La Légende du Roi Dragon | The Legend Of The Dragon King | 龙王传说
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Chapitre 7 : La ramener à la maison
Chapitre 6 : Na’er Menu Chapitre 8 : Reste ici et sois ma petite sœur

–  Na’er ? C’est un joli nom, et ta voix est si agréable à entendre. 

 Tang Wulin l’aida à se relever. Na’er baissa la tête mais ne dit pas un mot.

–  Où sont ta mère et ton père ? Où est ta maison ?  Demanda Tang Wulin.

Na’er secoua la tête.

–  Gu gu!  Un son particulier perturba brusquement leur harmonie.

Tang Wulin baissa précipitamment la tête pour regarder son estomac, mais il réalisa rapidement que ces sons n’étaient pas faits par lui. Même si le visage de Na’er était couvert de poussière, on pouvait entrapercevoir une rougeur indistincte.

–  As-tu faim ? Si tu ne trouves pas ta mère et ton père, je peux t’amener chez moi. La cuisine de ma mère est délicieuse! 

 Alors qu’il parlait, il prit la main de Na’er tout en marchant vers sa maison.

Na’er leva la tête et regarda dans sa direction. De sa position, elle ne pouvait voir que le côté de son visage. Son visage était rose grâce au combat précédent avec les quelques jeunes, devenant rouge dans la vigueur. Il avait de grands yeux noirs et de longs cils. Elle ne put s’empêcher de fixer son regard significatif.

– Maman, je suis à la maison! 

 Cria Tang Wulin avant même d’entrer chez lui.

–  Mon enfant, baisse la voix! Ne dérange pas les voisins. 

 Lang Yue le réprimanda en ouvrant la porte.

– Comment ça a été à l’école aujourd’hui ? Hum ? Pourquoi es-tu couvert de terre ?  Lang Yue fronça les sourcils en regardant son fils. Après cela, elle vit Na’er, dont la main était tenue par Wulin.

–  Maman, j’ai rencontré des méchants,

 il lui raconta vivement  ce qui venait de se passer avec réalisme et vérité.

L’expression de Lang Yue changea alors avant qu’elle ne tire Na’er à l’intérieur de la maison. Na’er entra naturellement.

–  Mon enfant, tu ne sais pas à quel point c’est dangereux ? Comment as-tu pu… 

Lang Yue était évidemment anxieuse, à en juger par sa respiration erratique. Elle comprit complètement ce que ces jeunes des rues étaient capables de faire.

Tang Wulin répondit obstinément :

-Mais Père a dit que les garçons doivent être courageux et braves pour lutter contre les méchants. 

–  Tu… 

Lorsque Lang Yue vit la résolution dans les grands yeux de son fils, elle arrêta de lui faire des reproches. Avait-il tort ? Bien sûr que non. Ce qu’il a fait était juste. Cependant, en tant que mère, elle était plus préoccupée par la sécurité de son enfant.

Tang Wulin rigola et se précipita pour embrasser la jambe de sa mère. 

– Maman, ne sois pas en colère. Na’er et moi avons faim. Peux-tu nous préparer de délicieux plats?

Considérant cet enfant adorable et obéissant, Lang Yue ne pouvait vraiment pas continuer à être en colère contre lui. Elle secoua impuissante sa tête avant de s’accroupir devant Na’er, qui ne dit pas un seul mot. 

– Petite amie, tu t’appelles Na’er ? Où sont ta mère et ton père ? 

Na’er secoua la tête comme elle l’avait fait précédemment, sans dire un seul mot.

Seule une mère généreuse pouvait élever un fils aussi généreux. Lang Yue dit : 

– Très bien. Regardez à quel point vous êtes sales, vous devriez aller vous laver avant de changer de vêtements. 

À l’âge de 5-6 ans on n’a naturellement pas besoin de séparer les enfants du fait de leur genre. Lang Yue tira les deux polissons couverts de terre dans la salle de bain afin de les laver.

Quand Tang Wulin demanda à Lang Yue pourquoi lui et Na’er étaient différents, elle ne fit que rire sans répondre. Cependant, la petite fille se cacha discrètement derrière Lang Yue.

– Wah! Na’er, tu es si jolie! » Alors que Tang Wulin était assis sur le côté de la table à manger, il soutenait son menton avec ses deux mains tout en la regardant à ses côtés, vêtue de ses vêtements.

Tang Wulin était plus grand qu’elle d’une demi-tête, donc ses vêtements étaient très amples lorsqu’ils étaient portés par la petite fille. Pourtant, cela n’affectait aucunement sa beauté.

Sa peau était encore plus belle que celle de Tang Wulin. Elle était si blanche et si délicate qu’il semblait que l’eau pouvait être essorée par le moindre pli, et après sa douche, un léger parfum rafraîchissant se dégageait de son corps. Elle ressemblait à une poupée de porcelaine taillée dans le plus beau jade rose.

Na’er leva la tête et le regarda, mais elle resta aussi silencieuse qu’avant. Vraisemblablement elle n’aimait pas parler.

Comme il n’était pas encore temps de dîner, Lang Yue servi aux deux enfants affamés deux petites assiettes de biscuits et deux tasses de lait.

On ne devrait pas juger Na’er parce qu’elle n’aime pas parler. Quand elle mangeait, elle n’hésitait pas et dévorait la nourriture rapidement. En peu de temps, elle avait complètement avalé tous les biscuits et bu tout le lait devant elle.

Bien que Tang Wulin avait faim, il était clair que sa curiosité envers elle était au-delà de cela. Quand Na’er regarda le biscuit dans son assiette, il savait qu’elle avait déjà fini sa portion.

–  Et voilà. 

 Tang Wulin poussa généreusement ses biscuits devant Na’er.

Elle le regarda en secouant la tête.

– C’est bon. Tu peux l’avoir. J’ai mangé beaucoup à midi, dit Tang Wulin rayonnant.

Na’er hésita un instant, mais il est clair que les biscuits étaient trop attirants. Finalement, elle les mangea.

Lang Yue s’est également assise. 

– Na’er, sais-tu où est ta maison ? 

Elle secoua la tête.

Lang Yue continua à demander, 

– Sais-tu comment contacter ta famille ? N’importe quoi fera l’affaire. 

Na’er secoua toujours la tête.

Lang Yue dit : 

– Alors quel âge as-tu ? 

Na’er secoua la tête encore une fois, mais enfin, elle ouvrit la bouche. 

– Cinq et demi. 

–  Wah! Cela signifie que je suis ton frère aîné. Je suis plus âgée que toi parce que j’ai six ans, dit Tang Wulin avec entrain.

Lang Yue lui lança un regard furieux. 

– Maman amènera Na’er au bureau administratif pour enquêter dans un moment. Nous verrons si nous pouvons localiser sa famille. Vous restez ici et vous vous comportez bien, compris ? 

–  Oh. 

 Tang Wulin hocha docilement la tête mais alors qu’il regardait Na’er, il ne savait pas pourquoi il se sentait réticent. C’était probablement parce qu’elle était trop belle.

Lang Yue sortit Na’er. Na’er était son moi typique car elle ne parlait pas beaucoup.

Après leur départ, Tang Wulin retourna dans sa chambre. Il pensa à ce que le professeur lui avait appris en classe aujourd’hui et décida d’essayer la méditation.

Il s’assit droit et serein. La méditation exigeait de la tranquillité pour se sentir soi-même et sentir la nature. C’était le premier pas.

En commençant, Tang Wulin n’avait aucune pensée distrayante, il s’est donc rapidement calmé. Il sentait inconsciemment son âme martiale Herbe Bleu Argent qui n’était pas forte mais avait un pouvoir d’âme opérationnel. Lors de la première méditation, il était simplement nécessaire d’accomplir cette étape. Il devait d’abord ressentir son propre pouvoir d’âme et son âme martiale, et forcer son esprit à maintenir un lien intime entre les deux. Après cette étape achevée, il pourrait alors continuer à vraiment méditer.

L’Herbe Bleu Argent se balançait légèrement dans son esprit. Tang Wulin avait l’impression de ressentir l’Herbe Bleu Argent du monde.

C’était délicat mais néanmoins fort, avec une année de gloire étiolée, alors que la brise printanière renaissait.

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