Contes Fantastiques du Pavillon des Loisirs | 聊斋志异
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YATOU
LA VILLE MIRAGE DE LUOSHA Menu MADEMOISELLE FENG LA TROISIEME

 

L’étudiant Wang Wen, natif de Dongchang, était un jeune homme sincère et honnête. Au cours d’un voyage près du pays de Chu*(Actuellement les provinces du Hubei et du Hunan), il s’était arrêté dans une auberge près de Liuhe. Désœuvré,

faisant les cent pas devant la porte, il rencontra un parent du même village que lui, nommé Zhao Donglou, un grand commerçant qui restait souvent plusieurs années sans rentrer au pays. Celui-ci, tout joyeux à la vue de Wang, le prit par la main et l’emmena chez lui. Arrivé à sa demeure, il vit une belle femme assise au milieu d’une pièce et, étonné, eut un mouvement de recul. Zhao le traîna par le bras tout en recommandant à travers la fenêtre à la femme de partir. Wang entra dans la pièce. Zhao fit venir des mets et du vin, et entama la conversation avec les propros d’usage.

-Où sommes-nous donc? demanda Wang.

-C’est un petit bordel. Comme je suis toujours en voyage. J’ai pris provisoirement un lit ici.

Pendant la conversation, la jeune femme entra et sortit à plusieurs reprises. Très gêné, Wang se leva pour prendre congé. Zhao le réinstalla de force sur son siège. Peu après il aperçut une autre jeune fille qui passait devant la porte; elle lui lança un long regard langoureux, noyé dans une sorte de buée comme une rivière d’automne. Son visage était fin et gracieux; une véritable fée. Wang, qui était pourtant de moeurs sévères, en fut profondément frappé et demanda:

-Qui est cette belle?

-La deuxième fille de la vieille; on l’appelle Yatou; elle a quatorze ans;des habitués avaient promis une grosse somme à la vieille pourla posséder, mais la fille refuse toujours, si bien que sa mère l’a battue et elle n’ a été épargnée qu’à cause de son jeune âge. En ce moment on attend une éventuelle proposition.

A ces mots, Wang resta longtemps assis la tête basse, tout pensif; pendant la conversation, ul tint des propos sans aucun rapport avec le sujet, on eût dit qu’il avait perdu l’esprit.

-Si cela vous convenait, dit Zhao en le taquinant, je vous servirais volontiers d’intermédiaire.

-Je n’oserais jamais nourrir ce désir, répondit-il avec mélancolie.

Cependant, comme il ne partait toujours pas bien que le soleil fût descendu à l’horizon, Zhao continua à plaisanter en renouvelant son offre.

-Votre noble sentiment me touche profondément, dit Wang, mais, hélas ! ma bourse est plate.

Zhao savait que la fille était de caractère indomptable et qu’elle refuserait certainement, il proposa donc à Wang une aide de dix taëls d’or. Wang le remercia d’un salut et sortir; puis il revint avec tout ce qu’il possédait lui-même, soit cinq taëls d’or, et pressa Zhao de les remettre à la vieille. Celle-ci trouva naturellement la somme insuffisante. Mais Yatou lui dit:

-Mère, tu m’as accusée de ne pas être un arbre à sapèque, je vousdrais réaliser ton souhait. Aujourd’hui, je deviendrai femme, et je vivrai suffisamment pour te prouver ma reconnaissance. Ne laisse donc pas échapper le dieu de la richesse parce que la somme est trop petite.

Sa fille était habituellement si têtue que la vieille fut quand même contente de sa promesse. Elle accepta et envoya une servante pour conduire le jeune homme chez sa fille. Quant à Zhao, voulant tenir sa parole, il ajouta la somme promise.

Wang et la jeune femme se prodiguèrent un amour passionné. Elle lui dit:

-Je suis une fille de la brume et des fleurs*(Fille de joie.), au bas rang de la société, indigne d’être une épouse; mais puisque vous daignez vous unir à moi, la fidélité entre nous deux est de la première importance. Vous avez épuisé votre bourse pour une nuit de plaisir; que comptez-vous faire demain ?

Les sanglots de Wang s’étranglaient dans sa gorge.

-Ne soyez pas triste, fit-elle; ce n’est pas de mon propre gré que je suis tombée dans le vent et la poussière (Le vent et la poussière veut dire la vie d’une prostituée.) Jusqu’ici, je n’avais pas rencontré un homme loyal comme vous à qui pouvoir me confier.

Elle l’invita alors à se sauver avec elle, la nuit même. Wang, fort content, se leva et elle en fit autant alors que sonnait la troisième veille. Habillée en homme, elle partit en hâte avec lui. Ils regagnèrent l’auberge. Prenant comme prétexte une affaire urgente, Wang ordonna à son valet de partir avec eux immédiatement en prenant comme monture les deux ânes qu’il avait amenés. La jeune femme appliqua une formule magique sur la hanche du valet et une autre sur l’oreille de l’âne et lança les bêtes au galop, tout en recommandant de ne pas ouvrir les yeux. On n’entendait que le vent qui sifflait derrière les oreilles. A l’aube on arriva à Hanjiangkou et on s’installa dans une maison. Fort intrigué, Wang lui demanda des explications sur cet étrange voyage.

-Ne va pas t’effrayer de ce que je vais te révéler: je ne suis pas un être humain, mais une renarde. Ma mère qui est d’une cupidité sordide m’a maltraitée chaque jour. Elle m’a rendue extrêmement malheureuse; maintenant je me réjouis d’être sortie de cette mer d’amertume! On a dépassé cent lis, ma mère ne pourra donc pas savoir où je suis. Ne t’inquiète pas pour nous!

Ses doutes un peu dissipés, Wang dit doucement:

-Comment pourrais-je me consoler d’offrir à une femme belle comme le rouge hibiscus cette chambre qui n’a que ses quatre murs; je tremble qu’un jour tu ne m’abandonnes ?

-Pourquoi ressasser de telles idées ? On peut faire du commerce avec n’importe quelle marchandise; et en se contentant d’un petit bénéfice, on peut toujours nourrir quelques bouches. Vendons donc tes deux ânes, cela nous fera un capital.

Wang fit ce qu’elle lui avait conseillé et ouvrit une petite boutique devant leur porte. Ils vendaient du vin et toutes sortes de bouillies préparées par le maître et son valet, tandis que Yatou confectionnait des écharpes et brodait des sacs de soie. Leur gain quotidien leur assurait largement le nécessaire; ils pouvaient s’offrir une bonne nourriture. Au bout d’un d’économies, ils furent à même d’engager une servante et une vieille femme pour le service. Depuis lors Wang n’eut plus à endosser la blouse de garçon et s’occupait uniquement de la caisse.

Un jour la jeune femme sombra tout à coup dans une tristesse morose.

-Je sens qu’il va y avoir du grabuge ce soir, fit-elle; mais comment faire ?

Et comme Wang la pressait de questions, elle expliqua:

-Ma mère a pu avoir de mes nouvelles; elle va certainement exercer sur moi sa tyrannie. Si elle envoyait ma soeur, cela ne m’inquèterait guerre, mais j’ai peur qu’elle ne vienne elle-même !

A minuit, la jeune femme dit avec soulagement:

-Inutile de se faire du souci, c’est ma soeur qui va venir !

Peu après, la fille entra en enfonçant la porte et la jeune femme alla à sa rencontre en souriant.

-Quelle fille éhontée, fit la visiteuse, qui se sauve avec un homme ! La mère m’a chargée de te ramener bien ligotée.

Elle sortit une corde pour la lui passer au cou.

-Je n’ai suivi qu’un seul homme, fit la jeune femme; quel crime ai-je donc commis ?

Folle de colère, la fille arracha un pan de la robe de sa soeur. Les femmes de la maison accoururent; prise de peur en les voyant, elle sortit en courant.

-Après le retour de ma soeur, c’est sûrement ma mère qui va venir. Le malheur nous guette; il faut vite élaborer un plan !

En hâte, on plia bagage dans le but de se disperser, mais la vieille fit soudain son entrée en poussant les battants de la porte et dit, la colère peinte sur son visage:

-Je savais bien que tu es si arrogante qu’il faudrait me déranger moi-même !

La jeune femme s’agenouilla devant elle en sanglotant; la mère sans prononcer un mot la saisit par les cheveux et l’entraiîna avec elle. Wang, désolé et ne sachant que faire, en avait perdu le boire et le manger. En hâte, il se rendit à Liuhe dans l’espoir de pouvoir racheter sa bien-aimée. Arrivé là, il retrouva la maison qui était comme auparavant, mais les occupants n’étaient plus les mêmes. Il s’informa auprès de ces derniers, tous ignoraient l’adresse des anciens locataires. Accablé de chagrin, il retourna dans sa maison et liquida son commerce pour rentrer dans son pays natal, dans le région de l’Est.

Quelques années plus tard, il se trouva qu’il fit un voyage à Yan(Actuellement Beijing),la capitale. Il y rencontra, devant l’orphelinat, un garçon de sept à huit ans. Son valet, étonné, regarda longuement son maître et l’enfant et inversement.

-Pourquoi regardes-tu ainsi cet enfant ? demanda le maître.

Le valet se contenta de sourire. Wang en fit autant, et fixa son attention sur l’enfant qui semblait avoir un esprit franc et ouvert. Pensant qu’il n’avait pas d’héritier et que cet enfant lui ressemblait, il éprouva pour lui un sentiment paternel et le racheta. Lorsqu’il lui demanda son nom, l’enfant déclara qu’il se nommait Wang Zi.

-Quand tu as été abandonné, tu étais encore dans les langes, fit Wang, comment peux-tu savoir ton nom ?

-Mon maître décole m’a dit que, lorsque j’ai été recueilli, je portais un billet sur ma poitrine indiquant que j’étais le fils de Wang Wen du Shandong.

Sur ce, Wang sécria:

-Mais Wang Wen, c’est moi; comment aurais-je donc un fils ?

Il pensa que c’était l’enfant de quelqu’un du même nom que lui. Il en fut cependant très heureux et témoigna un amour paternel au garçon. A son retour au pays, tout le monde disait à voir l’enfant et sans le moindre doute que c’était son fils.

Zi en grandissant se révéla doué d’une grande force physique. Il aimait à en donner la mesure, à chasser dans les champs, à ramener du gibier; Wang ne pouvait l’amener à maîtriser ses instincts.

Le jeune homme se flattait de pouvoir déceler les esprits maléfiques, dont ceux des renards. Mais personne ne voulait le croire. Or il se trouva que quelqu’un qui se plaignait de troubles causés par des esprits de renards l’invita à venir sur les lieux. Zi, sans hésiter, indiqua du doigt le terrier où s’enfouissaient les bêtes. On envoya des gens pilonner l’endroit et on entendit les cris des renards écrasés, tandis que s’écoulait du sang mêlé de poils. Après on eut la paix, et le jeune homme fut considéré comme un être extraordinaire.

Un jour que Wang se promenait en ville, il rencontra inopinément Zhao Donglou, la mise négligée, le visage morne et amaigri. Très surpris, il lui demanda d’où il venait. Tristement Zhao le pria de chercher un endroit tranquille pour lui parler. C’est ainsi que Wang l’emmena chez lui et l’invita à boire du vin.

-Après avoir repris Yatou, raconta Wang, la vieille la traita avec la plus grande brutalité. Puis la famille alla s’installer dans le Nord où la mère essaya encore de briser la volonté de sa fille. Mais la jeune femme ne voulait pas céder; elle la séquestra alors dans une pièce. Elle y accoucha d’un petit garçon qu’on abandonna dans la rue; il paraît qu’il a été recueilli dans un orphelinat où il a maintenant grandi. Bref, c’est votre descendant !

-Le ciel a fini par me rendre mon malheureux enfant, s’écria Wang en pleurant.

Et il raconta à son tour tout ce qui s’était passé, puis demanda à son mari:

-Et vous, pourquoi êtes-vous tombé dans cet état?

-J’ai fini par comprendre, soupira Zhao, qu’il ne faut pas prendre au sérieux les flatteries qu’on vous prodigue dans les maisons de prostitution;que vous dire de plus !

Puis il en vint aux faits: quand la vieille était partie pour le Nord, Zhao l’avait suivie comme un simple marchand ambulant. Tout ce qui était difficile à transporter fut vendu au rabais. En cours de route, il avait payé des frais de voyage et de nourriture, ce qui avait entraîné pour lui de lourdes pertes. De plus la fille exigeait beaucoup d’argent. En quelques années, il avait dilapidé tous ses biens. Voyant que sa bourse s’épuisait, la vieille le regardait d’un oeil méprisant. Quant à la fille, elle allait souvent coucher chez des riches pendant plusieurs nuits d’affilée. Zhao en était furieux, mais n’y pouvait rien. Un jour, profitant que la vieille était sortie, Yatou appela Zhao par la fenêtre et lui dit:

-Dans un bordel il n’y a ni sentiment ni amour, on ne tient à vous que pour votre argent. Partez vite d’ici, sinon il vous arrivera malheur!

Comme sortant d’un rêve, Zhao commença à s’inquiéter. Avant son départ il alla voir en cachette la jeune femme qui lui confia une lettre pour Wang. Zhao était donc venu pour raconter à son ami ses mésaventures et lui remettre la lettre qui disait:

“J’ai su que Zi, notre fils, est auprès de son père. Quant à ma détresse, monsieur Donglou pourra parfaitement vous mettre au courant. Est-ce ma punition pour des méfaits commis dans une vie antérieure? Que pourrais-je dire encore! Je suis emprisonnée dans une pièce où la lumière du jour ne pénètre jamais; j’ai la chair lacérée de coups de fouet, le ventre brûlé par la faim; pour moi une journée dure une année; tu dévrais établir un plan avec notre fils pour me tirer du malheur, si tu te rappelles encore les nuits de neige à Hanjiangkou que nous avons passées ensemble avec une mince couverture sous laquelle seules nos étreintes nous réchauffaient. Ma mère et ma soeur restent mes proches, si cruelles qu’elles soient à mon égard, je te demande donc de les épargner. Telle est ma volonté.”

Tandis que Wang lisait cette lettre, les larmes inondaient son visage. Il fit don à Zhao d’or et de pièces de soie pour le remercier, et ce dernier partit.

A cette époque, Zi atteignait ses dix-huit ans. Wang lui raconta l’histoire et lui montra la lettre de sa mère. Les yeux brillants de courroux, le jeune homme partit immédiatement à la capitale pour rechercher la demeure de la vieille. Des voitures et des chevaux se pressaient devant la porte. Zi pénétra directement à l’intérieur. La fille aînée était en train de boire avec des clients de passage; à la vue de Zi, elle se leva et changea de couleur, folle de terreur. Il s’avança vers elle et la poignarda. Les clients croyaient que c’était un bandit, mais ils virent que le cadavre de la fille s’était déjà transformé en renarde. Son poignard à la main, il entra plus avant dans la maison et vit la vieille en train de surveiller les servantes qui préparaient du bouillon. Lorsque Zi pénétra dans la pièce, elle disparut aussitôt. Celui-ci, jetant un ragard autour de lui, tira une flèche de son carquois et l’envoya sur la poutre du plafond d’où tomba une renarde, le coeur transpercé. Il lui coupa la tête. Il trouva bientôt la pièce où était enfermée sa mère et brisa la serrure à coups de pierre. La mère et le fils sanglotèrent, mêlan chagrin et joie. Lorsqu’elle s’informa du sort de la vieille, il dit simplement:

-Je l’ai tuée.

Pourquoi n’as-tu pas suivi mes recommandations?

Elle ordonna alors à son fils d’aller enterrer le corps dans la campagne. Zi fit semblant d’obéir, mais il dépouilla les deux renardes et cacha les peaux dans son sac. Il fouilla les malles de la vieille et emporta tout l’argent avant d’emmener sa mère à la maison. Les deux époux se retrouvèrent avec une joie mêlée de tristesse. Puis on parla de la vieille.

-Elle est dans mon sac! fit le jeune homme.

Et à la surprise générale, il en sortit les deux peaux.

-Fils rebelle; fit la mère courroucée; pourquoi as-tu fait cela?

Elle se lamenta en se fraooant la poitrine, se tordant de souffrance et appelant la mort. Wang faisait tout son possible pour la calmer tout en ordonnant à son fils d’aller enterrer les deux peaux.

-Est-ce que tu oublies les bastonnades, dit Zi, furieux, maintenant que tu as retrouvé le bonheur?

Ces paroles indignèent encore plus la mère qui ne sessait de sangloter. Elle ne s’apaisa peu à peu que lorsque Zi rentra en annonçant qu’il avait enterré les deux dépouilles.

Depuis le reotur de sa femme, Wang vit sa maison devenir de plus en plus prospère. Il en éprouva une profonde reconnaissance pour Zhao, et lui fit don d’une grosse somme d’argent. C’est alors seulement que Zhao apprit que la vieille et ses filles étaient des renardes.

Zi était animé d’un profond amour filial, mais il se montrait fort brutal et hurlait de colère dès qu’on le contrariait. Aussi Yatou dit-elle un jour à son mari:

-Cet enfant est doté d’un nerf de rébellion. Il pourrait commettre un meurtre ou ruiner la famille si l’on ne l’en débarrassait pas.

La nuit venue, tantdis que Zi dormait, ils lui ligotèrent bras et jambes.

-Quel crime ai-je commis? Cria Zi réveillé.

-Je vais te guérir de ta violence, dit la mère; tu ne souffriras pas.

Zi eut beau se débattre, il ne parvint pas à se libérer. Sa mère luit fit une piqûre d’acupuncture avec une grosse aiguille près de la cheville et à une profondeur de trois à quatre dizièmes de pouce et, avec un claquement sec, le nerf fut sectionné; elle répéta la même opération à l’avant-bras et à la nuque. Après cela, elle relâcha ses liens et le caressa en lui recommandant de dormir calemement. Au lever du jour, il accourut près de ses parents et leur dit en pleurant:

-J’ai bien réfléchi cette nuit jusqu’au matin à ce que j’avais fait autrefois, et je me suis rendu compte que ma conduite n’avait rien d’humain.

A ces paroles les parents éprouvèrent une grande satisfaction. Depuis lors le jeune homme devint doux comme une jeune fille, et les vollageois le comblaient de louanges.

***

Le chronoqueur des Contes fantastiques dit: les prostituées sont toutes des renardes, ce qui ne veut pas dire que toutes les renardes sont des prostituées. Quand une renarde prostituée devint une maquerelle, c’est la plus méchante bête qui soit. Rien d’étonnant qu’elle agisse contre le Ciel et la raison. Garder sa chasteté pour un seul homme en affrontant mille souffrances et la mort constitue un cas rare, même chez un être humain, et pourtant ce cas s’est trouvé chez une renarde ! L’empereur des Tang avait dit que: ”Wei Zheng était un homme infiniment agréable”*, moi, je trouve que Yatou possède aussi cette qualité.

*Allusion tirée de la Biographie de Wei Zheng de l’Histoire des Tang(618-907) où l’on rapporte que l’empereur Taizong a dit un jour: ” On trouve que Wei Zheng est un homme négligent et arrogant, moi, je le trouve infiniment agréable.”

 



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