme ! »

– « Seigneur Préfet. » Le Patriarche du Clan Serpent Inférieur dit à voix basse. « J’avais neuf fils et filles, mais maintenant… Il n’en reste plus qu’un ! Les huit sont morts injustement. Même si notre Clan Barbarie ignore les autres dettes de sang qui ont été contractées… nous les détestons tant, que nous serions prêts à sacrifier même nos Aînés, pour les éradiquer ! »

– « Beirut. » Dit Reinales à voix basse. « Vous et moi sommes tous deux des Emissaires sous le commandement du Souverain de la Crête de Sang. J’imagine que vous connaissez mon histoire. Comment pourrai-je renoncer à l’inimitié que je leur porte ? »

– « Seigneur Préfet… »

Les huit Patriarches s’exprimèrent avec colère.

Ils avaient tué de nombreux membres du Clan des Quatre Bêtes Divines, oui…mais cela avait-il été facile pour eux ? Leurs aînés étaient également morts, les uns après les autres. De plus, leur réserve en Puissance du Souverain était plus petite que celle du Clan des Quatre Bêtes Divines.

Pendant toutes ces années, ils avaient eux aussi perdu environ deux cents Aînés, qui étaient aussi les piliers de leurs clans. Voulaient-ils que leurs aînés meurent ? Ils ne voulaient pas que cela se produise… mais depuis l’Antiquité jusqu’à ce jour, la haine qu’ils avaient accumulée était tout simplement trop grande !

– « Je sais que vos Huit Grands Clans et le Clan des Quatre Bêtes Divines ont une grande inimitié. Mais ce dernier a perdu près de 90% de ses Aînés, et sa notoriété a également beaucoup souffert… Je m’attends à ce que tout le Royaume Infernal en prenne connaissance. La gloire du Clan des Quatre Bêtes Divines est terminée, et beaucoup de leurs Aînés sont morts… cela suffit ! Et qui plus est, dans le passé, il n’a pas non plus exterminé vos clans. »

« Seigneur Préfet, à l’origine, vous avez dit que si nous n’attaquions pas les Montagnes Célestes, vous n’interviendriez pas. Mais aujourd’hui ! » Dit le Patriarche Boleyn.

Les membres du Clan des Quatre Bêtes Divines avaient presque été poussés au bord de la folie. Chacun d’entre eux agonisait profondément en son cœur. Ils espéraient désormais… que les problèmes entre les deux parties prennent fin !

– « J’ai donné ma parole ! Et il est vrai que vous n’avez jamais attaqué les montagnes Célestes. Cependant… aujourd’hui, ce n’est pas moi qui me mêle de cette affaire. C’est plutôt le Souverain tout-puissant ! »

Beirut fit un signe de la main, et un morceau de parchemin en peau d’agneau contenant des runes magiques compliquées apparut à l’intérieur.

La peau s’enflamma, et une étrange vague d’énergie se répandit.

Tout le monde resta bouche bée.

– « Le Souverain ? » Personne n’osa y croire.

A ce moment précis, une sorte d’énergie apparut dans le monde. Une énergie noire qui s’accumula dans le ciel. Il s’agissait de la Puissance du Souverain de type destruction.

L’énergie prit la forme d’un énorme visage noir de plusieurs dizaines de mètres de haut. Une terrifiante et impressionnante aura s’en dégagea.

– « Le Souverain ! » Reinales fut le premier à s’agenouiller en suppliant. Il reconnut immédiatement… qu’il s’agissait du Souverain de la Crête de Sang qu’il servait.

L’énorme visage flottait dans l’air, fixant les différents Patriarches et Aînés, ainsi que les millions de membres des deux parties. Tous eurent l’impression de manquer d’air.

Whoooosh . D’innombrables personnes tombèrent à genoux, toutes très nerveuses.

– « Souverain. » Beirut s’inclina.

Le visage révéla un soupçon de sourire envers Beirut, puis dit d’une voix tonitruante. « Que cette affaire entre les Huit Grands Clans et le Clan des Quatre Bêtes Divines prenne fin. Retournez d’où vous venez ! »

– « Oui ! » Reinales fut le premier à acquiescer.

Bien que les sept autres Patriarches fussent au départ réticent, ils répondirent d’une voix respectueuse. « Oui ! »

Beirut à lui seul suffisait à semer la terreur parmi eux, alors un Souverain… il était facile pour lui d’anéantir les Huit Clans. La suprématie d’un Souverain… était inviolable et irrésistible !

– « Beirut ». Dit le Souverain.

– « Souverain. » Beirut s’inclina.

– « Qui est ce jeune qui se tient là-bas ? En ce lieu, à part toi, seul ce jeune homme reste sur ses pieds. » Le regard du Souverain se dirigea vers le lointain. Quand une entité de cet ordre descendait, qui oserait être si arrogant envers elle ? Perplexe, Beirut tourna la tête pour regarder, ainsi que toute l’assistance…

Ils virent que Linley se tenait là, les yeux fermés, immobile. On aurait dit qu’il avait même un petit sourire sur le visage.

– « Linley ? » Beirut fut assez surpris.

À l’instant même où ils virent le Souverain apparaître, Gislason et son assistance s’étaient tous agenouillés pour attendre l’édit du Souverain. Qui prêterait attention à Linley ? Même s’ils remarqueraient quelque chose, ils n’oseraient pas faire un bruit.

– « Patron » Dit Bébé via sa connexion d’âme, mais Linley ne réagit pas du tout.

– « Souverain, c’est Linley, celui dont je vous ai parlé tout à l’heure. » Dit Beirut à voix basse.

– « Oh. » Le Souverain regarda Linley avec curiosité, et le faisceau de lumière émanant de ses yeux tomba sur celui-ci. « Quelqu’un est absorbé par l’acquisition de connaissances au moment où je descends. De toutes mes années, je n’ai jamais vu ce genre de situation se produire. »

Et à ce moment précis…

Une vague unique déferla alors que les lois de l’univers descendaient. Ce type d’ondulation de la loi était une chose que tout le monde connaissait que trop bien. Elles apparaissaient au cours d’une transformation en Déité, ou d’une étincelle divine.

L’étincelle divine de Linley fit rayonner une aura jaune terre qui s’envola. Les Lois de la Terre transformèrent cette étincelle divine, et en même temps, l’âme fût également modifiée…

Le Souverain, les quatre chefs du Clan des Quatre Bêtes Divines, les Patriarches des Huit Grands Clans, des centaines d’Aînés, d’innombrables hommes de clan, tous regardèrent Linley devenir un dieu supérieur. Cela ne s’était peut-être jamais produit dans toute l’histoire du Royaume Infernal.

Quelque temps après…

Linley ouvrit les yeux. « Qu’est-ce qui se passe ? » Sous le regard de toute l’assistance, il sursauta. Puis il aperçut une présence terrifiante dans les airs, qui le fixait.

– « Souverain ? Quand ce Souverain est-il venu ? » Linley fût stupéfait. Les lèvres du Souverain se dressèrent vers le haut. « Amusant. Amusant. » Et soudain, l’énorme visage noir disparut, comme s’il n’avait jamais existé !

Beirut s’envola, fixant Linley. « Linley, je t’avais dit que je te fabriquerais une arme d’Etincelle Divine quand tu deviendrais un dieu supérieur, mais tu n’avais… tu n’avais pas besoin de faire ta percée tout de suite. »

– « Je… »

Linley ne savait pas quoi dire. Il était lui-même étonné de ce moment de lucidité qu’il venait d’avoir…

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