Tempest of the Stellar War | 星战风暴
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Volume 1 – Chapitre 2 – Mais j’ai vraiment glissé !
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Wang Zheng arriva finalement devant Yue Jing. « Puis-je te demander si tu es l’étudiante Yue Jing ? »

Yue Jing balaya Wang Zheng du regard, le rejetant complètement en zéro virgule trois secondes. Il était entièrement vêtu d’habits bon marché, et par-dessus tout il ne lui était pas familier. Être quelqu’un d’obscur et d’inconnu à l’école équivalait à être un déchet.

Faisant légèrement la moue, elle dit avec indifférence : « C’est moi. »

« Bonjour, c’est pour toi, je….. » Wang Zheng sortit la lettre d’amour de Yan Xiaosu, mais fut interrompu avec impatience par Yue Jing avant qu’il puisse finir la moitié de ce qu’il avait à dire.

« Tu ne m’intéresses pas, tu peut garder cette saleté. »

« Yue Jing le dépassa la tête haute, tout à fait détendue et relaxée, en infligeant directement à l’autre partie une douche écossaise. Près d’elle Ye Zisu sourit, jeta un coup d’œil à Wang Zheng en secouant la tête.

« Zisu, j’en suis à vingt neuf ce mois-ci, cinq de plus que toi ! » déclara Yue Jing fièrement.

Elle n’agissait pas de la même façon envers ses différents soupirants. Si c’était utile alors elle ne voyait pas d’inconvénients à réconforter l’autre partie. Mais celui-ci était un crapaud, et il valait mieux éradiquer toute nouvelle tentative.

Ye Zisu était toujours radieuse. « Si tu crois qu’un type avec un score génétique de vingt huit compte encore, alors je m’en moque. »

Yue Jing la regarda ahurie.
« Tu dis qu’il est le Wang Zheng qui a établi le record de l’école ? »

Près d’elle Ye Zisu ne put retenir son rire, mais le visage de Yue Jing était de cendres. Avec sa réputation exceptionnelle, être aimée d’une telle personne était tout simplement humiliant.

Les deux filles ne firent rien pour éviter que Wang Zheng les entende, et chaque ligne lui parvint aux oreilles.

Wang Zheng les poursuivit, et Yue Jing se retourna avec encore plus d’impatience en le voyant. « Quoi encore ! »

« Élève Ye, tu te trompes, cette lettre d’amour est celle de mon ami Yan Xiaosu, il t’aime. » En tant que camarades d’école, ce que l’autre partie avait dit était déplaisant, mais Wang Zheng ne se mit pas en colère.

« Yan Xiaosu ? » A côté Ye Zisu se tenait les côtes de rire. « Ma petite Jing, tu es brillante, ce Yan Xiaosu vient d’une famille de nouveaux riches qui produisent des serviettes hygiénique, les serviettes hygiéniques Little Lucky Star. »

L’expression de Yue Jing devint furibonde. Elle attrapa directement la lettre d’amour de Yan Xiaosu, la déchira et la jeta au visage de Wang Zheng. « Va te faire voir ! »

En criant de colère, elle se tourna et partit. Ye Zisu trouvait cela trop hilarant. Même si elles étaient toutes les deux amies, elles étaient aussi des rivales, et elle n’avait jamais vu Yue Jing si humiliée.

Ye Zisu hilare découvrit soudainement que Wang Zheng près d’elle se contentait de regarder tranquillement, sans colère, sans abattement.

« Ah, tu n’es vraiment pas en colère ? » Ye Zisu était un peu curieuse.

Wang Zheng sourit légèrement. « Si un chien mord une personne, la personne ne mordra pas le chien. Mon ami a de la chance de découvrir à quel point cette personne est superficielle. »

L’élève Wang partit à l’aise. Ce résultat était excellent, une telle femme ne convenait vraiment pas à Yan Xiaosu, elle le ferait mourir avant l’âge.

Ye Zisu eut l’air distraite pendant un moment, et un peu surprise observa Wang Zheng qui s’éloignait. Ce type savait comment être cool.

Ce moment ne fut qu’un bref interlude pour Wang Zheng. Il y pensait depuis la veille, et avait toujours l’impression qu’il ne pouvait pas laisser tomber. Peut-être qu’il essaierait de s’engager dans l’armée ensuite, même si le corps de la logistique était une option. On disait que les soldats qui travaillaient bien seraient aussi envoyés pour étudier dans une école militaire, et emprunter cette filière était une voie possible pour être directement promu en tant que soldat mécanisé.

Il sentait vraiment qu’il pouvait être un bon soldat.

Comme ses parents n’étaient jamais là depuis son enfance, Wang Zheng était très indépendant. En près de seize ans il n’avait jamais eu aucun doute, mais ce test était vraiment une gifle.

Wang Zheng, tu crois en toi, comme tu crois au test ?

Peu de temps après, Wang Zheng se tenait sur un gros rocher près du lac. En regardant la surface étincelante, son humeur s’améliora beaucoup. Vingt huit c’était vingt huit, et alors, dans l’histoire humaine il y avait beaucoup de personnes qui réussissaient sans talent particulier. Albert Einstein était un idiot quand il était enfant, Alan Tuck avait presque échoué à son examen d’entrée à l’université !

« Moi, Wang Zheng, je vais à coup sûr devenir un glorieux soldat mécanisé. Wargod Collège, prépare-toi à accueillir l’arrivée glorieuse de ton maître. A l’attaque ! »

Roar~~~~~ La jeunesse avait besoin de passion !

Putain de score génétique !
Avec un hurlement résonnant, l’étudiant Wang sauta passionnément de toute ses forces,  comme si les portes de la Wargod Academy était juste devant lui, fonçant tête baissée.

…………

En plein air, l’étudiant Wang se rappela soudain de quelque chose de critique. Zut, il ne savait pas nager.

Plouf…….

Un concert de cris surgit d’à côté. « Quelqu’un a sauté dans le lac, vite, il faut le sauver ! »

********

Après avoir joué une nuit et une matinée consécutives, Yan Xiaosu sortit enfin de sa réclusion. Sa chance était vraiment énorme. Les vacances des « enfants » était toujours si agréables. Dix combats et huit victoires, tout à fait confortable.

Il était une super VIP ici, alors après s’être un peu rafraîchi, le déjeuner était déjà servi. Quand il allumait son skylink, il allait d’habitude s’enquérir des nouvelles du campus. La remise des diplômes approchait, et l’atmosphère autour du campus était un peu plus sérieuse. Le test du score génétique avait donné un coup a beaucoup de gens.

Un bandeau rouge défila. Seules les nouvelles fumantes avaient cette couleur. Hier, le score génétique de Ye Zisu avait atteint quatre vingt douze points, collant une gifle retentissante au noyau dur de ses admirateurs. La combinaison parfaite de l’apparence, l’intelligence et la richesse, elle était une déesse.

Un homme passionné avait vu sa confession amoureuse pour Yue Jing rejetée — et il avait sauté dans le lac !

En dessous il avait plus de mille commentaires. C’était peut-être parce que tout le monde avait subi beaucoup trop de pression récemment, mais cette nouvelle était comme une pluie après la sécheresse, et elle accrut immédiatement la ferveur de chacun.

L’élève Xiaosu était joyeux. Tss, oser entrer en compétition contre lui, ce gars connaîtra une fin tragique !

Les bonnes choses devaient bien sûr être partagées avec les frères !

Il composa immédiatement le numéro de skylink de Wang Zheng. Quand l’autre partie se connecta, l’étudiant Xiaosu était excité comme une puce. « Boss, tu as vu les nouvelles ? Un idiot s’est pris un râteau par ma déesse et a sauté dans le lac. Dis moi s’il y a dans le monde quelqu’un de plus idiot que lui ; ce gars va entrer dans l’histoire du Lycée Daybreak, hahaha ! »

Il sentit que de l’autre côté c’était trop calme. « Hé, boss, tu m’écoutes ? »

A l’autre bout de la ligne, Wang Zheng était couché sur un lit d’infirmerie, et en tenant le terminal, dit mot par mot : « Elève Yan Xiaosu, je suis cet idiot qui d’après toi va entrer dans l’histoire du Lycée Daybreak ! »

Pffffffffffff

Yan Xiaosu recracha sa soupe sur la serveuse en face de lui. « Ne me dis pas… »

« Cette femme ne te convient pas. » Wang Zheng soupira, puis raconta ce qu’il s’était passé.

« Boss, à l’origine j’essayais juste de me confesser sans trop y penser. C’est trop touchant, tu as vraiment sauté dans le lac pour tes idéaux ! »

Yan Xiaosu était remué jusqu’aux os. C’était réellement un vrai frère : s’il ne pouvait réussir, il se tuerait en guise d’excuses.

« Va te faire foutre, j’ai glissé ! »

Wang Zheng rugit, mais Yan Xiaosu au bout de la ligne se tordait déjà de rire.

Il était vraiment poursuivi par la malchance. A ce moment, le docteur arriva. « Okay, rentrez chez vous et reposez-vous. Ah les jeunes aujourd’hui ne savent même pas encaisser un petit échec, que ferez-vous dans le futur ! »

Wang Zheng rougit, réellement embarrassé, supportant le blâme.

Il ne put que sourire sarcastiquement et acquiescer. Heureusement demain c’était le week-end, au moins pendant ces deux jours les choses pourraient se calmer un peu…..  Quel était le salaud qui avait lâché l’info.

Wang Zheng avait totalement laissé sa marque. Un score génétique de vingt huit, un saut dans le lac. Après avoir été inconnu pendant trois ans, à la veille de la remise des diplômes, il était devenu une célébrité.

En partant de l’école il fallait juste vingt minutes et quelques par transport en commun maglev* pour rentrer chez lui, mais… c’était vraiment très loin, et il avait depuis longtemps quitté l’aire urbaine.
(*maglev = véhicule à lévitation magnétique)

Il ne rentra pas chez lui, il n’y avait personne de toute manière. Au lieu de cela Wang Zheng se dirigea directement vers la librairie de l’autre côté de la rue.

La personne qui dirigeait la libraire était un vieil homme que tout le monde appelait le vieux marchand. Cela faisait plus de dix ans qu’il venait là, et maintenant lire à la librairie était devenu pour lui une sorte de hobby. Mais le problème c’était que la librairie de ce vieux marchand n’avait que des ouvrages profonds, en particulier des ouvrages scientifiques, ce qui faisait que l’endroit était déserté. Wang Zheng était venu ici pour bavarder avec le vieil homme solitaire, et tous les deux étaient vite devenus amis.

Le vieux marchand avait deux plaisirs : boire et donner des cours.

Wang Zheng était son seul étudiant.

« Petit morveux, un jour où l’autre tu me virera de chez moi. » Un vieil homme était tranquillement en train de lire. « As-tu terminé le travail sur la théorie des nombres que je t’avais donné ? »

« Je l’ai fini il y a longtemps, c’était rien de nouveau. Non mais vraiment, je vous l’ai dit, pourquoi vous ne vous procurez pas un skylink, c’est bien plus pratique. » Après avoir perdu toute une journée, Wang Zheng avait vraiment faim.

S’il finissait les devoirs du vieux marchand, Wang Zheng pouvait manger et vivre ici gratuitement. Ce merveilleux arrangement se maintenait depuis plus de huit ans. Au début, il s’agissait de le la théorie des nombres, jusqu’à aujourd’hui où Wang Zheng apprenait des choses d’un niveau complètement différent de ce qu’il apprenait à l’école.

Le vieux marchand ne dit rien, attendant silencieusement que Wang Zheng finisse de manger, puis montra une chaise en face de lui. « Viens, bavardons un peu. Penses-tu que la croyance de Ya Fang selon laquelle les lois spatiales ne peuvent être touchées est correcte ou non ? »

Wang Zheng s’essuya la bouche. « En comparaison avec Ya Feng, je suis plus incliné à croire aux théories parallèles du vieux Tuck. Il y a une espèce d’énergie cosmique qui sépare les espaces parallèles, mais selon les lois du mouvement et de l’impulsion, il devrait y avoir des moments où des connexions naturelles ont lieu entre les espaces, mais bien sûr, les probabilités d’en déclencher une sont proches de zéro.

Le vieux marchand acquiesça avec satisfaction. « Gamin, tu as l’étoffe d’un scientifique né. Fi des guerriers mécanisés, ce genre de travail tout en muscles et sans cervelle est un complet gâchis. »

« Ah ! Mais comment savez-vous que mon score génétique est de seulement vingt huit ? » s’écria Wang Zheng.

Le vieux marchand le dévisagea  d’un air déconcerté, mais aussi abasourdi. « Vingt huit…. Toi….. es-tu seulement un être humain ! »

Wang Zheng avait vraiment envie de le gifler. Quelle était donc cette bouche puante incapable de tenir sa langue.

Il haussa  les épaules d’un air fataliste. « La vie est donnée par les parents, il n’y a pas moyen de changer cela. Cela ne m’intéresse pas de devenir un scientifique. La vie est mouvement, les vieux ne peuvent comprendre ! »

Le vieux marchand était cependant attristé. « J’espère que quels que soient les problèmes que tu rencontreras, tu pourras toujours garder ton optimisme. Si tu veux devenir un grand homme, tu dois toujours sourire à la vie. »

« Vieux marchand, ne dites pas que vous avez rencontré de grands hommes. Dès que j’aurai mon diplôme en main, j’irai m’enrôler dans l’armée. Je ne pourrai peut-être plus venir vous voir par la suite » dit Wang Zheng.

Le vieux marchand sourit légèrement. « Gamin, tu es ton propre trésor, mais atteindre cette étape à ton âge est plutôt pas mal. Souviens-toi que les mathématiques sont les bases pour toutes les choses vivantes, elles te seront utiles même si tu deviens un guerrier mécanisé dans le futur. La physique c’est observer l’état de l’univers ; comprends-la et tout le reste suivra. Sois un soldat avec un cerveau ! »

Le vieux marchand était zélé en ce qui concernait la science, mais personne ne savait vraiment pourquoi il avait ouvert une petite librairie ici. A chaque fois qu’il parlait, c’était avec cette arrogance difficile à décrire.

« Gamin, tu as bien grandi. Ceci est mon cadeau pour toi. »

Le vieux marchand sortit un paquet très ordinaire et le plaça sur la table.

« Wow, pas possible ! L’Avare Légendaire me donne vraiment un cadeau ? Est-ce que le soleil se lève à l’ouest ? Vous ne seriez pas en train de m’arnaquer ? »

Wang Zheng regarda promptement par la fenêtre.

« Sale gamin ! Comment pourrais-je être pareil que ton père ! Mon enseignement est profond, lui c’était un escroc majeur ! »

Le vieux marchand rit. Autrefois, quand le vieux marchand venait d’arriver, il s’était lié d’amitié avec la famille de Wang Zheng. Plus tard, quand ses parents partirent, ils confièrent Wang Zheng au vieux marchand.



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