Le Restaurant d'un Père dans un Univers Extraordinaire | A Stay-at-home Dad's Restaurant In An Alternate World | 奶爸的异界餐厅
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Chapitre 58 – Un rêve retrouvé
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Lorsque Mag ouvrit la porte d’entrée, un jeune homme qui attendait à l’extérieur le regarda immédiatement. « Mag, j’ai entendu dire que votre restaurant avait un nouveau plat aujourd’hui ? J’étais très occupé, mais j’ai laissé mon magasin à mes employés et je suis venu ici pour l’essayer » dit-il avec impatience. Il avait de courts cheveux blonds.

Le restaurateur hocha la tête en souriant. « Oui. Mais ce n’est qu’un essai aujourd’hui. » Ce jeune homme s’appelait Proll Musan. Âgé d’environ 28 ans, il possédait lui aussi un magasin sur la place Aden. Il vendait de l’encens parfumé qui venait de la capitale lointaine de l’Empire. Sa marchandise avait gagné l’estime des femmes de nombreuses espèces. Il avait cinq employés, et les affaires étaient bonnes.

Quand il était venu le matin du jour précédent, il était tombé sur ce restaurant raffiné. Il sentit avoir trouvé la perle rare après une assiette de riz frit Yangzhou, alors il y prit également son déjeuner et son dîner. Il avait aussi amené ses deux voisins dans la soirée.

Il n’était pas venu déjeuner ce matin là. Peut-être avait-il entendu dire par ses amis que le restaurant de Mag avait lancé un nouveau plat, alors il était arrivé tôt et avait attendu dehors.

« Dans ce cas, j’aimerais en avoir un, s’il vous plaît. Mais quel est exactement ce nouveau plat ? » demanda Proll, curieux.

« On l’appelle le La Zhi Roujiamo » répondit-il en souriant.

La Z hi R oujiamo ? Qu’est ce que c’est ? Proll fronça les sourcils. Je sais que rou ”, c’est la viande, et mo le pain, mais ils peuvent vraiment être rassemblés pour faire un plat ?

Il se souvint que lorsqu’il avait demandé à Mag ce que signifiait “riz frit Yangzhou”, ce dernier lui avait seulement expliqué que Yangzhou était un très bel endroit.

On dirait que Mag nomme ses plats sur un coup de tête . Mais, il est un cuisinier si talentueux et il peut faire une nourriture si délicieuse . M a conception de ce qu ’est la bonne nourriture a été complètement chamboulée , pensa Proll en prenant un siège.

Le propriétaire hocha la tête. « Veuillez patienter un instant. » Il se dirigea vers la cuisine. Quand il passa devant le comptoir, il vit qu’Amy était accroupie, caressant sans cesse le pelage de Vilain Petit Canard. Les chats ont vraiment de nombreux adeptes , surtout quand ils sont petits et mignons. Même Amy ne peut résister.

Il avait déjà préparé le pain et la viande. Il prit une miche du four, l’ouvrit, y fourra la viande hachée et ajouta la sauce. Puis il mit le tout dans un sac, sortit de la cuisine et le tendit à Proll. « Votre La Zhi Roujiamo », déclara Mag en souriant.

L’homme aux cheveux courts s’en saisit. « Ça sent bon ! » L’arôme de la viande l’intriguait vraiment. Il était plus percutant que celui du riz frit Yangzhou. Il déglutit malgré lui.

Le sac en papier était propre et exquis, avec le joli dos d’une demi-elfe sur une face. Il se souvint que le cuisinier avait une adorable fille à moitié elfe, mais il ne s’attendait pas à ce qu’il utilise son dos comme logo. Il est très courageux et intéressant . U n bon père.

Il faisait affaire avec toutes les espèces, alors il savait très bien la situation difficile dans laquelle se trouvaient les hybrides.

En tant qu’homme d’affaires, Proll ne faisait pas ce genre de distinction. De plus, la petite fille de Mag était si mignonne que tous les clients l’appréciaient. N’est elle pas là aujourd’hui ?

Il recadra ses pensées et regarda la nourriture émettant un agréable fumet dans le sac. Un pain entier était coupé et rempli de viande appétissante. Alors c’est pour ça qu’il l’appelle ainsi . Est ce que cette viande s’appelle la zhi rou ?

Cette question à l’esprit, il ne put résister davantage à cet arôme. Il ouvrit la bouche et prit une bouchée avec hâte.

Le goût délicieux éclata dans sa bouche immédiatement. La sauce savoureuse stimulait toutes ses papilles gustatives, le satisfaisant grandement. Alors que le riz frit Yangzhou était doux comme le printemps, ce roujiamo était beaucoup plus violent, comme une liqueur forte. Il s’était transformée en un courant chaud, faisant déferler son sang dans ses veines.

« Ah ! » Proll ouvrit immédiatement les yeux et laissa échapper un soupir d’extase. Il sentit son coeur battre comme lorsqu’il avait donné son cœur à la fille de la maison à côté de la sienne. Il était jeune, et il sentait avoir retrouvé sa vitalité.

Il gardait toujours son sourire professionnel en faisant des affaires avec différentes espèces. Il avait même oublié à quoi ressemblait un sourire spontané.

À cet instant, il sentit avoir retrouvé l’envie de rire. La nourriture était si délicieuse qu’elle lui donnait envie de chanter.

Il prit une autre bouchée, puis une autre encore, et il garda son air heureux tout du long. Il était venu vivre dans la Cité du Chaos à l’âge de 17 ans et avait commencé au plus bas de l’échelle. Il avait rampé, pleuré, échoué et réussi. Enfin, il avait pris pied et avait ouvert son propre magasin sur la place Aden. Dix ans s’étaient écoulés. Il avait depuis longtemps oublié à quoi il ressemblait à son arrivée.

Des années de confort semblaient lui avoir fait oublier qu’il avait rêvé d’ouvrir dix magasins et de devenir quelqu’un la première fois qu’il avait posé ses yeux sur cette grande et vaste place.

Après avoir terminé son roujiamo, Proll leva les yeux vers le propriétaire. « Mag, je pense que je vais ouvrir un deuxième magasin » dit-il d’un air jovial.

Il hocha la tête avec amabilité. « C’est une bonne nouvelle. » Il ne savait pas pourquoi Proll avait dit une telle chose, mais il semblait que le roujiamo lui avait donné de la force, et il en était fier.

« S’il vous plaît, donnez-moi en un autre. Je suis sûr que cette nourriture faisant bouillir le sang sera populaire dans toute la ville » déclara-t-il, assuré.

Mag acquiesça. « Merci. S’il vous plaît, attendez un instant. » Puis il entra dans la cuisine et en fit un de plus.

Lentement, Proll termina son second. Il sortit ensuite un sac de ses vêtements. « Mag, j’aimerais en acheter cinq autres pour mes employés » dit-il en le regardant.

Mais celui-ci secoua légèrement la tête. « Les roujiamo d’aujourd’hui ne sont que des échantillons. Chaque client ne peut en acheter que trois au maximum. » La vente avait ce jour-là pour but d’attirer l’attention et de se préparer pour le lancement officiel le lendemain, il n’en avait donc pas fait énormément.

Son client hocha la tête. Il était lui-même un homme d’affaires, il pouvait donc comprendre. « Oh, je vois. Je vais en acheter un, alors. Le père d’un gamin est décédé et il se sent un peu déprimé. J’espère qu’il lui donnera de la force et l’encouragera. »

Mag le regarda Proll partir. Il ramassa les pièces d’or sur la table. Puis un autre client arriva. « Mag, un nouveau plat est sorti aujourd’hui, non ? C’est quoi ce truc qui sent si bon dans la main de cet homme ? » demanda-t-il.

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