Tempest of the Stellar War | 星战风暴
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Volume 4 – Chapitre 16 – Romantique
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Meng Tian n’avait jamais considéré ce problème auparavant, mais après y avoir pensé soigneusement, il n’y avait pas réellement un aspect de Lear qu’elle aimait vraiment.

 

Ressentant l’hésitation de Meng Tian, le sourire de Lear devint encore plus brillant. C’était un sourire qui provenait de sa sincérité et de sa confiance en lui. Très certainement, Yue Jing était plutôt ravissante, mais un produit aussi inférieur n’était pas suffisant pour recueillir son intérêt.

 

Ment Tian n’était pas seulement attirante, son corps exsudait aussi une aura tentante et fascinante qu’il trouvait attirante.

 

Une telle aura pouvait se trouver seulement chez les personnes qui étaient pures et sensibles.

 

« Ne gaspille pas ta jeunesse, juste parce que tu n’as pas trouvé la bonne personne, pourquoi ne pas me donner une chance et commencer une relation ? Après tout, nous avons beaucoup de similarités. »

 

C’était une phrase tellement idiote et cliché, et pourtant Lear l’avait sortie, et il l’avait sortie avec tellement de confiance en lui. Pour Lear, il agissait prudemment, même concernant les affaires amoureuses, en choisissant méticuleusement sa cible et rien de moins.

 

Tout cela était dans le souci de la perfection.

 

Meng Tian secoua la tête. « Ce que tu veux réellement, c’est un robot parfait. Peut-être la raison pour laquelle je ne t’aime pas c’est justement parce que nous sommes trop semblables. De plus, j’ai déjà quelqu’un que j’aime. »

 

Lear était incrédule. « Tu plaisantes, n’est-ce pas ? Meng Tian, tu devrais bien savoir que tu joues une scène là. N’utilise pas une excuse comme celle-ci pour te distancer de moi. C’est au-dessous de personnes comme nous. »

 

« Si tu me connais vraiment, alors tu devrais savoir que je ne te mentais pas, et que je déteste mentir. »

 

« Mais c’est impossible ! Personne ici ne pourrait être à la hauteur de ta brillance. Ne mentionne même pas Masasi, il n’est rien d’autre que le laquais de Victor. »

 

Lear était dans l’incrédibilité la plus totale.

 

« De qui il s’agit n’est pas ce qui est important. Ce qui importe, c’est que ce n’est pas toi. Mon bon ami, je te souhaite le meilleur pendant ton séjour dans la capitale. »

 

Meng Tian se fendit d’un léger sourire. Meng Tian et Lear étaient similaires dans le fait que tous les deux souriaient rarement, mais quand ils le faisaient, il émanait d’eux une allure énigmatique.

 

Maintenant, Lear était tout à fait certain que Meng Tian ne lui avait pas menti. Plus important, il était encore plus clair pour lui que la personne que Meng Tian aimait était certainement plus forte qu’elle, mais qui, dans un endroit aussi démuni, pouvait se comparer à elle ?

 

Il n’y avait tout simplement personne !

 

Dans l’esprit de Lear, il était certain que toute personne dont Meng Tian se serait entichée aurait un bagage familial des plus élevés, une apparence sans défaut, et des capacités sans pareille.

 

Pourtant, la région Asiatique n’était pas très élevée sur l’échelle politique, donc le candidat que Lear s’imaginait ne pouvait se trouver nulle part.

 

Pendant ce temps, Ye Zisu s’était finalement échappée de la marée de ses prétendants pour trouver Wang Zheng.

 

« Comment se fait-il que notre champion se retrouve tout seul ? »

 

Ye Zisu attrapa deux flûtes de champagne du plateau d’un serveur qui passait.

 

Embarrassé, Wang Zheng se mit à rire. « Je n’ai vraiment pas l’habitude de ce genre de choses. »

 

Prenant le verre de champagne, il en but une gorgée. « Merci, cependant, je crois que je préfère encore la bière. »

 

Si cela avait été une autre personne, un tel acte aurait été vu comme ternir l’atmosphère joyeuse de la fête. Qui donc à part une racaille oserait être aussi mal élevé devant une jolie femme ? Et pourtant, lorsque Wang Zheng fit cela, Ye Zisu eut le sentiment que c’était complètement naturel et beau joueur.

 

« En fait, je n’aime pas beaucoup boire non plus, ce n’est juste qu’une formalité de toute façon. Au fait, elle ne viendra pas à la fête, n’est-ce pas ? »

 

Bien qu’elle ait dit cela, Ye Zisu n’avait aucun doute. Aina devait faire profil bas, et si elle s’habillait pour sortir dans une telle situation, ce serait prendre un trop grand risque. Une fois exposée, tout espoir d’avoir un séjour paisible serait complètement envolé.

 

Telle était la vie : de temps en temps, on devait faire des sacrifices.

 

Sans même considérer le bagage familial de Ye Zisu, Aina était une personne d’un monde complètement différent qui n’aurait jamais dû apparaître dans les vies des gens normaux. Qu’espérait-elle apporter à Wang Zheng dans une relation ?

 

« La lune cette nuit est incroyablement belle. En tant qu’amie, et ancienne camarade de classe, je ne peux vraiment pas te laisser tout seul. Laisse-moi être ta partenaire de danse ce soir. »

 

Ye Zisu tira gentiment le bras de Wang Zheng.

 

Wang Zheng refusa, en riant. « Je ne sais pas danser, ce serait mieux de laisser un expert en la matière y aller en premier. »

 

« Je crains que ce ne soit impossible, l’homme du jour doit définitivement faire la première danse. » rétorqua Ye Zisu.

 

« Zisu, je crois que je suis celle qui convient le mieux pour être sa partenaire de danse. »

 

Meng Tian apparut sur le balcon dominant le paysage. Sous la lumière de la lune, elle avait l’air d’un être transcendant. La silhouette mince et élancée de Meng Tian était au-delà de toute comparaison lorsqu’elle était vêtue d’une robe du soir blanche. Les types de filles gentilles et mignonnes ne pouvaient pas souffrir la comparaison.

 

Au final, les banquets étaient des endroits pour que les gens se fassent remarquer.

 

Seulement, Ye Zisu ne faiblit pas. « Ne devrais-tu pas accompagner ton ami ? »

 

« Oh, Lear ? Ce n’était rien d’autre que l’ancienne génération qui se mêle de mes affaires. Wang Zheng, tu devrais te souvenir qu’une fois, je t’ai demandé de me promettre de m’aider avec un certain problème. Maintenant, il est temps pour toi de satisfaire cette promesse. » dit Meng Tian.

 

L’Etudiant Wang fut pris par surprise, et soudain, il se rappela de ce qu’il avait promis une fois d’aider Meng Tian quand il échangeait des coups avec elle au Club MMA.

 

« Je me souviens. Que faut-il que je fasse ? »

 

« Puisque ta petite amie n’est pas là, tu peux m’aider à bloquer les approches des autres personnes. »

 

Meng Tian se retourna pour regarder en direction du hall.

 

« T’aider à bloquer les approches ? » L’étudiant Wang se frotta le nez.

 

« Ne me dis pas que tu as peur, n’est-ce pas ? » Meng Tian ajouta : « Relax, j’expliquerai ça à ta petite amie après. »

 

Wang Zheng secoua la tête et se mit à rire.  « Pas besoin, je vais t’aider, et je suis sûr que cela ne la dérangera pas. »

 

Bien que Meng tian ne sache rien à propos du statut d’Aina, Ye Zisu, elle, était parfaitement au courant. Elle ne pouvait vraiment pas comprendre d’où Wang Zheng tenait sa confiance. N’avait-il réellement pas peur d’offenser la petite princesse ?

 

Dans un coin isolé du même balcon, il y avait cinq silhouettes suspectes qui se cachaient.

 

« Bon sang, Grand Frère Zheng est mon idole ! » Chen Xiu était envieux au point d’en perdre son latin.

 

« Pff, je ne sais pas quelle potion magique Zisu et Meng Tian ont prise, mais ce morveux a vraiment gagné le gros lot. Mais jusqu’à quelle quantité de charme une personne peut avoir ? »

 

An Mei était exceptionnellement indignée.

 

« Humhum. Tu ferais mieux de ne pas développer des sentiments pour le Boss, ce gars est effrayant, il attire l’affection des deux sexes. C’est exactement la raison pour laquelle je suis tombé amoureux de lui. »

 

Dégoûtée, An Mei tapa Yan Xiaosu sur la tête. « Pervers ! Ce morveux n’est pas le genre de grande sœur. Un individu si légendaire, qui se permettrait de jouer sérieusement avec lui à cet âge ? »

 

« Certainement pas, je pense que grand frère est plein de vigueur. » dit Chen Xiu follement.

 

« Petit Xiu, parfois, ne rien dire est la chose la plus intelligente à faire. Qingqing, aurais-je le bonheur que tu m’accordes ta danse ? »

 

L’étudiant Ailun proposa gracieusement. Habillé dans un costume du soir splendide, son attitude était en complet contraste par rapport au Yao Ailun qui ne portait que des sous-vêtements larges et s’extasiait devant son ordinateur quand il était au dortoir.

 

Du Qingqing eut un léger sourire. « Bien sûr, et moi qui pensais être laissée pour compte ce soir. »

 

Chen Xiu était pétrifié, merde, maintenant, il était celui qui était tout seul ce soir. Ça, c’était un vrai expert ! Mon dieu ! Pourquoi n’avait-il pas ouvert la bouche plus tôt ?

 

« C’est donc là que notre héros se cachait, se régalant d’une romance, hmm. »

 

Tenant un verre de vin, Campana avait un sourire éclatant sur le visage.

 

« Wang Zheng, félicitations pour ta victoire. »

 

« Sénior, merci pour tes conseils tout à l’heure. »

 

Wang Zheng sourit, leva son verre de champagne en toute sincérité.

 

« Je n’aurais jamais pensé que je rencontrerais deux experts si près de ma remise de diplôme. Vous deux êtes le futur de notre Fédération Solaire ! » les loua Campana.

 

Naturellement, l’autre personne à laquelle il faisait référence était Lear.

 

« Sénior, envisages-tu de rejoindre l’Armée de la Fédération Solaire ? » demanda Wang Zheng.

 

Campana hocha la tête, en souriant. « A l’origine, j’avais prévu d’utiliser une victoire finale pour terminer mes jours d’école. Bien que j’ai perdu à la fin, cela me sert encore comme un rappel opportun. »

 

Ne considérant pas d’autres choses, la disposition de Campana à rester humble dans la victoire et pas découragé dans la défaite était digne d’admiration.

 

« Ce n’était que de la chance. Est-ce que Sénior Campana a quelque conseil à me donner ? » demanda Wang Zheng.

 

Même s’il avait battu Campana cette fois, ce n’était rien d’autre qu’une petite compétition, et ce n’était pas révélateur de leurs véritables capacités à tous les deux. Aux yeux de Wang Zheng, Campana n’était pas plus mauvais que lui.

 

« Puisque toi et Lear êtes définitivement plus forts que moi, entrer dans la Compétition de Rang A du Système Solaire ne devrait pas être un problème. J’ai hâte de vous voir apporter la gloire et l’honneur à la Fédération de la Terre. »

 

« Rang A ? » Wang Zheng était confus.

 

Campana n’en expliqua pas plus, disant seulement : « Il y aura toujours des puissances plus fortes. Masasi en est un exemple. Il n’a utilisé que 50 % de sa véritable force cette fois. Il sert sous les ordres d’une personne nommée Victor, et je suis certain que tu tomberas sur lui tôt ou tard. »

 

« Victor… tu veux dire ? » Meng Tian en fut bouche bée.

 

« Héhé, tu as raison. Holy Knight Victor, celui qu’on encense comme étant le soldat parfait. Bien qu’il ne soit qu’un étudiant de deuxième année, c’est le combattant le plus féroce que j’ai jamais vu. »

 

Wang Zheng eut un sourire en coin. « Sénior, c’est seulement en faisant face aux défis que la vie devient intéressante. »

 

Campana regarda fixement Wang Zheng, et gloussa. Il se souvint avec nostalgie qu’autrefois, il pensait de la même manière. C’était complètement normal, et ce serait inutile de lui dire autre chose. De toute façon, les gens mûrissent plus vite quand ils font l’expérience des choses par eux-mêmes.

 

Seulement, Campana n’aurait jamais pensé que le jeune garçon plein de confiance en soi qui se tenait devant lui allait un jour atteindre de si hauts sommets.

 

Dans les mémoires du Lieutenant Général Campana, la première fois qu’il avait rencontré Wang Zheng, il avait supposé que la confiance en soi tranquille dans les yeux de cette personne n’était rien d’autre que l’arrogance débridée de la jeunesse. Toutefois, seul le temps lui dirait…

 

« Et maintenant, nous aimerions inviter notre champion sur la scène : l’Etudiant du Département de Physique, Wang Zheng ! »

 

Dans le hall, l’hôte, Zhang Shan, l’appela avec enthousiasme alors qu’il agitait les mains et que d’intenses émotions surgissaient en lui.

 

Cela avait été la performance de Wang Zheng qui avait sauvé la victoire malgré son erreur. Jusqu’à maintenant, Zhang Shan s’était senti un peu l’esprit absent quand il pensait à la victoire.

 

Et pourtant, ils l’avaient quand même fait !

 

Meng Tian et Ye Zisu se lancèrent un regard noir. Toutes les deux n’étaient pas du genre à reculer, et en souriant légèrement, elles suivirent Wang Zheng dans le hall.

 

Qui Wang Zheng choisirait serait sa décision, mais aucune d’entre-elles ne ferait marche arrière.

 

« Tyran Su local, pourquoi es-tu si nerveux ?! »

 

An Mei fronça les sourcils.

 

« Pfff, je m’inquiète juste pour le Boss. Premièrement, il n’a jamais participé à une fête comme celle-ci, penses-tu que je ne serais pas anxieux ? Plus important encore, il ne sait même pas danser.

 

Yan Xiaosu était à l’agonie. Wang Zheng avait la responsabilité de commencer la première danse, et quelque soit l’excuse donnée, cela serait vu comme une retraite.

 

En école secondaire, ils avaient été tous les deux comme des passants du hasard. Même s’ils avaient soudainement fait l’expérience d’un changement complet à l’université, ils avaient tout de même besoin d’un processus de transition où ils pourraient vivre de nouvelles expériences. Mais Wang Zheng avait stupéfié tout le monde avec sa brillance pendant la rencontre échange, et en gros, il n’avait eu jamais l’opportunité de faire des expériences.

 

« Notre champion, fais-nous la grâce de quelques mots, s’il te plaît. » Zhang Shan passa le micro à Wang Zheng.

 

Le hall du banquet fit silence et tout le monde fixait Wang Zheng, et une pression qui lui était inconnue lui tomba dessus. Pendant que certains appréciaient le frisson du combat et d’autres aimaient être le centre d’attention des gens, ces deux préférences se voyaient rarement en même temps chez une seule personne, spécialement quand on commençait en premier.

 

Même si Wang Zheng n’avait pas encore dit un mot, Yan Xiaosu était déjà extrêmement anxieux. Il se souvenait qu’autrefois à l’école élémentaire, lorsqu’ils parlaient de leurs espoirs et de leurs rêves lors les discussions en classe, Wang Zheng était parti en vrille et avait fini en épave bégayante. Bien que Wang Zheng fasse l’andouille souvent, dans des occasions formelles, sérieuses comme celle-ci, il pourrait devenir inepte.

 

Wang Zheng n’était pas nerveux ou quoi que ce soit de ce genre, et même s’il n’avait pas préparé quelque chose de bien à dire, il s’était préparé à débiter quelques phrases inconsidérément avant de rendre le micro. Ça, c’était avant qu’il n’aperçoive une silhouette à l’entrée du hall.

 

Bien qu’elle soit encore plutôt loin, sa présence avait illuminé le monde de Wang Zheng.

 

Wang Zheng ne s’attendait pas à ce qu’elle vienne. Leurs regards se rencontrèrent et se fondirent en un. Leur première rencontre était comme un coup du destin merveilleux, et la deuxième fois c’était comme un rêve.

 

« Je ne suis pas sûr de ce que le futur nous réserve. Je pense même qu’il se pourrait que je sois en train de rêver en ce moment précis, mais ici, je veux te dire merci. Merci d’être la lumière de mon monde. Je me souviendrais toujours de toi, ma princesse ! »

 

La voix de Wang Zheng avait une qualité magnétique. Pour Wang Zheng, c’était la première fois qu’il parlait du fond du cœur – la première fois de toute sa vie. Depuis le moment où il était sorti du Rubik’s Cube, l’incertitude, l’anxiété et la confusion avaient dominé les sentiments les plus intimes de Wang Zheng. Alors qu’il avait l’air fort en surface, il était en vérité plutôt fragile à ce moment-là, et aurait pu se contenter de se perdre dans la douce étreinte de la réalité virtuelle. C’est alors qu’Aina était apparue.

 

Tout le monde était stupéfait. Ils s’attendaient à ce que Wang Zheng parle un peu de sa victoire, ou même qu’il fasse l’éloge d’autres choses. Personne n’avait pensé qu’il en viendrait à un discours aussi révélateur et personnel.

 

De quelque angle on le regardait, Wang Zheng n’était clairement pas un romantique !

 

En suivant la ligne du regard de Wang Zheng, un par un, les spectateurs tournèrent la tête…



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