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Chapitre 37 – Est-ce ainsi que se comportent les jeunes demoiselles de nos jours ?
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Song Shuhang avait au départ simplement voulu saisir la tête du délinquant pour s’en servir ensuite comme d’un marteau.

Cependant, la sensation de poids transmise par ses mains lui donnait l’impression de pouvoir l’agiter comme un bâton en bois ou de le faire tourner comme l’aile d’un moulin à vent.

Devait-il essayer de le faire tourbillonner ?

Heureusement, il avait conservé une certaine rationalité, et retint de force cette impulsion. Cela aurait été trop choquant et aurait pu effrayer de jeunes enfants.

À cet instant, Song Shuhang se sentait comme Douce Plume traînant son énorme valise. Des centaines de kilogrammes seraient-ils aussi pesants qu’une feuille en papier ?

C’était effrayant. Heureusement qu’il avait contenu ses instincts primaires lorsque la jeune femme lui avait rendu visite la nuit précédente, sinon… eh bien, inutile d’expliquer, non ?

« Ahhh… » Le délinquant aux cheveux d’or, tenu par la tête et soulevé en l’air, était choqué. Ses deux jambes s’agitaient anxieusement, essayant d’atteindre le sol tandis qu’un cri épouvantable sortait de sa bouche. Quiconque ayant été soudainement dans cette situation aurait été suffisamment apeuré pour uriner dans son pantalon.

Pendant un instant, il crut rêver. On le faisait décoller !

Mais quelle que fût la façon dont il se débattait, ce bras qui lui agrippait le crâne était comme un étau de fer et ne bougeait pas d’un pouce, tandis que lui, qui luttait en l’air, était semblable à un poisson pendu au bout d’une canne, hors de l’eau. Peu importait l’énergie qu’il y mettait, cela semblait inutile.

Ses compagnons furent également intimidés et restèrent même silencieux pendant un certain temps avant de se ressaisir.

« Enfoiré ! T’es qui ? » crièrent quelques-uns d’entre eux.

Même s’ils ne prenaient pas l’initiative de provoquer un élève comme Song Shuhang qui semblait capable de se battre, comme il s’était dressé contre eux de lui-même, ils ne resteraient pas sans rien faire.

« Ta mère, *** ta famille ! Puisque tu veux essayer d’être un héros et de sauver la princesse, on va voir ce que tu vaux. » Des délinquants l’attaquèrent simultanément des deux côtés, le premier en brandissant ses poings et l’autre une matraque en caoutchouc.

Tous deux le maudissaient pour augmenter leur prestance. C’était le style typique des racailles en combat, utiliser leur manière d’être pour faire pression sur l’autre partie et se battre en surnombre. S’ils rencontraient un adversaire intimidé par leur aura, ils pouvaient ainsi s’amuser tout en le malmenant.

Cependant, ce jour-là, leurs insultes visaient uniquement à leur donner du courage. Après tout, Shuhang était quelqu’un qui avait la force de soulever l’homme aux cheveux jaunes d’une seule main ! Ils en avaient des sueurs froides et s’ils ne se motivaient pas, ils resteraient de toute évidence paralysés par la peur.

« … » Après avoir reçu ces salutations à l’attention de ses proches, le visage de Song Shuhang se raidit inconsciemment. Il aimait vraiment les siens et, depuis tout jeune, il détestait que quelqu’un insulte sa famille.

« Voilà pourquoi je n’aime pas les gens comme vous, vos bouches sont trop sales, à parler toujours en mal des parents. » Après cela, il utilisa le délinquant dans sa main comme une arme et frappa sans pitié celui avec le bâton.

* Crack* Leurs deux corps se fracassèrent l’un contre l’autre et roulèrent sur le côté.

De mauvaise humeur, Song Shuhang utilisa environ la moitié de sa force dans cette action. Cette puissance était encore un peu excessive pour une personne ordinaire.

Lorsque ces deux-là entrèrent en collision, des cris et des bruits d’os brisés retentirent. L’instant d’après, ils gémirent douloureusement en tombant sur le sol. Ils ne pourraient probablement pas se relever de sitôt.

Immédiatement, Song Shuhang leva sa jambe et frappa le dernier délinquant, à sa droite, avec un coup de pied dans les bijoux aussi rapide que la foudre.

Bien qu’il avait attaqué après son adversaire, il l’avait atteint le premier. De plus, les jambes étaient plus longues que les poings ! Ainsi, lors d’un combat, exécuter un coup de pied était plus avantageux !

Castration…

L’homme gémit en saisissant ses bijoux de famille et se mit à se rouler par terre. Ses larmes sortaient comme d’un barrage brisé, absolument inarrêtables.

« Oups… Je n’ai pas contrôlé la puissance de ce coup de pied. Puisque ma force a augmenté, ne me dites pas que ses testicules ont éclaté ? » murmura doucement Shuhang.

En un clin d’œil, trois des sept délinquants furent hors combat.

Les quatre autres avalèrent inconsciemment leur salive, leur moral plongeant jusqu’au point de congélation. Leur vie était un champ de bataille depuis longtemps et les combats étaient monnaie courante. Par conséquent, ils avaient développé un certain discernement.

Le gars devant eux était définitivement aussi fort qu’un taureau. Inutile de mentionner le fait qu’ils étaient quatre. Même s’ils s’étaient jetés sur lui tous les sept dès le départ, ils n’étaient pas à sa hauteur. De plus, en voyant leurs acolytes hurler misérablement, ils sentaient leur entrejambe se crisper devant les méthodes impitoyables et malfaisantes de leur adversaire.

Le regard de Song Shuhang passa sur ces quatre derniers et il vit qu’ils n’osaient pas l’attaquer. Avec leur air pitoyable, il perdit tout intérêt à les affronter. Par conséquent, il leur lança d’une voix glaçiale : « Dégagez. »

Ils serrèrent les dents et baissèrent la tête avant de récupérer leurs trois camarades à terre et de s’enfuir précipitamment.

Un homme peut choisir de se soumettre ou de se tenir debout en fonction de la situation. Fuir signifiait rester en vie pour se venger quand ils deviendraient plus forts !

« Salaud, tu ferais mieux de te souvenir de ne pas recroiser ma route, sinon je te le ferai regretter ! » Après avoir fui une distance considérable, les sept délinquants n’oublièrent pas de l’avertir.

Ils avaient perdu le combat mais pas leur fierté.

Song Shuhang ricana froidement et frappa son poing dans sa main, produisant des craquements audibles.

Les visages des racailles changèrent immédiatement d’expression. Ils se sentirent alors pousser des ailes et augmentèrent leur vitesse de fuite.

« Pfff, cette histoire où tout un groupe de délinquants s’est fait éliminer vient à peine de se produire et ils n’ont toujours pas compris la leçon. Peut-être qu’un jour, ils offenseront quelqu’un d’autre et se feront défoncer à leur tour » murmura-t-il.

Ensuite, il se tourna vers la jeune femme appuyée contre le mur.

Celle-ci se redressa, le regard froid et détaché. Aucune trace de peur n’était visible sur son visage ni la moindre intention de le remercier.

« Est-ce que ça va ? » Vu son air indifférent, Song Shuhang ne demanda que par politesse. Bien qu’animé des meilleurs mobiles, il n’appréciait pas non plus de se faire snober. Il avait donc l’intention de partir aussitôt après.

La jeune aux cheveux courts ne lui jeta qu’un coup d’œil glacial.

« Hmph, occupée. » Elle renifla froidement avant de se détourner pour partir, comme un coq orgueilleux.

« … » Song Shuhang en resta coi.

C’était quoi, ça ?

Est-ce ainsi que se comportent les jeunes demoiselles de nos jours ?

Au final, étant un mec sympa, il ne put que rire de lui-même.

« Mince, c’est vrai que je suis pressé. Si j’arrive en retard et qu’ils ne m’attendent pas, je vais le regretter. » Song Shuhang accéléra et se précipita vers l’appartement de Yangde… Il aimait vraiment consommer sans payer, peu importe qu’il s’agisse de livres ou de nourriture !

❄️❄️❄️

Rue Propice, bâtiment 221D, chambre 602, dans un appartement d’environ soixante-dix m². Cette taille était parfaite pour un nerd comme Li Yangde.

Tubo vint lui ouvrir. « Shuhang, qu’est-ce qui t’a pris autant de temps ? Ne me dis pas que toi, le héros, tu as dû voler au secours d’une princesse en cours de route. Ce genre d’excuse est périmé depuis longtemps. »

« Dans le mille, j’ai en effet sauvé une fille plus tôt. Elle était assez jolie, mais aussi assez autaine. » Song Shuhang rit avant de poser une question à son ami après avoir balayé l’appartement du regard. « Yangde, le loyer est à combien ici ? »

Puisqu’il s’était décidé à louer une chambre hors campus, il voulut se renseigner à ce sujet.

« Le prix étudiant, 5000 pour un an de location sans compter les factures de services publics. Il faut régler la somme en une seule fois » répondit-il. Être en mesure de louer un emplacement aussi bon marché près du campus était une chance incroyable.

« Honnêtement, c’est super » dit Song Shuhang en hochant la tête.

À ce moment, Tubo intervint : « J’ai déjà réservé une place près du stand d’Ah Shun. Puisque c’est toi qui régale aujourd’hui, Yangde, il faut absolument qu’on s’empiffre ! »

« Puisqu’on en parle, j’ai vraiment faim aujourd’hui » acquiesca Song Shuhang. Peut-être était-ce dû au fait que la potion de Trempe Corporelle avait consommé toute son énergie, mais il se sentait capable d’avaler un bœuf.

Après cela, le jeune héros mangea autant qu’il le put et laissa ses trois colocataires stupéfaits… Dans leurs souvenirs, Song Shuhang n’était pas capable d’en avaler autant, non ?

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