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Chapitre 81 – Une petite fille et un arrêt manqué
Chapitre 80 – Finir en avance et partir! Menu Chapitre 82 – Un moine venu de l’Ouest et l’étrange scène de l’accident du train

Après avoir quitté la Cité Universitaire et traversé une longue passerelle, on pouvait voir le métro qui menait au quartier Guangyuan de Jiangnan.

La Boutique Médicinale Yuanlong s’y trouvait.

En passant les portiques noyés sous la masse humaine et en suivant le long escalator, on accédait au monde souterrain animé. Des lignes de métro entrelacées reliaient cette région aux quatre voisines.

Ces cent dernières années, les êtres humains semblaient avoir accumulé beaucoup de points de compétence et avoir commencé à les dépenser, car l’arbre technologique s’était développé d’une manière explosive. Ce monde de métro ressemblant à une toile était totalement inimaginable pour les gens 100 ans plus tôt.

Prenant l’épée volante avec lui, Shuhang évita soigneusement le système de sécurité, bien que les gens ordinaires ne pussent la voir… La sécurité à l’entrée était particulièrement relâchée, probablement parce qu’aucun accident ne s’était jamais produit dans la zone.

Si les choses restaient ainsi, n’y aurait-il pas un accident dans l’avenir ?

Peuh! Ne joue pas à Cassandra!

Il posa le pied sur l’escalator. À travers la rambarde, il put voir la foule dense sortir du métro.

La plupart des gens étaient épuisés. Le rythme de vie s’étant accéléré, l’Homme était poussé à courir follement et sans cesse alors qu’au final, il ne savait même pas pourquoi il devait tenir un rythme aussi soutenu, ni pourquoi il était devenu si occupé… Si fatigué. Plus la situation durait, plus elle empirait. La vie semblait être devenue morne, terne.

Si je n’avais pas été invité dans le G roupe des N euf P rovinces #1, ce genre de vie insipide aurait été tout ce à quoi j ’aurais pu aspirer .

A ce moment-là, une silhouette dans la foule se refléta dans ses yeux.

Un employé, un homme pressé avec une mallette dans la main gauche.

C’était l’homme qui avait perdu son argent devant Song Shuhang et l’avait pris pour un escroc quelques temps en arrière.

Il palpa son portefeuille. Cet argent était toujours entre ses mains. Malheureusement, il n’avait pas eu la chance de le lui rendre. Les escalators montants et descendants étaient séparés par une grande barrière, conçue pour empêcher les gens de faire des choses dangereuses comme de passer de l’un à l’autre en sautant.

Si j’ai l’occasion de le revoir, je lui rendrai son argent.

Cependant, il eut l’impression que cet homme agissait étrangement. Il semblait toujours trouver le moyen de se cacher derrière des personnes de grande taille, le rendant suspicieux…

L’un montant, l’autre descendant, Song Shuhang et l’homme se croisèrent, debout sur différents escalators.

Le jeune homme, un sourire aimable sur le visage, trouva le métro en partance pour le quartier Guangyuan et attendit sur le quai.

Peut-être était-ce à cause de l’examen d’entrée à l’université, le trafic de passagers était particulièrement important ce jour-là. De longues queues s’étaient formées sur les quais, et les gens continuaient à les rejoindre et à les allonger.

Avec une telle affluence, la climatisation avait complètement perdu toute efficacité.

Une jeune mère, tenant sa fille par la main derrière Song Shuhang se plaignit avec un fort accent : « Il fait chaud! »

– « Il y a tellement de monde aujourd’hui que la climatisation est complètement dépassée, » déclara, résigné, un homme en chemise blanche derrière elle en desserrant son col.

La petite jeune fit la grimace et dit avec encore plus de difficultés que sa mère : « L’air ne bouge pas. J’étouffe. »

Elle avait environ quatre ou cinq ans, avec des cheveux bouclés, de grands yeux noirs et une robe d’une pièce, l’air aussi délicate qu’une poupée de porcelaine.

– « Le train va bientôt arriver. Soyons patient. » L’homme sourit amèrement. Ce jour étant celui de l’examen d’entrée à l’université, la circulation était bloquée, ils avaient donc choisi de prendre le métro. Cependant, ils ne s’attendaient pas à ce que ce dernier fût encore plus bondé. Il aurait été préférable de conduire. Au moins, rester dans la voiture était plus confortable que d’être bloqué là, sans un climatiseur fonctionnant normalement.

Alors qu’ils se plaignaient, l’enfant sentit soudain quelque chose de froid devant elle. Elle ne put s’empêcher de se pencher en avant.

– « Aïe! » Elle se cogna la tête sur quelque chose de dur.

Mais cet obstacle était si frais, elle avait l’impression d’être allongée sur le carrelage en plein été, et elle se frotta malgré elle contre lui.

– « … » Song Shuang tourna la tête et la regarda, elle qui continuait de se frotter contre lui comme un chaton heureux. Il en resta sans voix.

Puisqu’il maîtrisait son énergie mentale, il pouvait contrôler l’air froid de la Perle de Glace Liant-Spirituel et le gardait autour de lui. Autrement, pendant une saison aussi chaude, il émettrait de l’air froid comme un climatiseur humain, donnant aisément naissance à diverses questions.

Cependant, pourquoi était-il toujours aussi attirant alors qu’il était resté discret ?

– « Pardon, désolé! » La jeune mère s’excusa auprès de Shuhang et tendit la main, essayant de faire reculer sa fille.

La petite n’était pas très douée en chinois, et elle était un peu timide après être venue en Chine avec son père. Pourquoi continuait-elle à se frotter joyeusement contre un étranger comme ça ? Était-ce parce qu’il faisait si chaud que son cerveau s’était liquéfié ?

– « Non… Maman, non! » Elle s’accrocha fermement à Song Shuhang, refusant de lâcher prise.

Ses parents étaient plutôt embarrassés.

– « Je suis vraiment désolé, je l’ai mal élevée. » Les coins de sa bouche se contractant, le père tendit la main, essayant de tirer sa fille en arrière.

– « Non, non, lâche-moi! Papa, je te déteste, je ne te parlerai plus jamais! » cria-t-elle, la bouche ouverte comme si elle allait pleurer.

Son père se figea, la main en l’air.

Tout à coup, tout le monde autour d’eux les regardait.

À ce moment-là, Song Shuhang maintenait son état de vigilance et était sensible à tout ce qui se trouvait autour de lui. Avec tant de regards fixés sur eux, il avait l’impression de souffrir de dix mille flèches qu’on aurait tiré en même temps.

– « Et si je la tenais un moment ? » demanda-t-il prudemment, par peur d’être pris pour un kidnappeur.

Avant que les parents de la petite fille ne pussent répondre, la petite fille couru dans les bras de Shuhang, utilisant ses jambes comme un singe pour grimper sur lui.

Que pouvait faire le père en chemise blanche d’autre que de rire en souriant amèrement ?

Ironique, il répondit : « Je suis désolé de vous déranger, jeune homme. »

Celui-ci souleva doucement la petite fille et la laissa s’appuyer sur son épaule dans une position qu’il jugea plus confortable.

S’accrochant à lui, elle fit une grimace à ses parents. En poussant un soupir de joie, elle sentit avoir trouvé l’endroit le plus confortable cet été là. Le corps de ce grand frère lui donnait un goût de paradis!

Voyant sa réaction, son père sentit soudain une douleur traverser son cœur. Il était perdu, seul. « Oh, ma fille, ma fille… Elle n’est plus à moi! »

La jeune mère regarda Song Shuhang avec curiosité, se demandant pourquoi ce jeune homme en apparence si ordinaire avait pu attirer ainsi son enfant.

Eh bien, c’était un beau jeune homme, et il semblait sympathique.

Peut-être était-ce pour cela que sa fille, un peu introvertie, voulait se coller à lui ?

Alors qu’elle y réfléchissait, ils entendirent un bruit lointain. Le train était arrivé en gare.

Utilisant sa force à son avantage, le père en chemise blanche prit les devants pour sauter dans le métro, dans l’espoir de leur trouver des places assises.

Mais, malheureusement, les sièges avaient tous été pris dans les stations précédentes. Il regarda Shuhang d’un air embarrassé.

Sa fille avait cinq ans, elle n’était pas facile à tenir. Ce jeune avait l’air assez maigre. Il était inquiet de savoir combien de temps il pourrait la porter.

Celui-ci sourit aimablement. Son plaisir était d’aider les autres, et il n’avait pas l’intention d’abandonner.

La petite, affalée sur son épaule, le collait joyeusement, l’air si heureuse…

❄️❄️❄️

Après plus d’une demi-heure.

La station de la place Jingli était le prochain arrêt.

L’homme en chemise blanche poussa un soupir de soulagement. Encore une station, et ils arrivaient à destination.

Sa propre fille s’était endormie, assise dans les bras du jeune homme, contre son épaule.

Ne jamais juger un livre à sa couverture. Le jeune homme avait l’air mince et faible, mais son état physique était excellent. Après avoir porté l’enfant pendant plus d’une demi-heure, il semblait toujours en pleine forme. De plus, à chaque fois que le métro s’arrêtait, il ne tremblait pas du tout, comme si ses pieds étaient fermement enracinés dans le sol.

– « Jeune homme, nous allons arriver à destination à la prochaine station. Ma fille a fait un terrible caprice. Nous vous avons vraiment dérangé durant ce voyage. Merci beaucoup. Êtes-vous bientôt arrivé ? » Le père tendit les mains prudemment pour récupérer sa fille endormie.

– « Pas de problème, il me reste encore quelques étapes. Votre fille est adorable, ahahah. » Song Shuang sourit et la lui rendit.

En fait… il avait déjà manqué son arrêt.

Il était arrivé à destination trois stations plus tôt. Cependant, en regardant l’enfant dans ses bras dormir paisiblement, son trait “compatissant” prit le dessus. Il continua donc à la tenir pendant trois autres arrêts.

Et là, il devrait prendre le métro dans l’autre sens!

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