L'enfant de la Lumière | Child of Light | 光之子
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Vol.10 / Chapitre 38 : La forteresse après les pourparlers de paix
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J’ai remarqué que la lave brûlante semble déjà avoir séché alors que nous passons l’immense gouffre sur notre route en direction de la forteresse Ström. Elle est de couleur brun foncé avec de grandes volutes de vapeur. Je suis soulagé de ne pas avoir créé de problème majeur. Je dois vraiment être prudent à chaque fois que j’utilise le sort interdit.

Le mur de la forteresse, en face de nous, s’effondre encore. Ce ne sera pas facile à le réparer.

Mu Zi se penche dans mon étreinte et s’accroche à mon cou. Elle n’utilise aucun de ses pouvoirs et me laisse simplement la porter pendant notre vol. Heureusement que j’ai retrouvé mes pouvoirs de manière significative, sinon ce serait vraiment mauvais si nous tombions dans le gouffre.

Peut-être est-ce dû au rayon de lumière divine émis par mon corps si les gens du fort ne nous bloquent pas quand nous nous approchons, nous facilitant la descente sur le sommet de la ville.

Les gardes en faction s’agenouillent devant moi en disant harmonieusement, « Salutations à l’envoyé du Seigneur Dieu. »

Il semble que le choc de ce jour-là est toujours ressenti. Je suis vraiment connu maintenant. Quand les nombreux regards tombent accidentellement sur Mu Zi, son charmant visage rougit, et elle enfouit sa tête dans mes bras, n’osant pas la lever.

– « Vous n’avez pas besoin d’être courtois, alors continuez comme si de rien n’était. » Alors que mon corps file, j’ai déjà bondi dans la ville et survole son mur, amenant Mu Zi avec moi.

Elle se détache de moi et descend, se plaignant avec un visage rouge : « Tu m’énerves. Pourquoi ne m’as-tu pas déposé devant cette foule ? »

– « Tu ne m’as pas demandé de te laisser tomber. Je pensais que tu étais à l’aise et voulais rester dans mes bras. »

Mu Zi me foudroie avant de dire : « Où allons-nous maintenant ? Est-ce pour récupérer Xiao Jin et Xiao Rou ou pour rencontrer ton meilleur frère, Ma Ke ? »

Je réfléchi un moment. « Nous allons rencontrer Ma Ke en premier. J’ai peur qu’il se sente mal depuis que j’ai forcé l’oncle Ke Zha à partir. »

Mu Zi soupire. « Tu n’es pas fautif pour cela. Vous ne vouliez pas que ça se produise, mais pour le grand dessein, vous deviez le faire. Allons-y. »

Je tire sur les petites mains de Mu Zi et nous nous dirigeons vers la division du commandement du fort. Les soldats sont d’humeur jubilatoire, même avec le mur détruit. Je n’ai plus de doute sur les pourparlers de paix en voyant leurs regards. Je garde ma tête baissée et relève ma chemise car je ne veux pas être reconnu. (Soupir!) Mon visage couvert de cicatrices est extrêmement facile à reconnaître. On dirait que Mu Zi sait que je suis d’humeur sombre alors qu’elle s’accroche à mon bras. Je sens un profond sentiment d’empathie de sa part. Dès lors, je n’habite plus dans l’ombre de mon cœur. Je ne me soucie de rien d’autre, tant que Mu Zi ne m’évite pas. Si je dois être laid, alors qu’il en soit ainsi.

Nous atteignons finalement la division après un court moment. C’est en partie à cause du succès des pourparlers de paix qu’il n’y a plus autant de gardes. Uniquement 8 soldats, portant l’uniforme du royaume de Dalu, en faction. Il y a deux gardes qui nous bloquent immédiatement le passage alors que nous approchons. L’un d’eux dit : « Arrêtez! Ceci est une zone restreinte du fort. Il vous est interdit d’y entrer librement. »

Je lève la tête et sors le bâton de Sukrad de mes vêtements. Je réponds en souriant : « Je ne vais pas faire irruption. Je demande à rencontrer le Prince du Royaume d’Aixia, Son Altesse Ma Ke. »

Ce garde est stupéfait parce qu’il me reconnaît instantanément. Il dit d’une voix abasourdie, « Vous… vous êtes… »

Je hoche la tête. « Oui, je suis Zhang Gong Wei. Je vais devoir vous ennuyer afin que vous annonciez ma présence. Je vous en remercie. »

Il acquiesce et s’incline devant moi, « C’est inutile. Entrez s’il vous plaît. Vous êtes l’envoyé de Dieu, donc il est inutile de signaler votre venue. Veuillez entrer rapidement. » Les gardes, qui m’ont déjà reconnu, se mettent sur le côté pour nous permettre d’entrer.

Nous pouvons les entendre parler sans cesser alors que nous entrons dans la division.

Un soldat dit: “C’est l’envoyé de Dieu? Le sentiment qu’il me procure est si confortable, même si son apparence est un peu laide. “

Un autre soldat réplique : « Sais-tu que l’envoyé de Dieu avait à l’origine une belle apparence ? Il semble que cela soit dû à l’élimination de la race des Monstres s’il est comme ça. As-tu vu cette beauté à l’allure impeccable à ses côtés ? Elle doit être la princesse de la race Démon. Si l’envoyé de Dieu était si laid par nature, comment pourrait-elle le suivre ? »

Un autre soldat dit : « Ce n’est peut-être pas vrai. Il y a un proverbe disant que les beautés aiment les héros. Qui peut être plus héroïque que l’envoyé de Dieu, Zhang Gong ? S’il n’avait pas rendu possibles les pourparlers de paix, nous devrions alors nous battre à nouveau. »

Le premier soldat qui a parlé répond : « Tu es censé. C’est vraiment génial de ne pas avoir à se battre! Frères, et si nous buvions un verre après notre changement d’équipe ? »

Mu Zi et moi nous nous regardons, nous envoyant des sourires de bonheur.

Nous nous dirigeons directement vers le salon de la division. Ma Ke et les autres doivent y être maintenant. Comme je m’y attendais, non seulement il est présent, mais le Marshall Feng Hao du Royaume de Dalu est aussi là. Seul le Seigneur Princier, le père de Zhan Hu, est absent.

Feng Hao et Ma Ke sont tous les deux abasourdis en nous voyant entrer. Ma Ke se lève et marche vite vers nous. Il crie, « Pourquoi n’es-tu pas venu après tant de jours ?! Serait-ce que tu ne fasses pas confiance à ton pays d’origine ? »

Je souri et secoue la tête. « Comment le pourrais-je ? Je ne me méfierais certainement pas de mon meilleur frère, même si je ne fais pas confiance à mon pays d’origine! »

Les yeux de Ma Ke rougissent. « C’est la faute de mon père. Il me l’a longtemps caché. Il était déjà trop tard pour l’arrêter après avoir pris connaissance de ses projets d’aller à l’encontre de ce qu’il avait dit. Boss, tes pouvoirs sont vraiment trop terrifiants. Père ne pourra jamais relever la tête pour gouverner Aixia après ça. » Ke Zha est son père après tout, alors l’expression de Ma Ke s’atténue un peu.

Je lui demande, « Aixia ne peut vraiment pas continuer sans un chef. Oncle Ke Zha ne serait pas parti comme ça, n’est-ce pas ? »

Le visage de Ma Ke rougit alors qu’il rassemble son courage. « Frère, mon père m’a passé une lettre avant de partir. Il veut que je retourne immédiatement au Royaume pour monter sur le trône après que tout soit réglé ici. »



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