Je dis en souriant, « Alors tu complotes. Je vous donne ma bénédiction. Si ça ne marche vraiment pas, tu peux aussi t’enfuir avec Ah Shui. Je prendrai vraiment soin de vous deux sur le continent humain. Ça te dit ? »
Les yeux de Ke Lun Duo s’éclairent. « Il y a vraiment une énorme obstruction pour que Ah Shui soit avec moi. Ta suggestion n’est pas mauvaise. Quand j’amènerai Ah Shui vivre avec vous tous, ce ne sera vraiment pas mauvais, car la vie sur votre continent humain est plus confortable que du côté de la race Démon. Ha! …J’ai vraiment sommeil, alors je vais aller dormir. Je me sens beaucoup mieux de t’avoir raconté mon histoire, mon repos sera réparateur. » Après l’avoir écouté je me sens beaucoup plus près de Ke Lun Duo, parce que nous sommes tous les deux des gens malheureux et avons eu des problèmes avec notre famille.
ײMême si je ne retrouve pas mon apparence, je me sens déjà beaucoup mieux. Comme rien ne devrait se passer ici, je peux aller me promener à proximité du manoir.ײ En pensant à cela, j’agite ma main pour ouvrir mon espace dimensionnel et en sors un long chapeau de bambou conique en mousseline. C’est l’objet que j’ai acheté quand j’étais dans la cité Démon. Après avoir pris un linge pour envelopper le bâton de Sukrad et avoir parlé clairement à l’un des gardes de mon départ, je sors du manoir du Prince.
Le ciel est d’un joli velours bleu. Il y a des nuages partout et le beau soleil brille sur moi, m’apportant un confort indescriptible. Il y a aussi un flux constant de soldats patrouillant dans les rues de la forteresse.
Je me promène tranquillement dans la rue, parcourant les objets du fort jusqu’à ce que j’entende subitement une dispute devant moi.
– « Je t’ai déjà dit de ne pas me suivre. Pourquoi me suis-tu toujours ? »
– « Mademoiselle, arrêtez de courir partout. Si quelque chose devait vous arriver, comment l’expliquer ? »
– « Assez! Vous ne vous sentez pas gênant ? Je ne suis pas une enfant. Il ne devrait pas y avoir de problèmes si je fais une promenade. C’est notre territoire, alors quels dangers puis-je courir ? Je vous préviens tous qu’il vous est interdit de continuer à me suivre. »
Une jeune et belle dame apparaît devant moi. Elle porte une belle robe de mage rouge, les lèvres boudeuses, elle exprime son insatisfaction. Les quatre guerriers qui la suivent de près semblent être extrêmement nerveux.
Le chef des guerriers bloque soudainement le chemin de la dame avant de dire respectueusement, « Mlle, s’il vous plaît retournez avec nous. Sinon, le Maître sera en colère. »
La jeune femme utilise sa force pour pousser le fourreau de la longue épée qui lui bloque le passage et répond d’un ton furieux : « Je ne reviendrai pas! Nan! Je ne reviens pas. » La longue épée ne bougeant pas d’un pouce, la jeune femme est tellement fâchée que son charmant visage rougit. « Bien, c’est vous qui me forcez la main. » ײOh grand Dieu du feu, donne-moi tes pouvoirs pour utiliser ton feu explosif et éliminer tout ce qui est devant toi —- Flammes Explosives!ײ Mon Dieu, cette morveuse est vraiment un petit piment.
Les éléments de feu se rassemblent frénétiquement autour de la fille. Pendant la stupéfaction de ce guerrier, deux énormes boules de feu explosent devant lui.
Ce guerrier ne panique pas et est sous le choc. Il entoure son corps d’un esprit de la bataille blanc portant des traces d’or. Il semble qu’il ait de réelles compétences alors qu’il approche déjà du rang de Chevalier Rayonnant. Quand le feu entre en contact avec l’esprit de la bataille, il produit des bruits d’explosion. Comme le guerrier ne s’est pas préparé suffisamment, l’onde de choc le fait reculer de deux pas. La jeune fille laisse échapper un rire de cloche et profite du moment de frénésie pour bouger comme une brise à travers le blocage du guerrier.
Simultanément, alors qu’ils se battent, des bruits de sabots retentissent. Une équipe de lourdes cavaleries blindées se précipite. Les voyant se hâter, il est évident qu’ils vont effectuer une mission importante. En esquivant l’obstacle, la jeune fille se trouve en face d’eux. Elle bouge à reculons alors elle ne remarque pas le danger soudain. Les guerriers qui la bloquent crient tous en chœur : « Mademoiselle, faites attention! C’est dangereux! »
La jeune fille découvre alors la cavalerie déjà près d’elle. Elle oublie inopinément d’utiliser sa magie du vent pour les éviter, parce qu’elle a peur. La cavalerie la voit également et tire sur les reines. Cependant, comme les chevaux et les cavaliers ont une forte inertie, ils ne peuvent arrêter leur force de charge. Alors que le feu de vie de la jeune fille s’apprête à s’éteindre à cause du piétinement, je fais mon mouvement.
À l’heure actuelle, la téléportation à courte portée affiche de grands pouvoirs. J’apparais soudainement aux côtés de la jeune fille, l’enserrant d’un bras. J’utilise le temps imparti, puisque les chevaux blindés ne nous ont pas atteint, pour nous téléporter au bord de la rue. La foule a uniquement vu que la jeune fille a disparu après qu’une ombre noire soit passée. Cette cavalerie blindée a chargé 10 mètres avant de s’arrêter.
Les quatre gardes qui suivent la fille ont vu qu’un homme à visage couvert de noir a sauvé leur jeune maître, ils chargent immédiatement. Le chef crie à la cavalerie, « Espèces de chiens aveugles ?! Pourquoi filez-vous si vite dans la rue principale ?! »
Le chef de la cavalerie répond : « Qui es-tu pour nous faire la leçon ? C’est un fort pour empêcher nos ennemis de nous envahir, pas un terrain de jeu. Qui t’a laissé sortir ton enfant ? »
L’expression de ce guerrier change de façon agitée avant qu’il ne jaillisse avec colère devant le chef de la cavalerie, en prenant une tablette et en l’agitant devant lui. On dirait que le chef a vu un fantôme. Il saute de son cheval et dit poliment, « Désolé, je ne savais pas… »
Le guerrier le stoppe avec arrogance, « Mademoiselle n’a pas été blessée cette fois. Sinon, même vos 12 têtes décapitées ne suffiront pas à apaiser la colère du Maître. »
Le chef de la cavalerie répond respectueusement : « Oui! Oui! Oui! Nous en prendrons vraiment note la prochaine fois. Nous avons une affaire militaire urgente alors nous… »
Le guerrier agite la main avec impatience. « Assez, avancez vite. Fais attention à partir de maintenant. » Il semble logique que le guerrier les laisse passer, et les épargne. Je ne sais pas quelle division ils servent, car ils ont fait obéir cette cavalerie blindée arrogante.
La cavalerie passée, une voix croustillante résonne à mes côtés, « Hé! Hé! Pouvez-vous me laisser partir ? Vous pensez profiter de moi ? »
Je baisse la tête et réalise que la belle jeune fille est toujours dans mes bras. Je la libère vite et recule de deux pas avant de lui répondre en m’excusant, « Mes excuses à mademoiselle, je vous ai traité avec irrévérence. »
La fille dit avec un rire délicat, « Merci de m’avoir sauvé. »
– « Toute personne qui rencontre ce genre de situation fera un geste pour aider si elle en a la capacité. Mademoiselle, vous devriez être prudente à partir de maintenant et cesser d’être si volontaire. Ça ne vaut vraiment pas la peine que vous perdiez la vie de façon insensée. »
Elle fronce les sourcils et donne l’impression qu’elle va se mettre en colère, mais elle se souvient que je suis son bienfaiteur qui vient de lui sauver la vie, alors elle réprime avec force sa colère et répond : « Je comprends. »