« Un financement participatif pour un nouveau plat ? » Ses clients étaient tous perplexes.

« Vous essayez de nous emprunter de l’argent, Mag ? » demanda Mobai après avoir réfléchi un instant.

Les yeux de Habeng s’illuminèrent. « Un nouveau plat ! Mag, tu comptes vendre un autre plat ? » Bien sûr, le riz frit Yangzhou était bon, mais s’il avait eu la chance d’essayer d’autres plats aussi délicieux, il aurait accepté volontiers.

Conti et Haga regardaient le propriétaire, pensifs. Cet homme est gentil, mais il garde toujours ses distances. Il sembl e un peu étrange, à vouloir emprunter de l’argent à des gens qu’il ne conna î t que depuis un jour.

« Oui » acquiesça-t-il en souriant. « Mais les appareils et les ingrédients nécessaires coûtent cher. Je peux gagner assez d’argent ce mois-ci, mais je veux ajouter ce nouveau plat au menu plus tôt, alors je commence maintenant cette campagne de financement participatif. Vous pouvez considérer cela comme un prêt. C’est à vous de décider. »

Puis Mag posa les six reçus qu’il venait de préparer sur la table. « Un reçu vaut 500 pièces d’or. Si vous en achetez un, vous aurez le droit d’essayer le nouveau plat en avant-première et vous obtiendrez gratuitement deux assiettes de riz frit Yangzhou. Cet argent peut être utilisé pour payer vos dépenses au restaurant, et à la fin du mois, tout l’argent restant vous sera retourné. »

« 500 pièces d’or ne suffisent pas pour acheter 100 assiettes de riz frit Yangzhou, et nous resterons dans cette ville du Chaos pendant un mois. Et plus important encore, j’aimerais essayer le nouveau plat dès que possible. Donne-moi deux reçus » dit Habeng en en prenant deux brusquement. Puis il posa un sac sur la table. « Voilà 100 pièces de dragon. »

« Merci. » Mag jeta un regard à la bourse bombée et hocha la tête avec un air enjoué, montrant une certaine excitation.

Mobai réfléchit quelques instants avant de prendre à son tour deux reçus. « Dans ce cas, j’en prends deux moi aussi. Si je mange six assiettes par jour, je pourrai presque tenir le mois avec cet argent. En plus, j’ai quatre assiettes gratuites. » Puis il se tourna vers lui. « Je n’ai pas assez sur moi pour le moment, Mag, mais je t’apporterai le total après le petit déjeuner. »

Celui-ci hocha la tête. « D’accord. Merci. » Il avait amassé 2000 pièces d’or en un instant.

« Je vais en prendre un moi aussi. S’il te plaît, préviens-moi à l’avance quand tu auras ce nouveau plat sur ton menu. » Conti sourit en se levant. Il sortit deux poignées de pièces de dragon de la bourse à sa taille et donna 50.

« Je… un. » Haga prit le dernier avec un sourire. « Paye pour moi. Je te rembourserai » dit-il dans une autre langue en tapotant l’épaule de son frère.

« Tu n’as pas d’argent ? » demanda celui-ci, un peu surpris.

« J’aime dépenser l’argent des autres d’abord » répondit-il en riant.

Habeng ne savait pas quoi dire. N’ayant pas d’autre choix, il mit 50 pièces de dragon de plus sur la table, se demandant si son frère n’était pas devenu un peu étrange.

Amy regarda les pièces de dragon brillantes qui étaient empilées comme une petite montagne. « Père, ces pièces nous appartiennent ? » Elle regarda Mag, sa petite bouche légèrement ouverte.

« Non. » Il secoua la tête en souriant. « Ces clients nous prêtent cet argent pour notre nouveau plat. Ils nous laissent temporairement l’argent. De cette façon, Amy pourra manger la nouvelle nourriture plus tôt que prévu. »

Amy jeta un regard reconnaissant à Habeng. « Grosse Voix est sympa aujourd’hui. » Puis elle commença à compter joyeusement les pièces.

Habeng se sentit un peu heureux au début, mais il sourit ensuite maladroitement quand il réalisa qu’il n’aurait peut-être pas dû l’être autant.

Mag regarda ses quatre clients en souriant. « Merci à tous pour votre argent. Je vais vous présenter mon nouveau plat rapidement et vous informer des progrès. Si tout va bien, vous pourrez essayer le nouveau plat dans un jour ou deux. »

« Peu importe. Je suis sûr que ce sera très bien. » Habeng agita la main indifféremment. « Y aura-t-il de la viande ? De gros morceaux. Je les aime quand ils sont gros. »

« Il y a de la viande et c’est tout ce que je peux dire pour le moment » répondit-il d’un air mystérieux, essayant de maintenir le suspense.

« C’est compliqué les histoires de viande. Bref, j’ai faim. Il est temps de prendre notre petit déjeuner. » Habeng était encore un peu curieux, mais voyant que Mag ne voulait pas dire grand-chose, il s’abstint de demander.

En fait, c’était surtout parce qu’il avait soudainement senti le regard d’Amy.

Mag mit l’argent dans le tiroir. La petite fille retourna compter les pièces derrière le comptoir après avoir salué les clients. Elle aimait vraiment s’amuser ainsi.

Mag commença à cuisiner pour eux. Lorsque Mobai reviendra avec 1000 pièces d’or, je pourrai acheter suffisamment d’ingrédients et terminer la mission.

Bien que l’écoulement du temps dans le champ de test ait été très ralenti, il avait malgré tout besoin d’un certain temps pour s’entraîner, il devait donc attendre la nuit. Il n’avait pas besoin de se précipiter.

Le petit déjeuner était assez tranquille. Seuls deux clients étaient venus en plus de Mobai, Conti et les frères orques. Ils étaient marchands et avaient dîné là la nuit dernière. Ils lui avaient dit devoir partir pour la capitale de l’Empire du Rat le jour même. Puisqu’ils ne reviendraient pas avant quelques mois, ils avaient décidé de manger une nouvelle fois du délicieux riz frit Yangzhou avant leur départ.

Les heures d’ouverture du matin terminées, Mag nettoya les tables. Mobai entra tandis qu’Amy était affalée sur une table, désoeuvrée. Il posa un sac de pièces sur la table. « Petite propriétaire, voilà 80 pièces de dragon et 200 pièces d’or » dit-il avec un sourire.

« Vraiment ? » Ses yeux s’illuminèrent immédiatement. Elle tira le sac d’argent vers elle et commença à compter, séparant les pièces de dragon des pièces d’or.

« Je vais prendre congé, Mag » conclut-il.

Mag hocha la tête. « Merci pour l’argent. » Il le regarda partir, jeta un coup d’œil à sa fille, qui comptait joyeusement les pièces, et retourna à ses tables.

Amy avait fini de compter quand il eut fini de nettoyer. « Père, j’ai compté 80 pièces de dragon et 200 pièces d’or. Pas plus, pas moins » lui dit-elle.

Mag la félicita en souriant. « Tu as fait un excellent travail, Amy. Mettons l’argent dans le tiroir et récitons à nouveau la table de 9. » Elle l’avait presque maîtrisé après ces quelques jours de répétition.

« Père, j’ai trouvé un secret. S’il te plaît ne sois pas contrarié après l’avoir entendu. On dirait que de l’argent dans le tiroir a été volé. Nous en avions plus quand j’ai compté hier, mais environ la moitié manquait ce matin. » Elle le regarda, un peu inquiète.

Mag fut pris par surprise. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle se souvienne de ses revenus quotidiens, et qu’elle s’inquiète de le voir en colère après avoir découvert que leur argent avait été volé. Il sourit et expliqua : « Il n’a pas été volé. Nous devons acheter des ingrédients pour faire le riz frit, donc nous dépensons l’argent du tiroir chaque jour. Mais nous aurons de plus en plus d’argent ensuite. »

« Je vois. » Le sourire d’Amy revint. « Dans ce cas, mettons l’argent dans le tiroir et achetons un nouveau plat » dit-elle dans l’expectative.

« Ça marche. » Mag aida Amy à mettre tout l’argent dans le tiroir, puis il dit dans son esprit : « Je veux acheter des ingrédients pour un total de 3 000 pièces d’or. »

« Vous avez acheté des ingrédients pour un total de 3 000 pièces d’or. Mission accomplie » répondit instantanément le système.